Brevet débiles : en 2009 ce sera la surenchère à la connerie :-) ®

Les américains n’ont pas le monopole des dépôts de brevets les plus niais… après Microsoft et le brevet sur le double clic, voici que les russes aussi s’y mettent en brevetant les smiley « 🙂 ». Ce qu’il y a de bien c’est que ça fait causer la presse, ce qui est moins bien c’est que ces gens peuvent très bien, un jour, faire valoir leurs droits… et d’ailleurs notre « entrepreneur » russe menace ouvertement de poursuivre les sociétés qui l’exploiteraient … comme nous voilà partis, il y en a peut être un qui va nous breveter un ASV kikoolol MDR xPTDR le mois prochain ?
Le plus génial dans tout ça c’est qu’il n’y a pas besoin d’inventer quoi que ce soit pour déposer un brevet aussi stupide, il suffit de bien le spécifier et de le déposer, et voilà c’est à vous, même s’il s’agit d’un plagiat éhonté, , vous pouvez faire des procès à la planète entière… Monde de m#@!%$

Créer son propre Facebook avec Elgg, un OVNI open source

elgg-adminElgg est un script open source qui vous propose ni plus ni moins de vous créer votre propre réseau social, à la Facebook. Un projet particulièrement ambitieux qui vise en fait à proposer un outil modulaire, complètement centré autour des utilisateurs, et regroupant déjà tout le nécessaire pour vous créer votre propre réseau social : blogs, social bookmarker, dashboard, rss dans tous les sens, créations de groupes en fonction des centres d’intérêts … Elgg est sûrement l’un des OVNI open source de l’année 2008.
Relativement simple à prendre en main, son interface est limpide et très complète, surement l’un des tours de force de cette application qui ne dérange pas pour reprendre et revisiter unes par unes les fonctionnalités qui ont fait de Facebook le succès que nous lui connaissons.
Encore un peu jeune, il ne dispose pas encore de beaucoup d’extensions ou de thèmes graphiques, gageons que cette situation ne durera pas longtemps.
Elgg nécessite cependant certains pré-requis pour l’installation. L’installeur n’avertissant pas l’utilisateur au bon moment quel répertoire ou fichier doit être ouvert en écriture pour qu’il puisse écrire son .htaccess et le settings.php, il vous faudra peut être allez créer ces derniers manuellement.
Elgg souffre aussi d’une de ses qualités, par défaut il produit des 3 propres et implique que le mode rewrite de votre serveur Apache soit activé, aussi vous aurez surement à éditer votre fichier Apache.conf pour modifier la directive

AllowOverride None

en

AllowOverride All

pour que votre .htaccess fonctionne correctement et que vous ne vous preniez pas une belle erreur 500 post installation.

Avec FluxBB, Elgg est l’application la plus séduisante sur laquelle je suis tombé cette année, à découvrir d’urgence si vous ne connaissez pas encore … les « nuke like » viennent de prendre un sacré coup de vieux. Gageons que Elgg devrait faire une entrée fracassante aux Packt CMS Arwards 2009 aux côtés de ténors comme Drupal, Plone ou Joomla

Linux fait régresser nos enfants !

helios-blogUn petit troll bien ficelé sur lequel je suis tombé la nuit dernière et qui a provoqué une avalanche de commentaires pour certains hilarants, jusqu’à des salariés de Microsoft qui se proposent d’aller installer Linux dans les écoles … Nous vivons une époque extraordinaire. Mais contrairement à Shelley the republican, le courrier adressé au blogger semble tout ce qu’il y a de plus réel, c’est d’autant plus consternant que cette femme est sensée éduquer des enfants. Enfin de notre côté, rions en 🙂

Note, il s’agit là d’une traduction faite un peu à l’arrache, les anglophones retrouveront le billet original et l’incroyable fil de commentaires associé ici : http://linuxlock.blogspot.com/2008/12/linux-stop-holding-our-kids-back.html

Je me suis donc permis de traduire ce mail d’une « institutrice » (pauvres gosses), envoyé au responsable du blog dont le crime est d’encourager à l’utilisation des logiciels libres dans l’enseignement et de distribuer des ordinateurs aux enfants défavorisés.

« ... j’ai surpris un de mes étudiants avec un groupe d’autres enfants attroupés autour d’un ordinateur portable. En regardant son ordinateur, j’ai vu qu’il faisait une démonstration à ses camarades. L’étudiant montrait les capacités de sa machine et distribuait des CD de Linux. Après confiscation des ces CD j’ai convoqué l’étudiant et c’est ainsi que j’ai appris l’existence de votre organisation.
M. Starks, je suis sûre que vous croyez fortement dans ce que vous faites mais je ne peux pas soutenir vos efforts et laisser ceci se répendre dans ma salle de classe. Je ne suis même pas sûre que ce que vous faites est légal. Aucun logiciel n’est gratuit et répendre ce genre d’idées fausses est nuisible. Ces enfants ont besoin de conseils adultes et de discipline.
Je conduirais mes investigations si le temps me le permet et je puis vous assurer que si je découvre que ce que vous faites est illégal, je vous poursuivrais en justice autant que la loi m’y autorise.
M. Starks, j’ai essayé Linux avec d’autres professeurs et je puis vous assurer que vos affirmations sont extrêmement exagérées et reposent sur des bases mensongères.
J’admire votre initatie pour fournir des ordinateurs aux enfants défavorisés mais fournir ces machines avec Linux pré-installé fait régresser nos enfants.
Nous vivons dans un monde dans lequel Windows est installé sur presque tous les ordinateurs et ce n’est pas en mettant un systèmes d’exploitation clownesque sur leur machines que vous aiderez ces enfants. Je suis persuadée que si vous étiez entrés en contact avec Microsoft, ils auraient été ravis de vous fournir d’anciennes versions de Windows, ainsi les ordinateurs que vous distribuez seraient utiles à ceux qui les reçoivent
« 

En une nuit, ce sont plus de 400 commentaires qui sont venus agrémenter ce post. La lettre ridicule de cette enseignante ne fait que confirmer les manques de formation de ces professeurs à ce qu’est l’informatiques de nos jours. Si nous semblons, en France, être préservés de ce genre d’idioties, c’est peut être que les enseignants sont globalement plus curieux des technologies libres qu’aux USA, et c’est tant mieux 🙂

Open Mesh Wifi : découvrez une nouvelle manière de déployer vos réseaux

Comme vous le savez si vous êtes un habitué de ce blog, j’affectionne particulièrement le projet Open-Mesh qui permet de déployer des réseaux sans fil sur de vastes zones de couverture, en répétant le signal d’une connexion xDSL de points en points.

Du coup nous avons décidé, chez Toonux, de monter un petit wiki sur lequel nous expliquons cette technologie, où nous vous présentons de petits howto pour faire vos premiers pas en tant qu’utilisateur ou administrateur de réseau sans fil maillé utilisant les technologies d’Open-Mesh. Nous avons même réalisé quelques traductions des documentation officielles du projet. Le but principal de ce wifi est de fédérer une communauté d’utilisateurs ou de développeurs francophone.

Vous pouvez découvrir ce wiki ici

Toute contribution étant bienvenue, n’hésitez pas à proposer vos howto si ce projet vous intéresse.

Linux : On a gagnéééééé !!

Rarement des insultes m’auront fait tant plaisir, je ne résiste pas à l’envie de vous recopier ici le commentaire de Gargamel2008, suite à un article de 01net sur la prochaine Ubuntu party.

Amis Linuxiens, nous sommes en passe de venir à bout du monde propriétaire et des brevets logiciels à en lire ce commentaire emprunt de lucidité et de poésie 🙂

Utilisateur de « Linux » = couillon

Posté le 29/11/2008 20:09:48 par Gargamel2008
Bande de merdes, vous ne comprendrez jamais pourquoi je vous méprise à ce point. Connards amers.

J’ai perdu mon job par votre faute, couillons. Vous tuez la créativité et l’innovation dans la technologie. Les développeurs de logiciels propriétaires, n’ont plus les moyens de se nourrir, ou même de se loger. J’en suis l’exemple même.

Le logiciel libre est le cancer de l’informatique, je le dis haut et fort, une fois pour toutes.

En 2008, ZDNet confond toujours Freeware et logiciels libres :(

Il y a des choses qui agacent comme ça … En me baladant sur ZDNet, je suis tombé sur l’immanquable téléchargement d’une distribution que j’apprécie particulièrement : Debian GNU/Linux 4.0 rev5 , un bref coup d’oeil sur la fiche me donne alors froid dans le dos. La ligne « Licence » affiche Debian dans la catégorie « Freeware ». Comment un site comme ZDNet peut en 2008 commettre ce genre de bourdes ? Qualifier le projet  Debian de Freeware est une insulte à l’open source, une insulte au GNU. On parle soit de Free Software, soit de logiciel libre, soit de logiciel open source, mais sûrement pas de Freeware messieurs (avec ce genre de raisonnement on pourrait presque reléguer la NetInstall à un shareware !)

Des applications de P2P sécurisées et anonymes sont déjà disponibles pour contourner l’HADOPI

Comme expliqué à mainte reprises, le Ministère de la Culture s’appuie sur un postulat de départ complètement stupide : une ip = un coupable

Seul problème : une IP ne peut attester de l’identité d’un téléchargeur. Pirate bay menace carrément d’inonder ses trackers bittorent d’adresse ip aléatoires de manière à fausser complètement le mécanisme de riposte graduée. Par ce biais les mails seraient systématiquement envoyés à de parfait innocents pour les fait qu’on leur reproche. Et tout le problème est bien là, les sociétés privées mandatées par les ayants droit que sont Advestigo, CopeerRight et consors ne peuvent qu’observer ce qui est observable.

Nous allons donc en toute logique assister à une migration massive des utilisateurs de réseau p2p classiques vers des applications préservant l’anonymat et introduisant la cryptographie lourde. Dans cette course à l’armement, les internautes ont une bonne longueur d’avance, d’une part avec les application de p2p déjà disponibles, mais aussi et surtout avec d’autres protocoles d’échanges de fichiers qui vont de la pièce joite email, à DCC, en passant par les newsgroups et les réseaux wifi maillés urbains. Voici 6 exemples d’applications déjà disponibles :

ANts P2P : Ants masque les ip et crypte la communication des échanges, il s’agit d’un projet open source hosté sur Sourceforge. Voir le site officiel

MUTE : MUTE dit s’inspirer du fonctionnement des colonies de fourmis pour « créer une intelligence collective ». Il n’utilise pas de liens directs pour les échanges, de cette manière, il contourne le plus simplement du monde le dispositif de l’HADOPI. MUTE est aussi Open Source. Voir le site officiel

Freenet : Freenet est un réseau informatique anonyme et décentralisé construit sur l’Internet. Il vise à permettre une liberté d’expression et d’information totale fondée sur la sécurité de l’anonymat, et permet donc à chacun de lire comme de publier du contenu. Il offre la plupart des services actuels d’Internet (email, téléchargement, web, etc.). Freenet a été créé suite à une inquiétude croissante à propos des libertés sur internet. ( source Wikipedia ) – Voir le site officiel

GNUnet : GNUnet est une infrastructure de réseau pair à pair sécurisé qui n’utilise aucun service centralisé ou de confiance (…) L’anonymat est obtenu par le fait que les messages envoyés par un pair ne peuvent pas être distingués des messages routés par ce même pair. Tous les pairs agissent en tant que routeurs et utilisent des connexions chiffrées avec une utilisation stable de la bande passante pour communiquer entre eux. GNUNet est, avec Freenet, surement le framework le plus prometteur. Comme son nom l’indique il est aussi open source. Voir le site officiel

WASTE : Encore un système client / serveur de p2p entièrement sécurisé et anonymisé, reposant sur une architecture distribuée, chaque noeud route le trafic, les liens sont encrypté grâce à Blowfish et les sessions sont authentifiées par une clef publique RSA. Il est open source et le projet est également hosté sur Sourceforge.

Zultrax P2P : Zultrax utilise le réseau GNUtella, la liste des features autour de la sécurité et de l’anonymat semble convaincante et suffit sans aucun problème à contourner les dispositifs de l’HADOPI, aucune information récoltée sur le réseau sécurisé de Zultrax, ZEPP, ne peut être exploitable.. Voir le site officiel

Solutions Linux 2009 : Microsoft va nous servir du Silverlight 2 ?

Il y a une époque pas si lointaine que ça où Microsoft pestait contre la licence qui a fait la gloire de l’open source : la General Public Licence, la qualifiant de « cancer » pour l’industrie logicielle. Aujourd’hui ce qui est sur, c’est que Redmond ne sait plus trop sur quel pied danser, la sortie de Silverlight 2 (le concurrent de flash signé Microsoft en est une illustration supplémentaire). Il commence à devenir évident qu’après avoir loupé un train, Microsoft va mettre le paquet pour s’imposer sur un pan de marché qu’il a laissé béant et dans lesquels Sun ou IBM se sont engouffrés. Et pour ça, Microsoft compte sur Silverlight 2 qui se démarque de flash par un point très important : il n’est pas compilé et les bots peuvent donc plus simplement indexer ses contenus. Mais voilà, présent sur 25% des machines dans le monde pour le moment, il va falloir se bouger pour arriver au même taux de pénétration que le Flash d’Adobe, et pour celà il va falloir taper tous azimuts : il y aura bien une version Linux et surtout, une partie du code pourrait se voir ouverte. L’intégration  à la plate-forme de développement Eclipse assuré par Soyatec garantissant même que le Silverlight PowerPack Control sera bien open source. Impensable il y a encore 5 ans, voilà Microsoft qui arrive dans le secteur de l’Open Source…. Et ce n’est pas sa première tentative. En France, au rendez-vous annuel des professionnels du libre, au Salon Solutions Linux, Microsoft a tenté sa première incursion il y a 4 ans en nous servant un immonde « shared source » qui n’a trompé personne. Comprenez « vous êtes une multinationale, vous êtes un Etat, voici le prix de la licence qui vous donnera le droit de voir le code source de notre application mais sûrement pas de le modifier … ». En 2008, après une année où il a boudé le Solutions Linux, Microsoft a fait profil bas sur ce même salon, passant d’un stand de 150m2 à un un stand de 3m2 … Deux fois plus petit que la taille moyenne d’un stand associatif, Microsoft avait il anticipé la crise 🙂 ?

Toujours est il que cette année, pour le Solutions Linux 2009, on commence à se douter de ce que Microsoft va nous servir… de l’animation vectorielle web avec un nouveau pluggin libre qui viendra pourrir un peu plus nos navigateurs pour communiquer avec un core serveur d’application propriétaire et des parties de code bien obscures… Silverlight n’est en rien la solutions libre miracle concurrente de flash que ce dernier veut nous promettre, nous devrons donc attendre encore un peu afin de disposer d’une technologies d’animation vectorielle adaptée au web et surtout 100% libre.

Advocacy : Variation autour du sempiternel troll Windows vs Linux … from a user point of view

Les années aidant, mon jugement n’a de cesse d’évoluer sur la sempiternelle question qui n’en est plus une pour moi depuis bien longtemps : Windows ou Linux ? A lire les commentaires de certains, on constate que la mort de Windows va prendre un peu plus de temps que prévu, tant les utilisateurs d’ordinateurs sont désinformés, déformés, incités à consommer plus … sans pour autant chercher à « comprendre », souvent par manque d’intérêt ou feignantise. Il y a de nombreux arguments à rétorquer à ce genre de tirades (sur ZDNET au sujet du succès de la migration réussie de l’Assemblée Nationale vers Linux)

#17 - par POBSTAR - le 12/07/2008 sur Hum !!! Affaire d'État Raison d'État. Aucune transparence dans ce Canard, tout compte fait. Les députés n'ont pas le choix avec ce couteau sous la gorge et je vois mal dans les circonstances quelqu'un s'objecter. La France Leader de l'UE VS Le Reste du Monde. Quelle Coiffe de Coq encore une fois. En tout cas, ce n'est pas avec ça que les utilisateurs Monsieur et Madame tout le monde vont se sentir en confiance pour Linux. Étant donné que cet OS est valable uniquement pour des tâches dédiers de Bureau sans grand développement. Oui, je sais les Fanas Linuxisiens vont s'en donner à coeur joie en pub pour Aveugler et Gonfler le Ballon avec cette histoire de Patriotisme National à la DonQuichotte
1°- L’ignorance : ça fait dire des bétises dont on se mord souvent les doigts après une brève analyse de la situation, cependant, pour certains, l’ignorance et la peur sont tels qu’ils n’oseront jamais franchir le pas… souvent non par manque de confiance en Linux mais par peur d’avoir à reconstruire tout ce qui l’a été TRES laborieusement sous Windows (tâches qui auraient sûrement pu être accomplies avec plus d’aisance sur Linux … mais allez lui faire comprendre ça avec son point référent qui est Windows … sur lequel il faire faire 7 clics pour configurer les propriétés de sa connexion internet !). La réponse : contre l’ignorance, il n’y a pas grand chose d’autre à faire que de laisser le temps faire son oeuvre en comptant sur le fait que les générations futures seront plus instruites que les précédentes; Avant d’utiliser les logiciels libres encore faut il savoir qu’ils existent. Et dans les faits, peu d’internautes savent se servir d’un moteur de recherche.
Les peurs induites par l’ignorances peuvent revêtir de facettes multiples dont l’une des plus ridicules est véhiculée par des entreprises dont le business model dépend de la vente de licences d’utilisations. Ainsi il n’est pas non plus rare de tomber sur des posts qui fustigent Linux en le taxant d’un dangereux jouet de marxistes destiné à anéantir l’industrie logicielle… ne riez pas, il y a vraiment des gens qui pensent ceci !

2°- Les formats de fichiers usuellement utilisés : ils sont de moins en moins un problème, de nombreux éditeurs ont compris que l’interopérabilité n’était pas une option pour les professionnels, cette notion fait donc son apparition pour les particuliers qui importent chez eux formats, logiciels et méthodes de travail. Pour la bureautique traditionnelle, tout les équivalents libres existent et font beaucoup de choses mieux que leurs cousins non libres.

3°- Les jeux : derrière un « toutes les applications ne fonctionnent pas sur Linux », il faut souvent comprendre « World of Warcraft marche pas sous Linux »… quelques jeux sont portés sous Linux, et il existe surtout le moyen de continuer à jouer via des émulateurs. Cet argument est rarement mis en avant car peu de détracteurs de Linux osent avouer sur les forums aux discussions animées qu’ils passent 8h par jour sur un jeux. Ces derniers mettront plutôt en avant un mesquin « je suis obligé pour mon travail ». Dans les faits, peux d’emplois en France dépendent de l’utilisation de Windows, cependant à les écouter, c’est à croire que le plus grand pourvoyeur mondial d’emploi est Microsoft. Ce n’est évidemment pas le cas, mais là encore il faut lire entre les lignes quand un utilisateur vous explique ses principaux freins.

4°- Le manque de temps : cet argument est l’un des rares que l’on peut considérer comme sérieux uniquement s’il est mis en relation avec l’expérience d’un utilisateur. En clair, plus un utilisateur Windows est avancé dans l’utilisation de Windows, plus le temps d’apprentissage pour retrouver les mêmes conforts sous Linux sera important. Là encore un préjugé tombe puisqu’un utilisateur qui ne fait que consulter des pages web, lire ses mails et créer des document MsWord ou MsExcell est tout a fait capable de faire son apprentissage Linux en quelques minutes;

5°- Un certain snobisme mal placé qui tendrait à faire penser à un utilisateur que s’il ne paye pas son système d’exploitation, c’est que ce dernier est forcément moins bien que celui qui est payant… en clair il est plus communément admis qu’un Windows Vista avec plein de widgets, c’est forcément plus classe qu’un e17.

6°- Le support francophone : des très nombreuses documentations existent, elles sont également le fruit d’un travail collaboratif et communautaire. Elle sont souvent de très grande qualité. Ce qui choc souvent un novice sous Linux, c’est la différence qualitative des documentations entre monde libre et monde propriétaire; La documentation est vraiment une partie du process de la création d’un logiciel libre, il est très important car c’est souvent là que s’expriment des communautés de non développeurs.

7°- En toute dernière position, nous avons l’interface graphique .. en dernière position puisque si un utilisateur Windows vous dit qu’il est perdu sur Gnome ou XFCE, c’est en principe l’histoire de quelques minutes d’apprentissage et pas plus (sinon c’est l’obstacle numéro 1 son problème).

A contrario, il existe heureusement des raisons pour lesquelles un utilisateur Windows sera attiré par Linux, mais parfois (souvent) à son insu.

1°- Linux is sexy : faites une démonstration de Compiz à un utilisateur Windows, comparez le à l’interface Aero de Vista… Après un bon quart d’heure de « ooohhhh » et de « aaahhh », vous devriez le convaincre sans peine de faire joujou avec le cube 3d pour passer d’un desktop à l’autre. Passé le cap de l’ignorance, le tape à l’oeil, ça fait toujours son effet.

2°- La sécurité des données : de nombreux drames viraux ont eu raison des données de beaucoup d’utilisateurs. Réinstaller son système sans cesse est aussi très chronophage. L’absence de phénomènes viraux gênant sous Linux est l’un des arguments chocs de ce système d’exploitation.

3°- Des professionnels pour lesquels l’accès aux code source n’est pas une option pour conserver la maîtrise d’une application sensible.

4° Pour certaines utilisations bien précises, Windows n’a pas d’équivalents de certaines applications ou de certains pilotes sous Linux. C’est le cas pour certaines fonctionnalités wifi avancées, pour le code (le compilateur GNU a encore de beaux jours devant lui), ….
Les joujoux qui peuvent vous faire passer au libre sont nombreux. En matière de sécurité, audit et analyse Fonrensic, l’utilisation d’un Linux est une évidence.

5°- Les « Monsieur Jourdain » de GNU Linux : mêmes les plus réfractaires à Linux l’utilisent, le plus souvent sans le savoir, de manière transparente, Linux est au coeur de vos communications téléphonique (soit dans le téléphone soit dans les terminaux qui acheminent votre appel). Vous l’utilisez plusieurs fois par jour, sans a aucun moment vous poser des questions sur la fiabilité de cet OS. Un OS qui se fait oublier, c’est bon signe, ça veut dire qu’il fonctionne le plus souvent 🙂

6°- La curiosité naturelle de personnes plus versée dans l’internet ou l’informatique en général que d’autres

7°- La gratuité des nombreuses applications : ne plus passer son temps à rechercher des cracks sur des sites de warez russes sur lesquels on a plus de chances de récolter worms et trojans que cracks et serials valides … ça n’a pas de prix. Même plus besoin de se rendre sur un site web pour télécharger une application, un gestionnaire d’applications packagées s’en occupe pour vous ! Le gain de temps est considérable dans le cadre d’une utilisation quotidienne.

Keyczar : Google s’attaque à la cryptographie, open source svp !

Ça devient assez courant de voir Google là où on ne l’attend pas du tout, cette fois c’est au tour du monde très touchy de la crypto. Google entend offrir les moyens au développeurs d’utiliser plus aisément des algorythmes des chiffrement afin de mieux sécuriser leurs applications. SI keycsar, n’a pas, de l’avoeu même de Google, vocation à remplacer les OpenSSL, Pycrypto et JavaJCE sur lesquels il repose. Les plus de Keycsar sont :

  • une API simple ;
  • un système de rotation de clés ;
  • des algorithmes sécurisés ;
  • des modes et longueurs de clés sécurisés ;

Voir le GoogleCode du projet