Toonux rejoint PLOSS, l’association cluster des entreprises du Logiciel Libre et Open Source en région Ile de France et à Paris

logo-toonuxToonux rejoint la communauté d’entreprises PLOSS, L’association cluster des entreprises du Logiciel Libre et Open Source en région Ile de France et à Paris. PLOSS réunit les entrepreneurs du Logiciel Libre et Open Source pour favoriser la ‘coopétition’, développer, structurer et solidifier un écosystème dynamique. La communauté PLOSS s’est fixé 6 objectifs :

  • Réunir les entrepreneurs du Libre en favorisant la coopétition
  • Développer, structurer et solidifier l’écosystème
  • Développer l’emploi dans l’industrie du FLOSS en IDF
  • Favoriser l’innovation, informer et aiguiller vers les pôles de compétitivité
  • Etre une source active de contenu et de connaissances, de partage et de visibilité sur les sujets techniques
  • Fédérer les initiatives de communication

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Linux fait régresser nos enfants !

helios-blogUn petit troll bien ficelé sur lequel je suis tombé la nuit dernière et qui a provoqué une avalanche de commentaires pour certains hilarants, jusqu’à des salariés de Microsoft qui se proposent d’aller installer Linux dans les écoles … Nous vivons une époque extraordinaire. Mais contrairement à Shelley the republican, le courrier adressé au blogger semble tout ce qu’il y a de plus réel, c’est d’autant plus consternant que cette femme est sensée éduquer des enfants. Enfin de notre côté, rions en 🙂

Note, il s’agit là d’une traduction faite un peu à l’arrache, les anglophones retrouveront le billet original et l’incroyable fil de commentaires associé ici : http://linuxlock.blogspot.com/2008/12/linux-stop-holding-our-kids-back.html

Je me suis donc permis de traduire ce mail d’une « institutrice » (pauvres gosses), envoyé au responsable du blog dont le crime est d’encourager à l’utilisation des logiciels libres dans l’enseignement et de distribuer des ordinateurs aux enfants défavorisés.

« ... j’ai surpris un de mes étudiants avec un groupe d’autres enfants attroupés autour d’un ordinateur portable. En regardant son ordinateur, j’ai vu qu’il faisait une démonstration à ses camarades. L’étudiant montrait les capacités de sa machine et distribuait des CD de Linux. Après confiscation des ces CD j’ai convoqué l’étudiant et c’est ainsi que j’ai appris l’existence de votre organisation.
M. Starks, je suis sûre que vous croyez fortement dans ce que vous faites mais je ne peux pas soutenir vos efforts et laisser ceci se répendre dans ma salle de classe. Je ne suis même pas sûre que ce que vous faites est légal. Aucun logiciel n’est gratuit et répendre ce genre d’idées fausses est nuisible. Ces enfants ont besoin de conseils adultes et de discipline.
Je conduirais mes investigations si le temps me le permet et je puis vous assurer que si je découvre que ce que vous faites est illégal, je vous poursuivrais en justice autant que la loi m’y autorise.
M. Starks, j’ai essayé Linux avec d’autres professeurs et je puis vous assurer que vos affirmations sont extrêmement exagérées et reposent sur des bases mensongères.
J’admire votre initatie pour fournir des ordinateurs aux enfants défavorisés mais fournir ces machines avec Linux pré-installé fait régresser nos enfants.
Nous vivons dans un monde dans lequel Windows est installé sur presque tous les ordinateurs et ce n’est pas en mettant un systèmes d’exploitation clownesque sur leur machines que vous aiderez ces enfants. Je suis persuadée que si vous étiez entrés en contact avec Microsoft, ils auraient été ravis de vous fournir d’anciennes versions de Windows, ainsi les ordinateurs que vous distribuez seraient utiles à ceux qui les reçoivent
« 

En une nuit, ce sont plus de 400 commentaires qui sont venus agrémenter ce post. La lettre ridicule de cette enseignante ne fait que confirmer les manques de formation de ces professeurs à ce qu’est l’informatiques de nos jours. Si nous semblons, en France, être préservés de ce genre d’idioties, c’est peut être que les enseignants sont globalement plus curieux des technologies libres qu’aux USA, et c’est tant mieux 🙂

En 2008, ZDNet confond toujours Freeware et logiciels libres :(

Il y a des choses qui agacent comme ça … En me baladant sur ZDNet, je suis tombé sur l’immanquable téléchargement d’une distribution que j’apprécie particulièrement : Debian GNU/Linux 4.0 rev5 , un bref coup d’oeil sur la fiche me donne alors froid dans le dos. La ligne « Licence » affiche Debian dans la catégorie « Freeware ». Comment un site comme ZDNet peut en 2008 commettre ce genre de bourdes ? Qualifier le projet  Debian de Freeware est une insulte à l’open source, une insulte au GNU. On parle soit de Free Software, soit de logiciel libre, soit de logiciel open source, mais sûrement pas de Freeware messieurs (avec ce genre de raisonnement on pourrait presque reléguer la NetInstall à un shareware !)

Ubuntu Intrepid Ibex : pas un grand cru mais globalement une distribution moderne et agréable au quotidien

ubuntu intrepid ibexJ’aime bien les choses simples, en informatique, encore plus qu’ailleurs, cette simplicité fait gagné du temps, elle apporte du confort à des taches souvent fastidieuses. Un système d’exploitation simple est donc un système d’exploitation qui fait gagner du temps et restaure du plaisir à l’utilisateur quand ce dernier s’acquitte de tâches pas toujours transcendantes.
Et pour la simplicité, Ubuntu se démarque à mon sens des sytèmes d’exploitation actuels. C’est en toute logique que j’ai reconduit le bail de quatre de mes machines domestique en la faveur de système d’exploitation. J’en vois qui se marrent au fonds 🙂
Je suis venu tardivement à Ubuntu en 2006 avec Dapper. Je lui préférais à l’époque Debian Sarge, je n’ai donc pas été franchement dépaysé. Aujourd’hui Ubuntu est mon principal os sur 3 de mes machines (un Sony Vaio, un Asus EEEpc et un desktop). La prochaine version d’Ubuntu se nomme Intrepid Ibex et est la version 8.10, elle sort officiellement le 30 octobre mais vous pouvez dés maintenant l’installer sans plus attendre ça soulagera les serveurs d’Ubuntu le jour J et tout est quasi fixé dorénavant.

Les bugs notés ici seront peut être fixés d’ici le 30, date de la sotie officielle de la nouvelle Ubuntu, nom de code Intrepid Ibex

L’arrivée du nouveau démon de son introduit avec la Hardy (pulse) et à mon sens le talon d’Achille d’Ubuntu et le coupable n’est pas vraiment pulse, mais l’immonde Flash. Je m’attendais à voir disparaître un vilain bug empêchant toute sortie son lorsqu’une autre est allumée sur un autre soft. Par exemple, je suis sur deeezer, je baisse le son du player dans mon navigateur et je lance un fichier video… le problème empire quand firefox bug, il faut alors s’assurer de bien killer le process que l’on détermine à coup de grep pour espérer avoir du son sur la vidéo.
Les vidéos flash sur dailymotion n’ont pas de son non plus.

Voici cependant un petit tuyau si vous avez des soucis avec le plugin flash libre. Lancez un
$ sudo aptitude  flashplugin-nonfree-extrasound flashplugin-nonfree
… en espérant que ça fonctionne pour vous. Chez moi toujours pas de son sur dailymotion pour 2 de mes 3 machines.

Un autre point qui m’a interpelé et pas spécialement en bien est le network manager et plus particulièrement sa gestion du wifi. Première surprise après le distupgrade : disparition du bouton de l’applet-network-manager. Lorsqu’on tente une connexion sur une réseau wpa, on entre le password en plain text, celui ci est alors convertis dans son format de chiffrement et force est de constater que des fois, pour des raisons assez obscure, et bien ça ne fonctionne pas. C’est très dommage car la gestion des connexions sans fil était vraiment ml’un des points forts de la Hardy Henron. Les connexions se faisaient de manière quasi transparentes pour l’utilisateur. La le soucis se règle en retapant son mot de passe, rien de grave mais voici une petite régression.

Voilà pour les petits défauts. Ubuntu a cependant bien d’autres avantages pour séduire, concernant le network-manager dont nous venons de parler pour le wifi, il faut prendre compte ses nouvelles focntionnalités :

  • paramètres globaux du système
  • gestion des connexions 3G (GSM/CDMA)
  • gestion de périphériques multiples actifs simultanément
  • gestion des connexions PPP et PPPOE
  • gestion des périphériques avec configuration d’adresses IP statiques

Du côté de Samba ça bouge aussi avec la version 3.2 : l’ipv6 est maintenant géré… enfin.

A noter aussi :

  • Un nouveau Noyau Linux 2.6.27
  • Arrivée de DKMS : http://linux.dell.com/projects.shtml#dkms
  • X.org 7.4

Concernant le EEEpc (un 701), suite à la mise à jour, j’ai eu la surprise de ne plus voir de carte wifi dans la config. En rebootant et en accédant au bios, dans la rubrique « onboard devices », la carte wifi était tout bonnement désactivée … je ne sais pas trop pourquoi, toujours est il qu’après l’avoir réactiver, tout fonctionnait à merveille.

Un bilan donc assez mitigé, pas de révolution, mais quelques évolutions qui vont dans le sens de l’utilité principale de la distribution : un bureau simple, ergonomique, utilisable et robuste. Les petites lacunes pour la lecture des flashs sont vites oubliées (en fait c’est flash qu’on aimerait oublier… et si la surprise venait de Microsoft avec son Silverlight après tout ? Encore faudrait il que celui ci soit accepté par les gros sites web qui ont pris pour habitude d’utiliser du flv)….

Le premier Chrome de Google

Et pan ! Un navigateur ! et open source en plus. Google joue encore une fois très gros et semble vouloir mettre le paquet sur un navigateur web, sur le terrain de prédilection de Microsoft. Comment ? en attaquant la où ça fait mal, en utilisant les bonnes idées des uns et des autres (safari pour webkit, opera pour la page d’accueil avec des vignettes de sites les plus visités …, une gestion des thread entièrement repensées (un proecess par onglet ouvert, finit les crash de vos 27 onglets à cause d’une flash tout pourris ! … tout ça alors qu’on commençait à murmurer des choses sur Internet Explorer 8!

Certes il ne faut pas s’attendre à ce qu’Internet Explorer soit complètement abandonné dans les six mois à venir vu qu’il jouit encore d’une notoriété immense due au fait qu’il soit pré-installé avec Windows toutes versions, sur toutes les machines usuellement achetées dans le commerce. Cependant Chrome veut aller plus loin et transformer le navigateur en un puissant client pour web applications.

Le navigateur est de coutume l’application par excellence qui est capable de vous faire oublier votre système d’exploitation en créant un environnement quasi autonome sur serveur distant, c’est tout à fait le cas de nombreux services de Google depuis le webmail jusqu’à Google docs en passant par Youtube…

Ne nous leurons donc pas, en proposant une killer app, même open source, Google a bien pour ambition de capteur la terre entière dans son G-universe. A horizon un an, beaucoup seront capables d’oublier leur suite office pour gérer ses documents en ligne via un navigateur riche aux fonctionnalités très étendues.

Tout de suite, les innovation de google ont porté sur l’implémentation et le rendu javascript, la sécurité, la rapidité … et à ce sujet, au lieu de verser dans le lien bateau ZDNet ou VuNet, voici le post d’un insider (Alexander Limi, lead développeur de Plone) qui nous parle de chrome un peu plus en détail, chiffres à l’appui.

Chrome en sa version beta est donc diponible uniquement pour windows pour le moment mais les version Linux / OSX ne devraient pas se faire longtemp attendre.

Keyczar : Google s’attaque à la cryptographie, open source svp !

Ça devient assez courant de voir Google là où on ne l’attend pas du tout, cette fois c’est au tour du monde très touchy de la crypto. Google entend offrir les moyens au développeurs d’utiliser plus aisément des algorythmes des chiffrement afin de mieux sécuriser leurs applications. SI keycsar, n’a pas, de l’avoeu même de Google, vocation à remplacer les OpenSSL, Pycrypto et JavaJCE sur lesquels il repose. Les plus de Keycsar sont :

  • une API simple ;
  • un système de rotation de clés ;
  • des algorithmes sécurisés ;
  • des modes et longueurs de clés sécurisés ;

Voir le GoogleCode du projet

Nouveau site de la SACD sur Typo3, une oeuvre de l’esprit open source qu’elle ne reconnait pas

Un tout petit billet sur mes amis de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques), dont je suis très régulièrement le blog tragi-comique (Haaaaan !! … du WordPress, un logiciel libre de pirates de l’internet) de son dirigeant, Monsieur Pascal Rogard, qui distile une désinformation permanente sur des projets de loi dans l’air comme Création et Internet, selon lesquels il faudrait en vrac :

  • tuer tous les réseau wifi ;
  • fliquer tous les internautes en créant des milices légalisée faisant appliquer l’exercice d’un droit privé (comprenez servir l’intérêt de sociétés privées) ;
  • interdire l’utilisation de logiciels non certifiés par un organisme administratif ;
  • saisir des disques durs d’internautes sur simple suspicion et sans aucune preuve tangible autre qu’une adresse ip et une adresse mac (toutes deux falsifiables);
  • couper la connexion des internautes suspectés d’avoir télécharger un mp3 ;
  • tuer le logiciel libre a cause du p2p et changer les termes de la licence GPL ;
  • créer un internet soviétique en tuant son modèle ouvert … j’en passe et des meilleures

La SACD a donc refait son site web en utilisant TYPO3, un excellent système de gestion de contenu, voir un framework, open source. C’est assez amusant quand on connaît la conception de la création et de l’internet vue par Monsieur Rogard. Selon son courrant de pensées, Internet nuirait à la création, ce qui ne l’empêche pas d’utiliser l’un des symboles de la création issue de l’Internet qu’il souhaite par ailleurs voir mourir.

Est-ce un choix économique (ne pas payer de licence) ? Est-ce un choix technique (merde, le logiciel libre ça marche!) ?

La SACD a t-elle fait une donation pour encourager la création sur ce logiciel libre ?

En choisissant un logiciel libre est-ce que cela veut dire que la SACD n’encourage pas la création, ou tourne le dos à l’innovation au grand dam de l’AFDEL, en ne payant pas de licence logicielle.

… En outre, je crois me rappeler qu’il existe une extension bittorrent pour Typo3 … ne faudrait il pas en toute logique interdire Typo3 ?

C’est toujours un grand bonheur de voir des croisés de la défense « des oeuvres de l’esprit » diffusées depuis 20 ans sur un support ridicule, périssable et « DRMisé », utiliser une oeuvre de l’esprit que par ailleur ils veulent exterminer.

Le mécénat de Microsoft avec l’Etat Français avait bien une contrepartie

Il s’agit d’une opération de lobbying sauce Microsoft sans précédent à laquelle l’administration Sarkozy à foncé à tête baissée annonçant déjà une splendide gabegie de l’argent public. Brutalement, voilà que Bercy cherche à imposer les formats propriétaires de Microsoft à l’administration française

Le Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI) est au centre de l’affaire, ce référenciel commandité par la DGME (Direction Générale de Modernisation de l’Etat), serait donc devenu une urgence alors qu’il était bloque depuis octobre 2007. Méthodologie, formats de fichiers et choix logiciels sont les trois points autour desquels s’articule le RGI.

Marc Meyer, Chef de service « Développement de l’Administration Electronique » de la DGME, a reconnu dans une communication interne le 16 avril 2008 que le blocage était directement lié à un gros défaut de conception du RGI : le seul format bureautique accepté était OpenDocument (ODF, norme ISO 26300). Exit Microsoft et sa suite Office 2007, utilisant le format Office OpenXML. Inacceptable pour l’éditeur américain… qui finance peu ou prou tant de partenariats para-publics (notamment dans l’éducation nationale) et était, il y a peu encore, dirigé par le seul chef d’entreprise reçu en chef d’Etat en France.

… comprenez simplement que comme Bill Gates donne de l’argent à l’Etat français, ce dernier lui doit évidemment de lui confier ses contrats et donc de lui acheter les solutions équivalentes à ce qui ne coûtait rien à l’état. On a donc bien du mal à occulter cette manipulation que nous avions pourtant annoncé sur Toonux.org et que ne nous surprend même pas. Ce qui nous surprend plus en revanche, c’est la docilité avec laquelle l’administration s’execute …

La Commission Européenne a d’ailleurs lancé une enquête sur les conditions douteuses de vote qui ont permi au format de Microsoft d’obtenir récemment une certification ISO, on se souvient que malgré ses positions initiales (contre), l’AFNOR s’était finalement abstenue ouvrant ainsi la brèche… un revirement de situation fort suspect.

Lire la news sur CIO-Online

Hardy Heron : découverte de la dernière version alpha d’Ubuntu

Bluetouff desktop ubuntuEt hop passage de Gutsy à la dernière version alpha d’Ubuntu, la Hardy Heron alpha 6. Oui je sais, ces noms d’oiseaux sont débiles, mais puisque c’est la tradition on va s’y plier, de toutes façons cet OS a de sérieux arguments autrement plus importants que ses noms de codes. Si vous ne connaissez pas encore Ubuntu, voici ce qu’il faut en savoir au niveau des versions et du support :

Ubuntu , comme OpenBSD sort tous les 6 mois. Ubuntu offre une version LTS de son OS : (Long Term Support) ce qui permet aux professionnels d’envisager des déploiements sachant que la version LTS sera supportée par Ubuntu et surtout maintenue (correctifs de sécurité, petites améliorations … vous ne serez pas en reste). La Hardy Heron : version 8.04 LTS prévue pour avril 2008 sera maintenue par Ubuntu jusqu’en avirl 2013 pour sa version server et jusqu’en avril 2010 pour sa version Desktop. Dans ces conditions, vous comprenez donc aisément que les choix faits par la Gendarmerie Nationale ou par l’Assemblée Nationale sont loins d’être dénués de sens même si chez Mandriva on peste de ne pas avoir opté pour un Linux plus franchouillard)

Attention, cette opération n’est pas recommandée si vous débutez sur Linux, il vaut mieux dans ce cas patienter jusqu’à la version finale. De mon côté j’ai pour habitude de ne pas utiliser le partitionnement automatique suggéré par l’installation standard d’Ubuntu et d’isoler mes partitions /home et /etc afin de ne pas perdre mes données et surtout mes précieux fichiers de configuration en cas de drame. Voici donc comment je m’y suis pris :

J’édite le sourcelist afin de lui expliquer quelles sont mes intention : ici taper dans les nouveaux répository de la Hardy :

$ gedit /etc/apt/sourcelist
Je fais un petit ctrl+f sur le mot gutsy (la version courante) et je décide de remplacer toutes ses occurrences par « hardy »

Je sauvegarde et je lance ensuite un petit aptitude update … tout simplement

J’ouvre l’outil graphique de mise à jour qui m’indique qu’une nouvelle version est disponible et que je peux lancer mon dstupgrade … grosses mise à jour, plus d’un giga de paquets téléchargés, l’opération prend au total chez moi 40 minutes mais cette opération peut varier en fonction de votre débit bien évidemment.

Opération réussie sans dommages collatéraux. Je dois bien avouer que j’étais un peu circonspect. Mais bon comme on approche de la version finale qui est prévue pour le mois d’Avril 2008, j’ai tablé sur le fait qu’elle était quasi parfaitement stabilisée. Bingo, je n’y perds vraiment pas au change à quelques petites choses un peu frustrantes mais contournables. Voici le bilan actuel :

  • un système de fichier bien plus réactif, un gnome qui semble doppé
    un nouveau kernel, le 2.6.24-12
  • Apparition de PulseAudio pour le demon de son
  • Intégration de nouvelles applications comme Brasero pour graver des CD et DVD, du célèbre client bittorent Transmission, un nouveau calendrier intégrant le world clock applet, un très bel outil graphique de visualisation des performances, …
  • Un firefox 3 beta 4 … super mais c’est un peu ce qui m’a le plus embêté, l’addon webdevelopper n’ayant pas encore été porté et la procédure d’upgrade m’ayant cassé Iceape j’ai du lancé un petit apt-get autoremove afin de pouvoir installer seamonkey dans de bonnes conditions. Et comme seamonkey fonctionne à la perfection et supporte mes addons cheris (y’en a plein pâr là : https://addons.mozilla.org/en-US/seamonkey/browse/type:1/cat:all?show=50 donc … pas de problème. Seule petite ombre au tableau mais qui personnellement ne me dérange pas outre mesure : l’installation du dictionnaire français me revoit une « unexpected error » ..; ce genre de message à la microsoft un peu débile qui vous dit que l’erreur est « inattendue » … vous croyez une expected error serait vraiment une erreur vous ?

Voilà ce que l’apt-get autoremove a viré chez moi afin de permettre l’installation de Seamonkey

g++-4.1 gnome-bin gnome-libs-data libart2 libblas3gf libfaad2-0 libgfortran2
libgnome32 libgnomesupport0 libgnomeui32 libgnorba27 libgnorbagtk0
libmp4v2-0 liborbit0 libstdc++6-4.1-dev libsuperlu3 libungif4g tmw-data

Concernant firefox3 beta4 c’est une assez bonne surprise, relativement stable pour une béta, bien plus rapide que son grand frêre, il ne lui manque vraiment que la compatibilité de certains addons qui ne tardezront pas de se mettre à la page, on peut donc être confiant.

Vous pouvez découvrir toutes les nouveautés de la Hardy Heron ici : http://www.ubuntu.com/testing/hardy/alpha6

En ce qui me concerne, la Hardy Heron est bonne pour le service, je suis très heureux d’avoir réalisé cette mise à jour, il y a un gain évident en performances. Une petite frayeur au premier reboot : le demon de son ne fonctionnait plus (il a lui aussi subit un lifting pendant l’upgrade… une petite mise à jour, l’installation du package linux-386 et un reboot plus tard tout était revenu dans l’ordre. Ca commence donc a sentir très bon pour cette nouvelle édition d’Ubuntu qui en configuration desktop mérite son succès… simple convivial, performant et doté de plus en plus de fonctionnalités qui commencent à) faire de l’ombre à OSX auquel on le compare souvent.

Une impression de performances, une stabilité quiest déjà là, un desktop 3D assez stabilisé avec une nouvelle version de Xorg … cependant, contrairement à la kubuntu 8.04 qui accueillera KDE4 on ne notera pas de révolution sur cette version.

Rien ne vous empêche d’installer kde depuis les repository d’ubuntu, ça fonctionne très bien.

Plone3.1 est disponible en version béta

logo1.jpgPlone est un système de gestion de contenu professionnel écrit en langage Python. « Professionnel' », ça veut dire en clair qu’il dispose de fonctionnalités avant tout tournées vers les professionnels, à mi chemin entre sytème de gestion de contenu et framework permettant le développement d’applications métiers, il offre des conforts que l’on retrouve dans aucun autre CMS écrit en PHP puisqu’il s’appuie sur un socle applicatif robuste et ultra riche, Zope.

Je dois avouer que depuis la sortie de Plone3, j’attendais impatiemment la sortie de Plone3.1, même si grâce à Trollfot, j’ai pu avoir plus qu’un avant goût de ce qui manquait à plone 3.0.

Plone 3.1 est une version de maintenance qui vient corriger quelques bugs mineurs mais qui apporte surtout son lot de nouveautés, plus de portlets, des fields supplémentaires : le field image pour les portlets (les petites boites autour de la zone de contenu) faisait cruellement défaut mais grâce à StructuredDocument je pouvais déjà jouir de cette indispensable fonctionnalité.