Sur le web, il y a des gens qui tendent le bâton pour se aire battre, c’est un peu le cas de Mr Morandini qui dans son blog sensationnaliste n’en loupe pas une quand il s’agit de raconter des âneries. Sur le web… il y a aussi des mots très « tendances » comme le mot « pirate », dont personne ne semble connaître la définition pourtant simple à assimiler.
Quel rapport me demanderez vous ? Morandini s’est fait piraté son blog ?
Non rassurez vous, vous continuerez à être tenus informés, de manière exclusive, de la date de la prochaine pose d’implants mammaires de Pamela Anderson ou du prochain mariage de Madonna.
L’histoire vient cette fois du zèle des censeurs de TF1 qui commence à accuser le coup avec le Ministère de la Culture (c’est dingue ce que ces quatre petits mots les uns à côté des autres m’écorchent la bouche).
Petite cerise sur le gâteau, on sait maintenant, que d’après le Canard Enchaîné, ni TF1, ni le Ministère de ce que certains appellent la Culture ne sont tout blancs dans l’histoire… une raison de plus pour Christine Albanel de présenter sa démission, et rapidement.
Figurez vous que d’après des sources « EXCLUSIVES » de Jean-Marc Morandini, des spécialistes du web ont réussi à « pirater » les commentaires effacés par les censeurs de TF1 qui font des pieds et des mains pour éviter de s’expliquer sur l’affaire du licenciement de Jérôme Bourreau-Guggenheim
Alors outre le fait que je partage la même source d’information EXCLUSIVE que Jean-Marc Morandini (à savoir Google), il va falloir me donner une définition valable du « piratage de commentaires », car là, sémantiquement parlant, on touche le fonds… comment un commentaire qui par définition est livré au public sur un espace n’appartenant pas à son auteur peut il être « piraté » ? Quelque chose m’échappe …
Et oui j’en veux à tous ces journalistes un peu niais qui parlent de piratage, participant ainsi à la propagande du Ministère de l’E-gnaritude … pardon de la Culture … donc SVP, si votre article contient le mot « pirate » ou « piratage », merci d’éviter de me linker, nous ne parlons pas de la même chose.
Plus il y aura de godillots (députés ou pas) sur le Net et dans la presse pour relayer le vocabulaire de propagande de Madame Albanel et des artisans de la loi Création et Internet, plus nous risquons de continuer à perdre un peu plus de nos libertés sacrifiées sur l’autel de la crétinerie et du sensationnalisme.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les journalistes, relisez vous, pensez aux conséquences de l’emploi de mots de ce genre dans l’inconscient de personnes qui ne connaissent pas ou mal l’Internet, et prenez la mesure des dégâts que vous faites … vous n’êtes pas étrangers à ce qui est arrivé hier. Vous êtes la cause des délirium de gens de piètre culture comme Maxime Leforestier qui n’hésite pas à comparer les internautes aux nazis… et bien oui de pirates à nazis après tout, il n’y a qu’un pas.
La presse relaierait-elle le qualificatif de « Nazi » pour parler le Ministère de la Culture ou des députés qui votent un projet de loi qu’ils savent très bien liberticide ?
Pourquoi la presse se paye t-elle le luxe de qualifier les internautes de « pirates » ?