Dans la tête d’un Apple Fan Boy, et de l’inutilité de chercher à argumenter

Il y a quelques temps maintenant, j’ai blasphémé. J’ai osé émettre un commentaire sur l'(in)utilité d’investir 1200 euros dans un smartphone. Vous devinez probablement lequel. Je vais avoir la courtoisie de ne pas vous embarquer dans une lecture trop longue en vous le confirmant : oui c’est un énième troll Android vs Apple. Tout est parti d’un post d’un pote sur un réseau social bien connu (NB : le thread a été supprimé). Venant du monde Android, il est passé sur un iPhone X. Les 12 premières vagues d’Apple fan boys (AFB) le félicitant passées, ivre, je poste un avis un peu plus critique sur Facebook (oui, j’ai blasphémé, par deux fois et j’expie). Cet avis, que j’ai eu le malheur d’argumenter un peu, se résumait en 3 points :

  • l’obsolescence programmée ;
  • la confidentialité douteuse ;
  • la fermeture.

Bref, on a un truc dont on peut parfois sortir, on y perd son intimité, c’est fermé et cher… à vue de nez, on parlerait presque d’une cellule pénitentiaire au tarif horaire d’une suite impériale au Ritz.

De l’obsolescence programmée

Mon postula est de partir du fait que l’on garde en moyenne un téléphone entre 2 et 3 ans⁽¹⁾, ce qui en fait donc un bien de consommation, jetable (ou recyclable). Qu’il s’agisse d’un téléphone coréen, (ex. un Samsung à 800 euros), chinois (de la marque que vous voulez, basé sur un chip Mediatek, Qualcomm ou un Kirin de Huawei plus ou moins récent) à moins de 300 euros, ou re chinois à 1200 euros mais avec une pomme « designed in the US » dessus. L’un des participants à la conversation, utilisateur d’iPhone convaincu, confesse lui même dans l’un des commentaires qu’il change d’iPhone tous les deux ans et qu’il revend son smartphone à 50% de son prix d’achat. Il existe plusieurs facteurs pouvant expliquer cette durée de vie relativement courte (ne vous souvenez vous pas avoir conservé votre Nokia 3310 4 ou 5 ans ?) :

  • Un smartphone est plus fragile que nos anciens GSM (écrans plus grand, composants internes plus nombreux, plus petits et donc globalement plus fragiles) ;
  • le smartphone est devenu un objet hype (presque) sans distinction d’âge, que nous avons intégré dans notre quotidien, et comme tout doudou numérique accessoire de mode, on est souvent facilement tenté d’en changer. J’ai même eu vent de personnes capables de faire la queue pendant des dizaines d’heures devant un pomme’store pour être le premier à tenir le Saint Graal entre ses mains. Une curieuse pratique que l’on ne retrouve pas (encore) dans le monde Android… faire la queue pendant des heures pour se faire soulager de 1200 euros, seul Apple y parvient.
  • on ne va pas se le cacher, ce qui tire par le haut le « besoin » de ressources en terme de puissance CPU, GPU ou de RAM, ce n’est pas le fil d’actualité, la météo, les emails, les MMS ou passer un coup de fil à tata Jacqueline… les jeux et autres applications gourmandes en ressources (comme se transformer en caca emoji dansant), sont rarement indispensables au quotidien pour une immense majorité des utilisateurs. Que ce soit chez Google ou Apple, on aura une tendance naturelle à optimiser son OS  pour une architecture à venir, pas même encore commercialisée, peu importe si ça rame un peu sur une configuration qui a 18 mois⁽²⁾.

De la confidentialité douteuse

Un AFB vous le jurera, Google c’est le diable (jusque là on est sensiblement sur la même ligne), mais Apple ça c’est le bien, parce que Apple lui il respecte ta confidentialité, ne récupère aucune données personnelles. Évidemment, un AFB a rarement conscience de l’écosystème qui gravite autour de son jouet, notamment les développeurs d’applications qui sont eux friands de données biométriques puisque je cite « Apple n’a pas ces données et ne les partage puisque tout est stocké crypté dans mon iPhone« … ben voyons. Comme l’écrit le Washington Post, non seulement Apple accède à vos données biométriques quand vous vous transformez en caca emoji qui danse le twerk, mais en plus de ça, il les partage avec des développeur tiers.

Il existe cependant une différence notable entre les approches de Google et d’Apple. Le premier est un aspirateur à données personnelles qui est logiquement tenté d’en faire commerce et qui en tire la majeure partie de ses revenus, le second dont le core business est concentré sur le hardware et qui est en toute logique moins tenté de faire commerce de ces données personnelles, et depuis Siri, biométriques. Sauf que tout ça, c’est de la théorie. Si Google en assume la pratique, du côté d’Apple, ce sont les développeurs d’applications qui sont tentés d’exploiter ces données. Vous vous souvenez l’écosystème. Pire, ces écosystème, bien que concurrents, sont intimement liés. Et soyez en convaincus : toutes les erreurs que fait l’un, l’autre les fera (et les amplifiera)

Car oui… toi aussi utilisateur Android tu auras un jour ou l’autre un smartphone coréen ou chinois qui te transformera en caca emoji qui gigote sur ton écran, toi aussi tes données biométriques seront partagées (ou vendues) à des développeurs d’applications tierces. Et toi aussi AFB, tu te feras aspirer plein de données personnelles par Google. Ah non, pardon, ça c’est déjà le cas. Quel est le dernier iPhone n’utilisant pas au moins un service Google que vous avez croisé vous ?

Les deux stratégies, d’apparence bien distinctes, convergent miraculeusement sur un point : vos données personnelles. L’un introduit toujours « l’innovation hardware du siècle » qui va créer une brèche que son propre écosystème et que le second exploiteront. Grâce à nos deux frères « ennemis », nous arrivons à cette époque charnière où vos données de géolocalisation, de santé, biométriques, politiques ou sexuelles s’entremêlent dans les tuyaux et finissent toujours par copuler dans le cloud de l’un ou de l’autre, pour être cédées à des tiers qui les referont copuler dans un autre cloud avec d’autres données… bref ils vécurent heureux et eurent beaucoup de big data.

De la fermeture : cachez ce code libre et ouvert que je ne saurais voir, c’est pour votre sécurité

Il existe autant d’AFB que d’utilisateurs, je n’ai pas spécialement envie de rentrer dans une catégorisation insultante pour les uns et les autres, on va dire que c’est généralement un utilisateur qui n’aime pas ou n’a pas le temps d’administrer correctement et de comprendre en profondeur son système d’exploitation. Comme sur tous les OS, il y a des gens qui aiment avoir une compréhension intime de leur système, d’autres qui pensent avoir cette compréhension intime et enfin encore d’autres qui s’en cognent et qui veulent que ça fonctionne quand ils cliquent partout. Et quand un AFB se délecte à railler un Android, GNU Linux ou un Unix libre, vous pouvez être convaincu qu’il s’agit du second type d’utilisateur, celui qui a un copain qui bosse chez Kaspersky (et un beau frère flic).

L’argument avancé qui m’a laissé pantois est un grand classique d’il y a 15 ans : « un code source accessible à tous, oui une passoire quoi« … Et oui, en 2018, il y a encore des personnes qui sont convaincues qu’un OS libre ne peut pas être un OS sécurisé. Ignorance étant mère d’absurdité, on saupoudre avec le bon mot emplis d’assurance qui tue « la preuve regarde tous les antivirus qu’il y a sur Android« .

Alors attention démonstration (sans parler du paramètre de criticité) sur le sempiternel troll « IOS c’est plus secure qu’Android » :

Vous allez voir, ici c’est encore plus flagrant

L’open source, hérésie sécuritaire ? Vraiment ? Mais dans ce cas, pourquoi l’immense majorité des architectures critiques tournent sur des OS libres (avec une immense majorité de GNU Linux) ? Pourquoi quand un AFB appelle tata Jacqueline il a 99% de chances que son appel soit routé par GNU Linux et non par Windows ou OSX ?

⁽¹⁾ Selon une infographie de l’UFC-Que Choisir datée de juillet 2016, les 67% des utilisateurs qui disposaient précédemment d’un smartphone, une majorité a déclaré en avoir changé au bout de 3 ans. NB : depuis la déferlante des smartphones chinois low cost, ce durée de renouvellement pourrait tendre à être revue à la baisse… ou pas. Les prochaines études risquent d’être intéressantes.
⁽²⁾ Toujours selon l’infographie de l’UFC-Que Choisir, 31% des personnes qui avaient renouvelé leur smartphone l’ont fait pour des raisons liées à ses performances et/ou pour acquérir de nouvelles fonctionnalité comme la 4G.

 

Du troll Google vs privacy

Suite à ce billet dans lequel je m’insurgeais contre les positions de deux blogueurs, j’ai eu quelques échanges assez vifs, particulièrement avec l’un d’entre eux, Nicolas Jegoun. Ce dernier a cru bon d’en rajouter une couche me reprochant mon manque d’argumentation dans le billet sus-mentionné, un comble quand on lit ses arguments. Il a cependant pris le temps de coller mon texte dans un éditeur pour compter le nombre de caractères de mon billet en omettant visiblement de le lire comme il l’avoue implicitement dans un troisième billet répondant à l’article de Ju.

Vu que mes commentaires sur son blog semblent se perdre, je vais lui répondre ici, en prenant soin cette fois ci de ne pas poser de lien vers ses billets qui appellent cette réponse, attendu qu’il me reproche de lui envoyer « ma meute »… et oui chers lecteurs, pour ce monsieur, vous êtes une meute. Un meute qui a eu l’affront de poster à tout casser une quarantaine de commentaires, le reste étant ses réponses. Une réaction qui n’est pas sans me rappeler une certaine 3M

De l’art de bien troller

Cher Nicolas, quand on se lance dans un troll, il y a quelques règles à observer.

La première, c’est de savoir avec qui on troll. Je te montre comment on fait, tu vas voir c’est pas extraordinairement compliqué, même pour toi qui a un blog nommé « aubistrogeek.com » qui tient visiblement plus du bistro que du geek. On commence par se rendre sur l’objet du troll, google.fr par exemple, puis on fait comme ça. Ça va ? C’est pas trop technique jusque là pour toi ? Je ne t’ai pas encore perdu ?

La seconde règle pour bien troller, et là encore c’est du bon sens, c’est qu’il faut être au moins deux pour établir ce que l’on va qualifier de dialogue trollogène. Le dialogue trollogène n’est en soi qu’une variante de ce qu’on appelle communément un dialogue. Il répond donc aux mêmes règles, ce qui implique qu’avant de répondre à un truc, tu lises le texte appelant ta propre réponse. Dire qu’on l’a fait ne suffit pas, il faut le faire, et attentivement, ce qui nous amène à la troisième règle.

Troisième règle… attention cette fois on rentre dans les trucs un peu complexes, on va causer web. Tu tiens un blog, donc tu as peut être vaguement entendu parler d’un truc qui s’appelle « Lien Hypertexte ». Ils sont assez compliqués à utiliser, on les repère généralement dans un texte car ils sont pas de la même couleur que le reste du texte ou sont soulignés. Mais il existe un moyen super pour les repérer, quand on passe le curseur de la souris dessus, ce dernier change de forme ! Et tiens toi bien, si tu cliques dessus, tu arrives sur un autre texte, des fois même sur un site qui n’est pas celui que tu étais en train de lire !

Quatrième règle, quand on se voit opposer une foule d’arguments, documentés, réfléchis, par des personnes qui travaillent ces problématiques depuis des années, quand on paye des impôts pour financer un truc à la con qui s’appelle la CNIL… on prend un minimum de recul avant d’asseiner conneries sur conneries, au risque de se faire incendier par une « meute » impie qui a le toupet de t’expliquer que tu écris du caca, elle aussi avec foule d’arguments que tu balayes d’un revers de main. Mais tu le fais terriblement bien, à coup de tautologies épiques du genre « Le marché de la publicité ciblée va explosée avec les télés qui se transformeront en PC »… t’es dans le marketing toi non ?

Cinquième règle : éviter de prendre les lecteurs pour des cons pour masquer sa propre inculture avec ce genre de phrase : « Le billet d’Olivier est bien trop technique pour intéresser le grand public. Donc la description des moyens techniques ne sert à rien. Quand j’ai fait un billet en montrant l’historique de mes recherches Google, j’étais sûrement plus efficace. » Ce au risque de se faire ridiculiser lors du concours de quéquettes qu’il implique. Pour ta gouverne cher Nicolas, Reflets.info qui est le site sur lequel j’officie le plus, a accusé le mois dernier plus de 300 000 visiteurs uniques qui se sont par exemple passionnés pour le dossier Amesys en Lybie, ou BlueCoat en Syrie. Nos publications sont régulièrement reprises dans des médias mainstream, et les gens que tu juges trop cons pour nous lire sont au final de l’ordre d’un nombre à 7 chiffres. En outre il se trouve que c’est justement sur ce site que ce que tu acquiesces béatement en commentaire à l’article de Ju a été révélé, par mes propres soins plusieurs mois avant le Wall Street Journal… Un truc que tu aurais d’ailleurs pu trouver par tes propres soins en observant la règle 3 du présent manuel de l’art de bien troller for dummies, celle relative aux liens hypertextes.

Sixième règle : pour paraitre sérieux, éviter l’axe du bien contre l’axe du mal et avancer soi même des contres arguments. A ce titre, tu dois bien te douter que je suis le premier à utiliser Google, et certainement plus intensivement que toi. Je suis un utilisateur de Google Music, je « joue » pas mal avec Android, je suis un petit rat des Google labs, j’utilise Google Apps… j’en passe et des meilleures. Ceci fait, théoriquement, de moi une personne, mais je peux me tromper, plus disposée que toi à savoir de quoi elle parle. Si on ajoute à ça que tu avoues même dans ton premier billet ne pas lire les conditions d’utilisation des services de Google, on commence, forcement à se demander pourquoi tu la ramènes. Mais ce n’est pas tout, et celle ci est pour Thierry… Si j’ai effectivement une certaine expertise, je la mets à disposition de mon engagement, et ce dernier, il se situe plus du côté activisme que de « l’Etat ». Car oui cher lecteur tu ne le sais pas mais ton dévoué serait selon certains à la solde de l’État qui me manipulerait ou pire, me paierait pour semer la peur ! Il y en a qui doivent se fendre la poire à la DCRI. Je vais vous décevoir tous les deux, mais non, je ne suis pas « payé par l’Etat pour vous faire peur« , une simple recherche vous le confirmera, voir règle numéro un si vous ne savez pas comment faire. Puis bon, c’est pas comme si vous étiez les premiers à porter ces accusations risibles (vous êtes lecteur du Figaro ?’), j’ai en vrac eu droit à « agent de la DCRI », « Agent de la CIA », et « agent du Mossad », quand je ne suis pas accusé d’être un salafiste voulant renverser le beau régime démocratique syrien (tu es dispensé Nicolas ce dernier lien est trop technique pour toi il pourrait te donner des maux de tête). Bref avec tout ça j’en accumule des points retraite ! En outre c’est assez amusant de se faire traiter de parano et de vous lire partir tous en sucette sur « ouais l’Etat sait tout de nous, moi je fais plus confiance à une entreprise privée comme Google qu’à l’Etat« … c’est totalement ridicule et je vais y revenir dans la seconde partie de mon billet que je n’aurais pas eu à écrire si Nicolas n’avait pas mystérieusement égaré mon commentaire.

Septième règle relative au déni et à la mauvaise foi : des gens qui sont venus commenter ton billet t’ont fait remarquer ta mauvaise foi ponctuée d’éructations du type « ça prouve rien » « ton argument c’est de la merde » « j’attends toujours qu’on m’apporte des preuves » etc… Lorsqu’on te pose un commentaire répondant aux exemples que appelles, on évite de le censurer. La raison en est simple, c’est que ça se termine, de fait en billet, avec une visibilité bien plus importante qu’un commentaire. C’est toi l’expert SEO non ?

Revenons à Google

Ces précisions étant faites, nous allons maintenant passer aux exemples de débordements de Google relatifs à la vie privée.

Commençons par un débordement verbal d’Eric Schmidt qui a tenu les propos débiles que tu tiens toi même cher Nicolas. Le truc ‘est qu’en Europe et en France, il y a certaines lois. Là on te demande pas ton avis, on te demande pas d’être pour ou contre… c’est la loi. Il y a par exemple la CNIL que tu connais probablement au moins de nom. Il y aussi le code des postes et des télécommunications électroniques, mais il y a, surtout, un petit manuel poussiéreux qui s’appelle le code pénal. Alors il raconte quoi le code pénal à ton avis ? Il raconte, article 226-15, que :

Le fait, commis de mauvaise foi, d’ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d’en prendre frauduleusement connaissance, est puni d’un an d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende. 

Est puni des mêmes peines le fait, commis de mauvaise foi, d’intercepter, de détourner, d’utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications ou de procéder à l’installation d’appareils conçus pour réaliser de telles interceptions.

J’espère ce que ce jargon juridique n’est pas trop technique pour toi, je te le décode par charité chrétienne au cas où. Ça veut dire que violer les correspondances privées d’autrui c’est mal et que panpan cucul.

Et si tu te réfères à mon précédent article, tu sais quand j’emploie un mot savant, le « deep packet inspection » pour parler de Gmail qui se sert du CONTENU de ton message pour t’afficher des pubs… déjà c’est limite du viol de correspondance… mais pas vraiment puisque ça fonctionne sur base de dictionnaire de mots clés, en utilisant les MEMES DISPOSITIFS que les trucs que tu crains tant quand ils sont dans les mains de l’ETAT, pour procéder, en France, à des ECOUTES LEGALES, sur COMMISSION ROGATOIRE D’UN JUGE. Bah oui Thierry, nous on vit en France, on a des lois, et le BOPE ne déboule pas dans nos favelas en tirant sur tout ce qui bouge. On ne procède pas à des écoutes n’importe comment… bon ok, sauf Amesys des fois… ah non en fait ça leur arrive souvent.

Quand toujours dans le précédent billet je te parle de Google Screenwise et que tu juges bon de t’épargner un clic ici, puis que tu oses ensuite dire qu’on a pas d’argument « sérieux » et que tu ponctues par un « il est évident que ce type parle pour ne rien dire », ça nous laisse le choix entre la mauvaise foi, l’ignorance crasse, ou la bêtise. Dans ton cas il y a probablement un savant mélange des 3.

En clair, ta position à toi Nicolas, c’est de défendre qu’une entreprise privée utilise le même matos que Kadhafi ou Bachar El Assad utilis(ai)ent pour traquer les opposants et les tuer. Désolé, mais je trouve ton raisonnement d’une connerie sans borne cher Nicolas.

Continuons sur Google. Tu as probablement entendu parler de Street View, tu sais peut être qu’en Allemagne des villes et villages ont refusé aux Google cars censées prendre les vues l’accès à leur commune ? Tu sais pourquoi ? Regarde ça ….

Autre petit exemple de rien du tout pendant que tu as l’article 226-15 du code pénal en tête, il y a très longtemps de ça, sur ce même blog, j’avais remarqué un étrange manège d’une voiture autours d’un lieu sur lequel je déployais un réseau wifi, comme je sais encore reconnaitre une antenne wifi d’une antenne radio. Il était évident pour moi que cette voiture faisait un truc pas net avec notre réseau, passant et repassant. J’avais alors pensé à une association militant contre les ondes magnétiques. Et 2 ans plus tard… SURPRIIIIIIISE, on apprend que Google a intercepté « par erreur » des milliers d’emails et de mots de passe en wardrivant gaiement pour les besoins de Street View… C’est dingue non ?

Je vais aller plus loin avec la grande confiance que tu portes dans les entreprises privées américaines (ou pas), car je ne te l’ai pas dit, mais tout troll qui se respecte (et c’est la 8e règle) se solde tôt ou tard par un point Godwin. Le point Godwin est bien l’objet de ce dernier paragraphe. Il s’agit de l’histoire d’une petite startup, dans les années 30, qu’on appelait IBM. Ça se passe aux Pays-Bas, le gouvernement veut financer des lieux de cultes. Il cherche donc un moyen de recenser la population et tombe sur l’américain IBM qui lui informatise tout ça. Quelques années plus tard, les nazis débarquent. Ils sont tout contents, ils ont sur cartes perforées des fichiers qui vont leur faciliter la tâche dans leur oeuvre. Impressionnés, ces derniers contactent IBM… je te laisse lire la suite sur Wikipedia en te recommandant également la lecture du livre d’Edwin Black.

« Bon, je baisse pavillon. Après une bonne heure de recherches je n’ai pas trouvé d’exemple que Google ai essayé ou essaye de nous nuire intentionnellement. » disait l’un de tes lecteurs en commentaire. Et oui, c’est tout le problème, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Pour conclure, deux questions :

Qu’adviendra t-il quand les actuels dirigeants ne seront plus là et que le capital de Google sera disloqué dans une nébuleuse de fonds de pensions obscurs qui ne s’embarrasseront pas des considérations morales auxquelles l’entreprise se tient actuellement ?

Et si Google était la première agence de renseignement (non)gouvernementale américaine ?

Du troll velu à la vraie Gallaire

copyleft
Free as Free speech... not Free Beer

Le troll enfle, ça prend des proportions démesurées et pour tout vous dire, moi aussi ça commence à m’agacer, ça en cause partout sur les forums, même à la télévision aujourd’hui sur BFM entre autres… A l’origine de ce troll, Florent Gallaire, un jeune homme aux opinion politiques bien tranchées, qui, s’emparant d’une cause qu’il ne maîtrise visiblement pas tant que ça (la culture libre), est en train de porter sérieusement préjudice aux partisans du logiciel et de la culture libre en général.

Florent Gallaire, juriste spécialisé en droit du numérique, a unilatéralement décidé de diffuser sur son blog le dernier prix Goncourt « La carte du territoire » de Michel Houellbecq sous prétexte que ce dernier utiliserait des passages tirés de Wikipedia et donc sous licence Creative Commons. Son argumentaire est développé sur son blog, mais voilà, il y a comme un hic. Florent, qui n’a aucune légitimité ni sur l’oeuvre, ni sur les contenus libres de Wikipedia (il n’en est pas l’auteur et encore moins le conseil juridique des auteurs) a décidé de s’investir de droits de libre redifusion selon les termes de la Creative Commons by SA, arguant que l’oeuvre de Michel Houellebecq est de fait une oeuvre composite. Comme cette oeuvre contient des passages sous licence Copyleft, il en déduit que l’oeuvre de Michel Houellebecq est également Copyleft… un bien hasardeux raccourci. Je ne vais pas me lancer dans une explication sur la viralité des licences libres, le débat n’est même pas là, mais vous trouverez d’intéressants commentaires sur le beau, le grand, l’unique… j’ai nommé LinuxFR, qui, comme la tradition du vendredi l’y oblige, a abondamment commenté le troll servi sur un plateau d’argent par Florent Gallaire. Linux FR n’étant pas le dernier endroit en France ou les défenseurs du libre échangent, j’invite Florent à lire ces commentaire avec la plus grande attention, ou encore à se rapprocher de Benjamin Jean, de Veni Vidi Libri ou des excellents Antoine Moreau et  Mathieu des non moins excellents Artlibre et In Libro Veritas.

Bilan, Flammarion, l’éditeur,  va porter plainte et nous devrions assister à une issue qui me déplaît fortement, tant pour Florent qui me semble vraiment être dans l’erreur, que pour le libre qui aurait mérité une bien meilleure cause pour faire valoir sa légitimité devant les tribunaux français. Florent a à mon sens cherché une certaine visibilité pour sa propre pomme, sinon, il aurait simplement contacté les auteurs des textes de Wikipedia en question pour faire en sorte que ces derniers fassent, légitimement cette fois, valoir leurs droits.

Aujourd’hui c’est le site SurLeRing qui termine de m’achever en exhumant une vidéo de Florent Gallaire, vous allez voir, il va droit au but, atteignant son point Godwin en moins d’une minute, et pas qu’une fois, c’est un superbe combo. Je ne commente pas plus et  je vous laisse découvrir qui risque d’être le premier à tenter de faire valoir le libre pour autre chose que des logiciels devant la justice française, je ne saurai plus exprimer ma consternation… J’espère juste que Flammarion et  Michel Houellbecq n’assimileront pas la culture libre à ce débordement, et qui sait, que Flammarion, un jour, éditera une oeuvre dont l’auteur aura choisi délibérément une licence copyleft.


L’appel des Cordeliers
envoyé par Doumenge_Mistral. – Gag, sketch et parodie humouristique en video.

Troll de magnitude 8 sur l’échelle de Riester : Microsoft contribue au noyau Linux

Quand on cause d’interopérabilité, mon référent préféré c’est l’échelle de Riester, le rapporteur d’HADOPI qui expliquait que le logiciel de « sécurisation » (le mouchard en français dans le texte), ne saurait être intéropérable ni même gratuit parce que c’est « trop contraignant » pour ces pauvres éditeurs logiciels comme Symantec, Kaspersky, F-secure et consorts …

De là est née la fameuse échelle Riester qui a provoqué tant de secousses telluriques sur les bancs de l’hémicycle.

Et comme on cause bien d’interopérabilité, figurez vous que Microsoft va nous présenter ses contributions au kernel Linux à l’occasion du salon Solution Linux qui se tiendra à la Porte de Versailles du 16 au 18 mars prochain. Voici l’intitulé exact de la conférence :

Incroyable mais vrai : Microsoft contribue au code du noyau Linux : quoi, pourquoi, comment…

Le 16/03/2010 de 10H30 à 10H50 Salle EMERAUDE

Depuis ses premiers pas dans l’environnement Linux en 2006, Microsoft a multiplié les démarches afin de favoriser l’interopérabilité entre l’Open Source et l’ensemble de sa plate-forme. Centré sur les activités Linux, cette keynote décrira les différentes actions envers Linux. Des actions commerciales à la livraison de code au noyau en Juillet 2009 en GPL, Microsoft fait bel et bien partie du paysage Linux. Une excellente occasion de bien comprendre la stratégie, encore surprenante pour certains, de l’éditeur dans l’Open Source. Cet exposé sera mené par Alfonso CASTRO, Directeur de la stratégie Interopérabilité de Microsoft France.

Intervenants :
Alfonso CASTRO, Directeur de la stratégie Interopérabilité , Microsoft France
Tom HANRAHAN, Responsable de l’Open Source Technology Center, Microsoft.

Outre l’aspect fortement trollogène gradué à 8 sur l’échelle de Riester, il est intéressant de constater que Microsoft commence à construire une stratégie autour de l’Open Source, peut être un jour fera t-il du logiciel libre 😉

Allez magnéto Serge  (n’hésitez pas à monter le son, c’est vraiment ENORME) :

Linux fait régresser nos enfants !

helios-blogUn petit troll bien ficelé sur lequel je suis tombé la nuit dernière et qui a provoqué une avalanche de commentaires pour certains hilarants, jusqu’à des salariés de Microsoft qui se proposent d’aller installer Linux dans les écoles … Nous vivons une époque extraordinaire. Mais contrairement à Shelley the republican, le courrier adressé au blogger semble tout ce qu’il y a de plus réel, c’est d’autant plus consternant que cette femme est sensée éduquer des enfants. Enfin de notre côté, rions en 🙂

Note, il s’agit là d’une traduction faite un peu à l’arrache, les anglophones retrouveront le billet original et l’incroyable fil de commentaires associé ici : http://linuxlock.blogspot.com/2008/12/linux-stop-holding-our-kids-back.html

Je me suis donc permis de traduire ce mail d’une « institutrice » (pauvres gosses), envoyé au responsable du blog dont le crime est d’encourager à l’utilisation des logiciels libres dans l’enseignement et de distribuer des ordinateurs aux enfants défavorisés.

« ... j’ai surpris un de mes étudiants avec un groupe d’autres enfants attroupés autour d’un ordinateur portable. En regardant son ordinateur, j’ai vu qu’il faisait une démonstration à ses camarades. L’étudiant montrait les capacités de sa machine et distribuait des CD de Linux. Après confiscation des ces CD j’ai convoqué l’étudiant et c’est ainsi que j’ai appris l’existence de votre organisation.
M. Starks, je suis sûre que vous croyez fortement dans ce que vous faites mais je ne peux pas soutenir vos efforts et laisser ceci se répendre dans ma salle de classe. Je ne suis même pas sûre que ce que vous faites est légal. Aucun logiciel n’est gratuit et répendre ce genre d’idées fausses est nuisible. Ces enfants ont besoin de conseils adultes et de discipline.
Je conduirais mes investigations si le temps me le permet et je puis vous assurer que si je découvre que ce que vous faites est illégal, je vous poursuivrais en justice autant que la loi m’y autorise.
M. Starks, j’ai essayé Linux avec d’autres professeurs et je puis vous assurer que vos affirmations sont extrêmement exagérées et reposent sur des bases mensongères.
J’admire votre initatie pour fournir des ordinateurs aux enfants défavorisés mais fournir ces machines avec Linux pré-installé fait régresser nos enfants.
Nous vivons dans un monde dans lequel Windows est installé sur presque tous les ordinateurs et ce n’est pas en mettant un systèmes d’exploitation clownesque sur leur machines que vous aiderez ces enfants. Je suis persuadée que si vous étiez entrés en contact avec Microsoft, ils auraient été ravis de vous fournir d’anciennes versions de Windows, ainsi les ordinateurs que vous distribuez seraient utiles à ceux qui les reçoivent
« 

En une nuit, ce sont plus de 400 commentaires qui sont venus agrémenter ce post. La lettre ridicule de cette enseignante ne fait que confirmer les manques de formation de ces professeurs à ce qu’est l’informatiques de nos jours. Si nous semblons, en France, être préservés de ce genre d’idioties, c’est peut être que les enseignants sont globalement plus curieux des technologies libres qu’aux USA, et c’est tant mieux 🙂

TROLL : PHOENIX ou MultideskOS 2.0, Jayce sors de ce corps !

Nous sommes vendredi, le jour du Troll, et cette semaine c’est du lourd, du très lourd qui nous est tombé dessus, le projet PHOENIX, un nouvel OS que l’on ne peut s’empêcher de comparer à MultideskOS, a été initié par deux personnes dont une aime à expliquer la vie aux développeurs Linux et Windows qui sont « des gros nazes qui ne savent pas coder » ….

C’est TRES drôle et ça a d’ailleur fait son petit effet aussi bien sur PCinpact que sur LinuxFR. C’est le peut-être le buzz geek de l’année, ne le ratez surtout pas.

from windows.kikoolol.aero import GUI
from linux.kernel. import sur network
from multidesktopOS.ghost.of.jayce import troll


EDIT———————

Actaruss ayant effacé son post et comme on avait senti le vent venir, je vous propose de vous recoller l’intégralité ci-dessous, ce serait vraiment dommage de perdre une telle perle non ?

——————————————- DEBUT ————————————

Un ami et moi, nous avons décidé de créer un nouvel OS.

Phoenix pour « Environnement d’Exploitation Serviable Populaire Non Issu de linuX »

Popular
Helpful
Operating
Environment
Non
Inherited from
linuX

est le nom (temporaire ?) du projet.

Si vous avez une meilleur idée de nom ou d’acronyme pour Phoenix, n’hésitez pas, mais entre Phoenix et Cortex, nous tenons à garder ce genre…

Je ne peux vous garantir que ce ne soit pas un vaporware tant que le projet, débuté depuis 1 mois, n’aura pas prit plus d’ampleur, c’est à dire tant que nous n’aurons pas crée un site internet (prévu pour dans 1 à 2 ans environ, nos études nous bouffant pas mal de temps), et tant que la première version du noyau ne sera pas sortie.

Je place ce sujet sur le forum en vue de le faire fructifier.
Libre à un modo de l’épingler si ce topic prend de la consistance.

Le but de ce topic est une boîte à idées.

Postez ici toutes les reproches à Linux / Windows, et tout ce que vous aimeriez voir dans un OS.

Je ne mettrai rien de technique sur ce topic dans la mesure où je veux les idées de tout le monde, même celles qui semblent les plus bêtes et les plus simples.

Idée :

En gros :
Nous en avons marre des OS actuels.

– Windows est un système d’exploitation commercial fait par des gens pas super-bons en info, mais qui a l’avantage d’être tourné vers le néophyte qui n’y connaît rien. Commercial en somme.

Avantages
* Il est bien présenté, avec une interface graphique correcte.

* Il a l’avantage d’être simple d’abord.

* Compatible avec un grand nombre d’applications, et surtout avec les jeux.

* Euh… Il est beau.

* Il est beau, ça c’est sûr… Et… Euh… Euh…

Inconvénients
*Sécurité déplorable, puisque Microsoft fait du partenariat avec les boîtes anti-viri qui produisent elles-mêmes la majorité des viri. La sécurité ne sera donc jamais correcte pour des raisons commerciales, en dépit de tout ce que Microsoft a toujours raconté à chaque lancement d’un nouveau Windows.

* Il ne laisse pas de droits d’accès, il verrouille trop de choses (notamment les couches comme la 2, le réseau et Windows, c’est pas l’extase…).

* Les questions de priorité des comptes sont mal gérées, chacun débute sur un compte admin, ce qui est une très grosse erreur.

* L’installation du système est très incomplète, les questions posées et les composants installées et réglages devraient être bien plus nombreuses.

* Le système des DLL est catastrophique, chaque application place des DLL et des drivers n’importe où, ce qui abouti à la polution de system32 et de la base des registres (winrot)

* Le système de base des registres est un enfer, la configuration devrait être dispatchée dans des fichiers. (par exemple, chaque fenêtre devrait avoir son fichier de config avec taille, position, etc.)

* Désinstallation très mal gérée, elles sont souvent très sales, il faudrait un système qui se passe des installations. Il faudrait que le script des installations soit réutilisé pour désinstaller, et qu’il n’y ait qu’un dossier à supprimer.

La notion même d’installer un programme telle qu’elle est définie sous Windows est une hérésie informatique.

– Linux est un système d’exploitation de vieil informaticien, fait par des gens pas non plus super-bons en info (le C bas niveau est bien maîtrisé, mais le niveau de maîtrise du C++ et de l’ASM est catastrophique), mais qui a l’avantage d’être très modulable.

Défaut majeur : Il ne faut jamais taper dessus sur un forum, sinon on se fait latter les couilles. Mais si Linux était si bien que ça, il n’aurait pas que 1% de parts de marché.

Avantages
* Il a l’avantage d’être rapide, bien mieux pensé fondamentalement en terme de perf et de sécurité.

* Avantage des standards ouvert, créer un pilote est enfantin tant qu’on a les spécifications.

* Très bon système des gestion des paquets, pas de désinstallations sales, dépendance bien gérées.

* Bonne sécurisation des applis avec le système SandBox ou le fait que chaque application ne s’exécute que dans son dossier d’installation, pas besoin d’aller placer des DLL ailleurs.

* Pas de base des registres (enfin presque), le choix du « tout fichier » est excellent.

* Très bonne gestion des droits d’accès.

* Excellente gestion du réseau.

Inconvénients
* Sa modularisation est son plus gros défaut : Chaque application doit pouvoir tourner sous différentes distributions, ce qui pénalise son expansion auprès des utilisateur néophytes.

* Enfer des dépendances : Les dépendances aux bibliothèques selon les versions est un défaut énorme. Certaines applis ne tournent parfois que sous d’anciennes versions, ce qui oblige à downgrader son noyau…

L’entretient du système demande un effort de rétrocompatibilité à l’ensemble de la communauté.

* Il est incompatible avec les jeux (et qu’on ose se l’avouer ou pas, Wine reste une vieille daube pourrie qui fait très mal tourner les jeux, imparfaitement, lentement, et avec plein de bugs, et encore quand ils tournent. Même après 10 ans de développement).

* Pas de centralisation du panneau de configuration, chaque panneau de conf devrait être accessible depuis un seul endroit.

* Pas assez d’interfaces graphiques, personne ne devrait jamais avoir à bidouiller des fichiers de conf :

Un truc m’énerve sous nux :

Sous couvert d’un esprit communautaire, c’est en fait un énorme tas d’élitistes hypocrites qui se terre dans la communauté linuxienne, dans la mesure ou la moitié des programmes nécessitent la lecture d’une ReadMe de 30 Ko avant d’utiliser les progs en tapant des lignes de commandes. Puisque l’user a l’honneur d’utiliser linux, il doit se creuser la tête. Ce qui est intolérable.

Les linuxiens ont trop tendance à estimer que l’user doit être capable de bidouiller, ce qui empêche la pénétration du système dans le grand publique.

Que certains soient d’accords ou pas, la « ligne de commande pure et dure » est un concept archaïque et dépassé qui doit être abandonné si Linux veut progresser. Les programmes doivent être graphiques et intuitifs.

Et certains ne l’ont toujours pas compris…

Ce n’est pas à l’user d’aller à Linux, c’est à Linux de s’adapter à l’user.

Bref, à force d’utiliser Windows et Linux (et UNIX, et Solaris, etc.), nous avons finit par être dégoûté des deux.

Nous avons donc décidé de créer notre propre système d’exploitation qui sera un compromis entre les 2, il aura les avantages de Linux ET de Windows, et s’arrangera pour virer les défauts.

Le directeur principal du projet est ingénieur en informatique, en réseau, et en électronique, avec un master de maths. Autrement dit, appelez-le Dieu parce qu’il code comme un Dieu. Qui plus est, il a ses entrées chez Microsoft, donc il connaît bien Windows et les (coûteuses) connaissances de ses spécifications (notamment celles requises pour créer des drivers).

Quant à la motivation, elle évolue par accoups, c’est pour cela que le projet sera peut-être un vaporware… Tout dépend du temps que notre emploi-du-temps nous permettra d’y consacrer.

En ce qui concerne le devenir, le projet sera bien entendu open-source et gratuit. Une double licence permettant aux entreprises de réutiliser le code est à l’étude…

Si le projet mûrit, il sera sans doute confié à la communauté du libre.

En espérant qu’ils seront capable de l’entretenir correctement, à cause de la complexité du code notamment, qui ne sera pas accessible à n’importe qui, même si nous allons essayer de détailler et commenter au maximum.

Pour cela, un autre système de développement communautaire plus élaboré sera mis en place, avec des normes strictes. C’est pour cela que l’idée de développer notre propre langage de prog est né, mais là c’est un peu hard… A voir.

Car le développement à la Linux :
– « C’est bon, le code vous convient ? »
– « Non, moi je trouve qu’il faudrait un P au lieu d’un p ici »
donne un bordel monstrueux.

Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder le langage script Bash : J’ai rarement vu un bordel aussi énorme. C’est puissant, mais la clarté du langage relève d’une bande de trisomiques. Complètement illogique sur bien des points. Ce côté de Linux « bordel communautaire » est vraiment très agaçant.

Les bases :

Nous sommes conscient qu’il est impossible de réécrire un OS entier en partant de rien à 2.

Nous devrons donc reprendre des briques de Linux telles que l’interface graphique
(ext4, Compiz Fusion avec KDE parce que nous n’aimons pas Gnome, Firefox, Thunderbird, etc.), et il nous faudra sans doute y apporter notre contribution. Mais pour l’instant nous n’en sommes pas là.

Nous en sommes en tout début. Au bases des bases.

Après, nous reprendrons un maximum de composants afin de rendre le système le plus polyvalent possible.

La programmation :

La programmation des composants principaux sera faite en assembleur. Norme X86 standard et X64 (AMD64).

La plupart des bouquins d’ASM sont actuellement trop vieux, et l’ASM a évolué depuis.

Ce langage est notre point fort dans la mesure où nous le maîtrisons bien, ce qui est extrêmement rare parmi les informaticiens que ce langage fait fuir.

Nous avons remarqué actuellement, les capacité des processeurs sont sous-exploitées par rapport à ce qu’elles pourraient être. Nous avons donc voulu remédier à cela.

Cela devrait permettre d’accélérer le système d’un facteur allant entre 6 et 20. Donc très rapide (je ne sais pas si vous avez déjà fait de l’ASM mais en terme de perf, il n’existe rien de mieux (mais rien de pire à coder)).

Les parties ne nécessitant pas d’ASM seront faîtes en C++.

Le directeur du projet a émit l’idée de créer son propre langage de programmation pour le reste, mais nous ignorons si ce projet sera maintenu. Personnellement je ne pense pas…

Le compromis :

Le but de notre OS est de concilier les avantages de Linux et Windows.

Le noyau :

Pour l’instant, seul le boot est terminé.

Ca marche, et ça marche bien, vu qu’en assembleur, les choses vont bien plus vite. Cette fois, quand on vous dit que l’ordinateur va s’allumer comme une TV, ce sera vrai.

Pour la structure, nous avons opté pour une sorte de noyau hybride (dans le détail ce sera légèrement différent mais je ne ferai pas de technique sur ce topic).

Pour faire simple : Un gros noyau qui gère le principal (notamment répartir les tâches entre les micro-noyaux) et d’autres noyaux à côté.

Seul ce système nous permettra de concilier Linux et son monolithique modulaire, et Windows avec son nuage de services, le tout étant d’éviter au maximum le bordel de services de Windows, et le fait de devoir sans cesse recompiler son noyau sous Linux.

La principale particularité du noyau résidera dans le fait que, pour parler simplement, le noyau s’arrangera pour que chaque programme utilise toutes les capacités du CPU.

Le principe est identique à la compilation sur chaque machine proposée par feu-Gentoo.

Très vulgairement : Le noyau utilisera un fichier pour chaque type de processeur, et sur ce fichier seront mentionnées les instructions spécifiques aux processeurs ainsi que la transcription des jeux d’instructions de base afin d’utiliser ces instructions spécifiques.

C’est la tâche la plus complexe à mettre au point mais c’est en cours. Le plus difficile est de rendre les choses le plus limpide possible afin de permettre à d’autres de reprendre le travail.

Nous sommes catégoriquement contre le système de noyau Linux, à savoir le système modulable. Le manque d’unicité de ce noyau, le fait qu’il faille réadapter à chaque fois les paquets pour chaque distribution, est un frein majeur à l’expansion de Linux.

Nous pensons que s’il y avait UNE norme Linux et que toutes les applis Linux pouvaient tourner sur toutes les distribs, le système se développerait bien plus vite.

Le fait de ne (pas toujours) pouvoir réutiliser des paquets Debian sous Ubuntu n’a aucun sens. Le but est donc de faire un noyau performant et unifié.

Le noyau devra supporter des applications des 2 système nativement, Windows et Linux, c’est à dire sans émulation (pour Linux, seuls les paquets Debian et autres distribs majeures seront pris en charge).

Sécurité et droits d’accès :

Les comptes Administrateur et Utilisateur ne seront plus seuls.

Il est prévu de tout pousser à l’extrême en faisant 4 ou 5 types de comptes :

– Super-administrateur : Les droits seront supérieurs au « root » du linux actuel. C’est impossible me direz-vous, si vous répondrais-je, avec encore plus de commandes et des priorités totales, notamment sur le Hardware. Destruction de PC garantie pour les bidouilleurs.

– Administrateur : Tous les droits mais des interdictions pour les risques de destruction logicielle / matérielle

– Utilisateur : Compte normal. Interdiction d’installation / désinstallation. Le compte sécurisé.

– Enfant : Compte Utilisateur paramétrable à souhait sur le contrôle parental, les applis autorisées…
Au coeur du système dans la mesure où les enfants vont de plus en plus dans le cyber-world, et c’est pas toujours très bon.

– Invité : Le compte minimal.

Un passe pour l’admin sera demandé à l’installation. Le super-admin sera verrouillé par défaut et accessible que depuis l’admin. Après tout se fera depuis un compte utilisateur avec des élévations de droits requises.
Le système Linux en somme.
Certains applications pourront s’exécuter toujours en admin dès le démarrage, mais il faudra gérer ça de manière sûre.

Centralisation et Sectorisation :

Certains choses devraient être centralisées, et d’autre non.

Les applications ne devraient JAMAIS être centralisées, car elles proviennent de plusieurs éditeurs différents. Microsoft a fait cette erreur cruciale, Linux ne l’a (presque) pas faite.

Chaque application ne pourra donc s’installer que dans son dossier d’installation et pas ailleurs. Ou alors en ayant des droits de super-admin. Pas de composants placés ailleurs que dans le dossier d’installation.

system32 sera le répertoire de Windows et rien de plus, pas de DLL supplémentaire venant de DivX ou Real…
=> Pour l’instant, nous hésitons entre le fait d’obliger à copier chaque bibliothèques dans chaque dossiers d’applications, ou le fait de faire un fichier de configuration (par exemple pour les .exe, permettant de référ

encer les versions des DLL nécessaires).

Je pense que la première se fera, avec une possibilité copie automatique…

Les disques durs se font de plus en plus gros, donc copier un grand nombre de fois la même bibliothèque n’est pas tellement un problème…

Cela éviterait notamment les problèmes de rétro-compatibilité dus au vieillissement des applications qui ne supportent plus les nouvelles versions des bibliothèques…

Typiquement les jeux qui utilisent de vieilles versions de Direct3D ou DirectDraw… Ici, chaque application pourra s’exécuter dans l’environnement de son époque en ayant dans son répertoire une copie du DirectX correspondant…

A voir…

La configuration DOIT être centralisée, car il n’y a qu’une seule configuration, un seul PC. Il faudra donc 1 menu de config avec des interface graphiques pour tout.

Notamment afin d’éviter les conflits de raccourcis claviers, très chiants sous Linux…

Pour ce qui est des systèmes d’interface graphique, il faudra collaborer avec l’équipe de KDE / compiz-fusion… A voir…

La base des registres de Microsoft ne devrait pas être centralisée. Chaque clé de registre d’un programme devrait être dans un fichier genre .reg contenu dans le dossier de celui-ci.

Un équivalent de gestion du registre est à l’étude pour Phoenix, car il faudra forcément gérer cette plaie.

Drivers :

Support des pilotes des 2 systèmes nativement, avec en priorité le support des pilotes graphiques Windows.

Les pilotes Linux sont très faciles à créer, du fait de la limpidité des standards. Tant que l’on a les spécifications du matériel, tout fonctionne bien.

Les pilotes windows sont très chiants à créer, et il faut payer cher pour avoir les normes. Mais ils sont incontournables, surtout au niveau graphique.

Le fait est que Linux ne tourne correctement que sur du matériel standard. Il faudra donc remédier à cela.

Le prise en charge devra être effectuée sur les micro-noyaux parallèles à cause de l’évolution des normes.

Le support du plug and play, très mal géré sous linux, sera essentiel ici. Support du stockage de masse, des baladeurs mp3, et des téléphones portables.

Inclusion de drivers propriétaires obligatoire donc. C’est un frein pour certains linuxiens, mais pas pour nous.
Exécution sécurisée :

Contre les viri, il faudrait un système permettant d’identifier nativement un virus de manière heuristique.

Linux n’a pas le défaut des viri car les dépôts des packages sont bien protégés. Mais aller chercher des paquets ailleurs devient dangereux.

L’exécution d’un exécutable devra donc conduire à son analyse, et une sorte d’UAC devra prévenir l’utilisateur en cas de réalisation de certaines opérations dangereuses (pas de fenêtre ouverte, écriture dans le système, etc.), le tout conduisant à un % de probabilité de virus et à un avertissement.

Le tout étant de ne plus jamais avoir à utiliser d’anti-virus, de les rendre obsolètes, à moins qu’un type s’amuse à exécuter un virus en super-admin.

Gestion du réseau :

Celle de Linux sera conservée, bien meilleure. Il faudra faire quelques modules pour la compatibilité windows, mais rien de bien méchant.

DirectX et émulation :

La prise en charge des jeux vidéo est une nécessité aujourd’hui.

C’est chiant à dire, mais Windows ne reste n°1 du marché qu’à cause de 60Mo de DLL.

Il sera donc essentiel ici de prendre en charge directX, le support de toutes les versions jusqu’à la 11 devra être prévu sans devoir tout réécrire (en réutilisant les DLL de Microsoft).

De même, l’émulation des consoles devra être une priorité, des vieilles consoles jusqu’à la PS2 et XBOX.

C’est là que les micro-noyaux vont aider, notamment avec le support du noyau Windows.

Il faudra s’arranger aussi pour articuler les applications graphiques comme KDE/Compiz et les jeux vidéos sans avoir de conflits (style désactiver l’un quand on lance l’autre…), système à l’étude, idées bienvenues.

Chiffrement :

A l’heure où nous entrons dans les rêves d’Orwell avec des lois votées de plus en plus liberticides, il apparaît comme nécessité de créer des système sécurisés nativement.

à la clé

– Support du chiffrement de dossier

– Support du chiffrement de disques durs

– Support de plusieurs types de chiffrements via des modules

– Support des chiffrement multiples (selon la clé que vous entrez au départ, seuls certains fichiers seront visibles ou pas, permettant de cacher une partie de son disque dur, en cas par exemple de confiscation du PC par les autorités)

– Possibilité d’effacement d’un fichier par réécriture successive afin de le détruire complètement (les flics peuvent remonter jusqu’à 32 fois chaque clusters)

Les problèmes juridiques :
Nous avons décidé de nous passer des problèmes de licence. En effet, il existe des brevets sur le double-clique, sur le clique droit, sur la barre de progression…

Il est évident qu’un système libre compatible DirectX fera hurler Microsoft.

Nous avons décidé d’ignorer ce problème, estimant que les brevets étaient un inutile frein à l’innovation. Nous verrons en temps voulu…

Où ça en est :

Au début.

Pour l’instant, ce projet reste un ensemble d’idées.

Seules quelques milliers de lignes de codes ont été écrites, les prémices du noyau.

Cela représente bien peu de choses, mais il est indispensable de savoir où nous voulons aller.

Donc n’hésitez pas à balancer ce qui passe par la tête, tant que ça reste constructif.

Je répète que ces idées devront concerner le bas-niveau, pour l’interface graphique et toutes ces fioritures, on en est pas encore là.

———————————- FIN —————————————

Advocacy : Variation autour du sempiternel troll Windows vs Linux … from a user point of view

Les années aidant, mon jugement n’a de cesse d’évoluer sur la sempiternelle question qui n’en est plus une pour moi depuis bien longtemps : Windows ou Linux ? A lire les commentaires de certains, on constate que la mort de Windows va prendre un peu plus de temps que prévu, tant les utilisateurs d’ordinateurs sont désinformés, déformés, incités à consommer plus … sans pour autant chercher à « comprendre », souvent par manque d’intérêt ou feignantise. Il y a de nombreux arguments à rétorquer à ce genre de tirades (sur ZDNET au sujet du succès de la migration réussie de l’Assemblée Nationale vers Linux)

#17 - par POBSTAR - le 12/07/2008 sur Hum !!! Affaire d'État Raison d'État. Aucune transparence dans ce Canard, tout compte fait. Les députés n'ont pas le choix avec ce couteau sous la gorge et je vois mal dans les circonstances quelqu'un s'objecter. La France Leader de l'UE VS Le Reste du Monde. Quelle Coiffe de Coq encore une fois. En tout cas, ce n'est pas avec ça que les utilisateurs Monsieur et Madame tout le monde vont se sentir en confiance pour Linux. Étant donné que cet OS est valable uniquement pour des tâches dédiers de Bureau sans grand développement. Oui, je sais les Fanas Linuxisiens vont s'en donner à coeur joie en pub pour Aveugler et Gonfler le Ballon avec cette histoire de Patriotisme National à la DonQuichotte
1°- L’ignorance : ça fait dire des bétises dont on se mord souvent les doigts après une brève analyse de la situation, cependant, pour certains, l’ignorance et la peur sont tels qu’ils n’oseront jamais franchir le pas… souvent non par manque de confiance en Linux mais par peur d’avoir à reconstruire tout ce qui l’a été TRES laborieusement sous Windows (tâches qui auraient sûrement pu être accomplies avec plus d’aisance sur Linux … mais allez lui faire comprendre ça avec son point référent qui est Windows … sur lequel il faire faire 7 clics pour configurer les propriétés de sa connexion internet !). La réponse : contre l’ignorance, il n’y a pas grand chose d’autre à faire que de laisser le temps faire son oeuvre en comptant sur le fait que les générations futures seront plus instruites que les précédentes; Avant d’utiliser les logiciels libres encore faut il savoir qu’ils existent. Et dans les faits, peu d’internautes savent se servir d’un moteur de recherche.
Les peurs induites par l’ignorances peuvent revêtir de facettes multiples dont l’une des plus ridicules est véhiculée par des entreprises dont le business model dépend de la vente de licences d’utilisations. Ainsi il n’est pas non plus rare de tomber sur des posts qui fustigent Linux en le taxant d’un dangereux jouet de marxistes destiné à anéantir l’industrie logicielle… ne riez pas, il y a vraiment des gens qui pensent ceci !

2°- Les formats de fichiers usuellement utilisés : ils sont de moins en moins un problème, de nombreux éditeurs ont compris que l’interopérabilité n’était pas une option pour les professionnels, cette notion fait donc son apparition pour les particuliers qui importent chez eux formats, logiciels et méthodes de travail. Pour la bureautique traditionnelle, tout les équivalents libres existent et font beaucoup de choses mieux que leurs cousins non libres.

3°- Les jeux : derrière un « toutes les applications ne fonctionnent pas sur Linux », il faut souvent comprendre « World of Warcraft marche pas sous Linux »… quelques jeux sont portés sous Linux, et il existe surtout le moyen de continuer à jouer via des émulateurs. Cet argument est rarement mis en avant car peu de détracteurs de Linux osent avouer sur les forums aux discussions animées qu’ils passent 8h par jour sur un jeux. Ces derniers mettront plutôt en avant un mesquin « je suis obligé pour mon travail ». Dans les faits, peux d’emplois en France dépendent de l’utilisation de Windows, cependant à les écouter, c’est à croire que le plus grand pourvoyeur mondial d’emploi est Microsoft. Ce n’est évidemment pas le cas, mais là encore il faut lire entre les lignes quand un utilisateur vous explique ses principaux freins.

4°- Le manque de temps : cet argument est l’un des rares que l’on peut considérer comme sérieux uniquement s’il est mis en relation avec l’expérience d’un utilisateur. En clair, plus un utilisateur Windows est avancé dans l’utilisation de Windows, plus le temps d’apprentissage pour retrouver les mêmes conforts sous Linux sera important. Là encore un préjugé tombe puisqu’un utilisateur qui ne fait que consulter des pages web, lire ses mails et créer des document MsWord ou MsExcell est tout a fait capable de faire son apprentissage Linux en quelques minutes;

5°- Un certain snobisme mal placé qui tendrait à faire penser à un utilisateur que s’il ne paye pas son système d’exploitation, c’est que ce dernier est forcément moins bien que celui qui est payant… en clair il est plus communément admis qu’un Windows Vista avec plein de widgets, c’est forcément plus classe qu’un e17.

6°- Le support francophone : des très nombreuses documentations existent, elles sont également le fruit d’un travail collaboratif et communautaire. Elle sont souvent de très grande qualité. Ce qui choc souvent un novice sous Linux, c’est la différence qualitative des documentations entre monde libre et monde propriétaire; La documentation est vraiment une partie du process de la création d’un logiciel libre, il est très important car c’est souvent là que s’expriment des communautés de non développeurs.

7°- En toute dernière position, nous avons l’interface graphique .. en dernière position puisque si un utilisateur Windows vous dit qu’il est perdu sur Gnome ou XFCE, c’est en principe l’histoire de quelques minutes d’apprentissage et pas plus (sinon c’est l’obstacle numéro 1 son problème).

A contrario, il existe heureusement des raisons pour lesquelles un utilisateur Windows sera attiré par Linux, mais parfois (souvent) à son insu.

1°- Linux is sexy : faites une démonstration de Compiz à un utilisateur Windows, comparez le à l’interface Aero de Vista… Après un bon quart d’heure de « ooohhhh » et de « aaahhh », vous devriez le convaincre sans peine de faire joujou avec le cube 3d pour passer d’un desktop à l’autre. Passé le cap de l’ignorance, le tape à l’oeil, ça fait toujours son effet.

2°- La sécurité des données : de nombreux drames viraux ont eu raison des données de beaucoup d’utilisateurs. Réinstaller son système sans cesse est aussi très chronophage. L’absence de phénomènes viraux gênant sous Linux est l’un des arguments chocs de ce système d’exploitation.

3°- Des professionnels pour lesquels l’accès aux code source n’est pas une option pour conserver la maîtrise d’une application sensible.

4° Pour certaines utilisations bien précises, Windows n’a pas d’équivalents de certaines applications ou de certains pilotes sous Linux. C’est le cas pour certaines fonctionnalités wifi avancées, pour le code (le compilateur GNU a encore de beaux jours devant lui), ….
Les joujoux qui peuvent vous faire passer au libre sont nombreux. En matière de sécurité, audit et analyse Fonrensic, l’utilisation d’un Linux est une évidence.

5°- Les « Monsieur Jourdain » de GNU Linux : mêmes les plus réfractaires à Linux l’utilisent, le plus souvent sans le savoir, de manière transparente, Linux est au coeur de vos communications téléphonique (soit dans le téléphone soit dans les terminaux qui acheminent votre appel). Vous l’utilisez plusieurs fois par jour, sans a aucun moment vous poser des questions sur la fiabilité de cet OS. Un OS qui se fait oublier, c’est bon signe, ça veut dire qu’il fonctionne le plus souvent 🙂

6°- La curiosité naturelle de personnes plus versée dans l’internet ou l’informatique en général que d’autres

7°- La gratuité des nombreuses applications : ne plus passer son temps à rechercher des cracks sur des sites de warez russes sur lesquels on a plus de chances de récolter worms et trojans que cracks et serials valides … ça n’a pas de prix. Même plus besoin de se rendre sur un site web pour télécharger une application, un gestionnaire d’applications packagées s’en occupe pour vous ! Le gain de temps est considérable dans le cadre d’une utilisation quotidienne.