Une bonne alimentation pour votre ordinateur peut régler des problèmes de wifi

Il y a des jours où on se passerait bien de geeker, c’est ce qu’on se dit quand une alimentation crame. Déjà parce qu’une alimentation ça n’a rien de palpitant comme pièce et qu’en plus c’est souvent ce qu’il y a de plus fragile et donc que l’on se retrouve à changer le plus souvent.
Il y a 6 mois de ça, j’avais besoin d’un desktop digne de ce nom, j’ai opté pour un Packard Bell équipé d’un quadcore Q6600 et d’une bonne carte graphique, une nvidia je sais pas quoi … J’ai ensuite ajouté à cette configuration pas mal de choses : carte tuner, 2 cartes wifi, 3 disques durs externes, 2 disques durs internes, plus toute une ribanbelle de périphériques (imprimante, clavier souris sans fil, hub, iPhone … ça commence vraiment à être le bin’s ici).
Depuis le branchement d’une carte wifi Senao 600mW, mon ordinateur a commencé à avoir un comportement bizarre, en wifi particulièrement où j’observais des variations de débit assez incompréhensibles.

De retour de Rotterdam pour le Plone World Day, après trois petits jours d’absence, j’allume mon ordinateur et là paff … ce bruit que je ne connais que trop bien : et une alim une ! Une « ridicule » 450w (un minimum de nos jours pour faire tourner une configuration un peu musclée)… on va charger un peu la mule. Direction Montgallet, et là je tombe sur ce qui me semble un bon rapport qualité prix (je cherchais à partir de 850w) : une OCZ Elite X Stream 1000w.

Montage rapide malgré l’impressionnante quantité de connectiques (vive le SLI)… reboot … finit le problèmes de sautes de débit en wifi et surtout …une incroyable portée de la carte wifi (à peu prêt 30% de réseaux supplémentaires détectés … bluffant).

Moralité, pour du wifi Long Range : ne pas hésiter à envoyer la gouache 😉

Ubuntu 8.10 Intrepid Ibex : le bug du network manager en wifi

Je vous en parlais lors de mon précédent post, deux petits désagréments gâchent un peu la fête de la sortie de la nouvelle version d’Ubuntu GNU Linux, la distribution desktop préférée des linuxiens.

Vous trouverez dans ce thread le moyen de fixer le problème flash, en revanche, je n’ai pas encore d’explication concernant le bug du network manager. Vu le nombre d’utilisateurs croisés aujourd’hui sur irc qui ont ce même problème, un correctif ne devrait pas tarder à voir le jour 😉

J’ai cependant posté un petit screencast qui montre plus en détail le problème, vous pouvez la télécharger ici.

A noter également , le bundle d’installation de KDE4 est lui aussi pour l’instant cassé (le dist upgrade m’a carrément supprimé l’installation de KDE4).

Ubuntu Intrepid Ibex : pas un grand cru mais globalement une distribution moderne et agréable au quotidien

ubuntu intrepid ibexJ’aime bien les choses simples, en informatique, encore plus qu’ailleurs, cette simplicité fait gagné du temps, elle apporte du confort à des taches souvent fastidieuses. Un système d’exploitation simple est donc un système d’exploitation qui fait gagner du temps et restaure du plaisir à l’utilisateur quand ce dernier s’acquitte de tâches pas toujours transcendantes.
Et pour la simplicité, Ubuntu se démarque à mon sens des sytèmes d’exploitation actuels. C’est en toute logique que j’ai reconduit le bail de quatre de mes machines domestique en la faveur de système d’exploitation. J’en vois qui se marrent au fonds 🙂
Je suis venu tardivement à Ubuntu en 2006 avec Dapper. Je lui préférais à l’époque Debian Sarge, je n’ai donc pas été franchement dépaysé. Aujourd’hui Ubuntu est mon principal os sur 3 de mes machines (un Sony Vaio, un Asus EEEpc et un desktop). La prochaine version d’Ubuntu se nomme Intrepid Ibex et est la version 8.10, elle sort officiellement le 30 octobre mais vous pouvez dés maintenant l’installer sans plus attendre ça soulagera les serveurs d’Ubuntu le jour J et tout est quasi fixé dorénavant.

Les bugs notés ici seront peut être fixés d’ici le 30, date de la sotie officielle de la nouvelle Ubuntu, nom de code Intrepid Ibex

L’arrivée du nouveau démon de son introduit avec la Hardy (pulse) et à mon sens le talon d’Achille d’Ubuntu et le coupable n’est pas vraiment pulse, mais l’immonde Flash. Je m’attendais à voir disparaître un vilain bug empêchant toute sortie son lorsqu’une autre est allumée sur un autre soft. Par exemple, je suis sur deeezer, je baisse le son du player dans mon navigateur et je lance un fichier video… le problème empire quand firefox bug, il faut alors s’assurer de bien killer le process que l’on détermine à coup de grep pour espérer avoir du son sur la vidéo.
Les vidéos flash sur dailymotion n’ont pas de son non plus.

Voici cependant un petit tuyau si vous avez des soucis avec le plugin flash libre. Lancez un
$ sudo aptitude  flashplugin-nonfree-extrasound flashplugin-nonfree
… en espérant que ça fonctionne pour vous. Chez moi toujours pas de son sur dailymotion pour 2 de mes 3 machines.

Un autre point qui m’a interpelé et pas spécialement en bien est le network manager et plus particulièrement sa gestion du wifi. Première surprise après le distupgrade : disparition du bouton de l’applet-network-manager. Lorsqu’on tente une connexion sur une réseau wpa, on entre le password en plain text, celui ci est alors convertis dans son format de chiffrement et force est de constater que des fois, pour des raisons assez obscure, et bien ça ne fonctionne pas. C’est très dommage car la gestion des connexions sans fil était vraiment ml’un des points forts de la Hardy Henron. Les connexions se faisaient de manière quasi transparentes pour l’utilisateur. La le soucis se règle en retapant son mot de passe, rien de grave mais voici une petite régression.

Voilà pour les petits défauts. Ubuntu a cependant bien d’autres avantages pour séduire, concernant le network-manager dont nous venons de parler pour le wifi, il faut prendre compte ses nouvelles focntionnalités :

  • paramètres globaux du système
  • gestion des connexions 3G (GSM/CDMA)
  • gestion de périphériques multiples actifs simultanément
  • gestion des connexions PPP et PPPOE
  • gestion des périphériques avec configuration d’adresses IP statiques

Du côté de Samba ça bouge aussi avec la version 3.2 : l’ipv6 est maintenant géré… enfin.

A noter aussi :

  • Un nouveau Noyau Linux 2.6.27
  • Arrivée de DKMS : http://linux.dell.com/projects.shtml#dkms
  • X.org 7.4

Concernant le EEEpc (un 701), suite à la mise à jour, j’ai eu la surprise de ne plus voir de carte wifi dans la config. En rebootant et en accédant au bios, dans la rubrique « onboard devices », la carte wifi était tout bonnement désactivée … je ne sais pas trop pourquoi, toujours est il qu’après l’avoir réactiver, tout fonctionnait à merveille.

Un bilan donc assez mitigé, pas de révolution, mais quelques évolutions qui vont dans le sens de l’utilité principale de la distribution : un bureau simple, ergonomique, utilisable et robuste. Les petites lacunes pour la lecture des flashs sont vites oubliées (en fait c’est flash qu’on aimerait oublier… et si la surprise venait de Microsoft avec son Silverlight après tout ? Encore faudrait il que celui ci soit accepté par les gros sites web qui ont pris pour habitude d’utiliser du flv)….

Espionnage : TEMPEST refait parler de lui, mais cette fois grâce aux claviers

Des chercheurs Suisses auraient réussi a intercepter les frappes de claviers filaires par interception des champs electromagnétiques émis par ces derniers, si la presse web présente ça comme un fait marquant nouveau en faisant le rapprochement avec une éventuelle utilisation pour l’interception de données bancaires … je ne puis de mon côté que penser qu’il ne s’agit ni plus ni moins d’une méthode employée par les services secrets depuis plus de 15 ans, et connue sous le nom de TEMPEST (Transient Electro-Magnetic PulsE Surveillance Technology). TEMPEST était notamment utilisé pour intercepter les affichages d’écrans CRT par les services secrets, c’est aujourd’hui un secret de polichinelle et beaucoup de ressources sont disponibles sur le net, y compris des ressources militaires.

Les wifistes confirmés le savent bien : TOUT matériel électrique émets des ondes électromagnétiques (ondes pulsées), souvent sources de parasites sur les réseaux sans fils, ces ondes, avec le matériel adéquat peuvent être interceptées. La seule solution concernant les claviers est l’inclusion d’un chipset de chiffrement embarqué déjà présents sur certains matériels wireless (bluetooth), mais souvent avec des chiffrement bien trop légers (40 bits).

Voici en gros comment ça fonctionne (source):

TROLL : PHOENIX ou MultideskOS 2.0, Jayce sors de ce corps !

Nous sommes vendredi, le jour du Troll, et cette semaine c’est du lourd, du très lourd qui nous est tombé dessus, le projet PHOENIX, un nouvel OS que l’on ne peut s’empêcher de comparer à MultideskOS, a été initié par deux personnes dont une aime à expliquer la vie aux développeurs Linux et Windows qui sont « des gros nazes qui ne savent pas coder » ….

C’est TRES drôle et ça a d’ailleur fait son petit effet aussi bien sur PCinpact que sur LinuxFR. C’est le peut-être le buzz geek de l’année, ne le ratez surtout pas.

from windows.kikoolol.aero import GUI
from linux.kernel. import sur network
from multidesktopOS.ghost.of.jayce import troll


EDIT———————

Actaruss ayant effacé son post et comme on avait senti le vent venir, je vous propose de vous recoller l’intégralité ci-dessous, ce serait vraiment dommage de perdre une telle perle non ?

——————————————- DEBUT ————————————

Un ami et moi, nous avons décidé de créer un nouvel OS.

Phoenix pour « Environnement d’Exploitation Serviable Populaire Non Issu de linuX »

Popular
Helpful
Operating
Environment
Non
Inherited from
linuX

est le nom (temporaire ?) du projet.

Si vous avez une meilleur idée de nom ou d’acronyme pour Phoenix, n’hésitez pas, mais entre Phoenix et Cortex, nous tenons à garder ce genre…

Je ne peux vous garantir que ce ne soit pas un vaporware tant que le projet, débuté depuis 1 mois, n’aura pas prit plus d’ampleur, c’est à dire tant que nous n’aurons pas crée un site internet (prévu pour dans 1 à 2 ans environ, nos études nous bouffant pas mal de temps), et tant que la première version du noyau ne sera pas sortie.

Je place ce sujet sur le forum en vue de le faire fructifier.
Libre à un modo de l’épingler si ce topic prend de la consistance.

Le but de ce topic est une boîte à idées.

Postez ici toutes les reproches à Linux / Windows, et tout ce que vous aimeriez voir dans un OS.

Je ne mettrai rien de technique sur ce topic dans la mesure où je veux les idées de tout le monde, même celles qui semblent les plus bêtes et les plus simples.

Idée :

En gros :
Nous en avons marre des OS actuels.

– Windows est un système d’exploitation commercial fait par des gens pas super-bons en info, mais qui a l’avantage d’être tourné vers le néophyte qui n’y connaît rien. Commercial en somme.

Avantages
* Il est bien présenté, avec une interface graphique correcte.

* Il a l’avantage d’être simple d’abord.

* Compatible avec un grand nombre d’applications, et surtout avec les jeux.

* Euh… Il est beau.

* Il est beau, ça c’est sûr… Et… Euh… Euh…

Inconvénients
*Sécurité déplorable, puisque Microsoft fait du partenariat avec les boîtes anti-viri qui produisent elles-mêmes la majorité des viri. La sécurité ne sera donc jamais correcte pour des raisons commerciales, en dépit de tout ce que Microsoft a toujours raconté à chaque lancement d’un nouveau Windows.

* Il ne laisse pas de droits d’accès, il verrouille trop de choses (notamment les couches comme la 2, le réseau et Windows, c’est pas l’extase…).

* Les questions de priorité des comptes sont mal gérées, chacun débute sur un compte admin, ce qui est une très grosse erreur.

* L’installation du système est très incomplète, les questions posées et les composants installées et réglages devraient être bien plus nombreuses.

* Le système des DLL est catastrophique, chaque application place des DLL et des drivers n’importe où, ce qui abouti à la polution de system32 et de la base des registres (winrot)

* Le système de base des registres est un enfer, la configuration devrait être dispatchée dans des fichiers. (par exemple, chaque fenêtre devrait avoir son fichier de config avec taille, position, etc.)

* Désinstallation très mal gérée, elles sont souvent très sales, il faudrait un système qui se passe des installations. Il faudrait que le script des installations soit réutilisé pour désinstaller, et qu’il n’y ait qu’un dossier à supprimer.

La notion même d’installer un programme telle qu’elle est définie sous Windows est une hérésie informatique.

– Linux est un système d’exploitation de vieil informaticien, fait par des gens pas non plus super-bons en info (le C bas niveau est bien maîtrisé, mais le niveau de maîtrise du C++ et de l’ASM est catastrophique), mais qui a l’avantage d’être très modulable.

Défaut majeur : Il ne faut jamais taper dessus sur un forum, sinon on se fait latter les couilles. Mais si Linux était si bien que ça, il n’aurait pas que 1% de parts de marché.

Avantages
* Il a l’avantage d’être rapide, bien mieux pensé fondamentalement en terme de perf et de sécurité.

* Avantage des standards ouvert, créer un pilote est enfantin tant qu’on a les spécifications.

* Très bon système des gestion des paquets, pas de désinstallations sales, dépendance bien gérées.

* Bonne sécurisation des applis avec le système SandBox ou le fait que chaque application ne s’exécute que dans son dossier d’installation, pas besoin d’aller placer des DLL ailleurs.

* Pas de base des registres (enfin presque), le choix du « tout fichier » est excellent.

* Très bonne gestion des droits d’accès.

* Excellente gestion du réseau.

Inconvénients
* Sa modularisation est son plus gros défaut : Chaque application doit pouvoir tourner sous différentes distributions, ce qui pénalise son expansion auprès des utilisateur néophytes.

* Enfer des dépendances : Les dépendances aux bibliothèques selon les versions est un défaut énorme. Certaines applis ne tournent parfois que sous d’anciennes versions, ce qui oblige à downgrader son noyau…

L’entretient du système demande un effort de rétrocompatibilité à l’ensemble de la communauté.

* Il est incompatible avec les jeux (et qu’on ose se l’avouer ou pas, Wine reste une vieille daube pourrie qui fait très mal tourner les jeux, imparfaitement, lentement, et avec plein de bugs, et encore quand ils tournent. Même après 10 ans de développement).

* Pas de centralisation du panneau de configuration, chaque panneau de conf devrait être accessible depuis un seul endroit.

* Pas assez d’interfaces graphiques, personne ne devrait jamais avoir à bidouiller des fichiers de conf :

Un truc m’énerve sous nux :

Sous couvert d’un esprit communautaire, c’est en fait un énorme tas d’élitistes hypocrites qui se terre dans la communauté linuxienne, dans la mesure ou la moitié des programmes nécessitent la lecture d’une ReadMe de 30 Ko avant d’utiliser les progs en tapant des lignes de commandes. Puisque l’user a l’honneur d’utiliser linux, il doit se creuser la tête. Ce qui est intolérable.

Les linuxiens ont trop tendance à estimer que l’user doit être capable de bidouiller, ce qui empêche la pénétration du système dans le grand publique.

Que certains soient d’accords ou pas, la « ligne de commande pure et dure » est un concept archaïque et dépassé qui doit être abandonné si Linux veut progresser. Les programmes doivent être graphiques et intuitifs.

Et certains ne l’ont toujours pas compris…

Ce n’est pas à l’user d’aller à Linux, c’est à Linux de s’adapter à l’user.

Bref, à force d’utiliser Windows et Linux (et UNIX, et Solaris, etc.), nous avons finit par être dégoûté des deux.

Nous avons donc décidé de créer notre propre système d’exploitation qui sera un compromis entre les 2, il aura les avantages de Linux ET de Windows, et s’arrangera pour virer les défauts.

Le directeur principal du projet est ingénieur en informatique, en réseau, et en électronique, avec un master de maths. Autrement dit, appelez-le Dieu parce qu’il code comme un Dieu. Qui plus est, il a ses entrées chez Microsoft, donc il connaît bien Windows et les (coûteuses) connaissances de ses spécifications (notamment celles requises pour créer des drivers).

Quant à la motivation, elle évolue par accoups, c’est pour cela que le projet sera peut-être un vaporware… Tout dépend du temps que notre emploi-du-temps nous permettra d’y consacrer.

En ce qui concerne le devenir, le projet sera bien entendu open-source et gratuit. Une double licence permettant aux entreprises de réutiliser le code est à l’étude…

Si le projet mûrit, il sera sans doute confié à la communauté du libre.

En espérant qu’ils seront capable de l’entretenir correctement, à cause de la complexité du code notamment, qui ne sera pas accessible à n’importe qui, même si nous allons essayer de détailler et commenter au maximum.

Pour cela, un autre système de développement communautaire plus élaboré sera mis en place, avec des normes strictes. C’est pour cela que l’idée de développer notre propre langage de prog est né, mais là c’est un peu hard… A voir.

Car le développement à la Linux :
– « C’est bon, le code vous convient ? »
– « Non, moi je trouve qu’il faudrait un P au lieu d’un p ici »
donne un bordel monstrueux.

Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder le langage script Bash : J’ai rarement vu un bordel aussi énorme. C’est puissant, mais la clarté du langage relève d’une bande de trisomiques. Complètement illogique sur bien des points. Ce côté de Linux « bordel communautaire » est vraiment très agaçant.

Les bases :

Nous sommes conscient qu’il est impossible de réécrire un OS entier en partant de rien à 2.

Nous devrons donc reprendre des briques de Linux telles que l’interface graphique
(ext4, Compiz Fusion avec KDE parce que nous n’aimons pas Gnome, Firefox, Thunderbird, etc.), et il nous faudra sans doute y apporter notre contribution. Mais pour l’instant nous n’en sommes pas là.

Nous en sommes en tout début. Au bases des bases.

Après, nous reprendrons un maximum de composants afin de rendre le système le plus polyvalent possible.

La programmation :

La programmation des composants principaux sera faite en assembleur. Norme X86 standard et X64 (AMD64).

La plupart des bouquins d’ASM sont actuellement trop vieux, et l’ASM a évolué depuis.

Ce langage est notre point fort dans la mesure où nous le maîtrisons bien, ce qui est extrêmement rare parmi les informaticiens que ce langage fait fuir.

Nous avons remarqué actuellement, les capacité des processeurs sont sous-exploitées par rapport à ce qu’elles pourraient être. Nous avons donc voulu remédier à cela.

Cela devrait permettre d’accélérer le système d’un facteur allant entre 6 et 20. Donc très rapide (je ne sais pas si vous avez déjà fait de l’ASM mais en terme de perf, il n’existe rien de mieux (mais rien de pire à coder)).

Les parties ne nécessitant pas d’ASM seront faîtes en C++.

Le directeur du projet a émit l’idée de créer son propre langage de programmation pour le reste, mais nous ignorons si ce projet sera maintenu. Personnellement je ne pense pas…

Le compromis :

Le but de notre OS est de concilier les avantages de Linux et Windows.

Le noyau :

Pour l’instant, seul le boot est terminé.

Ca marche, et ça marche bien, vu qu’en assembleur, les choses vont bien plus vite. Cette fois, quand on vous dit que l’ordinateur va s’allumer comme une TV, ce sera vrai.

Pour la structure, nous avons opté pour une sorte de noyau hybride (dans le détail ce sera légèrement différent mais je ne ferai pas de technique sur ce topic).

Pour faire simple : Un gros noyau qui gère le principal (notamment répartir les tâches entre les micro-noyaux) et d’autres noyaux à côté.

Seul ce système nous permettra de concilier Linux et son monolithique modulaire, et Windows avec son nuage de services, le tout étant d’éviter au maximum le bordel de services de Windows, et le fait de devoir sans cesse recompiler son noyau sous Linux.

La principale particularité du noyau résidera dans le fait que, pour parler simplement, le noyau s’arrangera pour que chaque programme utilise toutes les capacités du CPU.

Le principe est identique à la compilation sur chaque machine proposée par feu-Gentoo.

Très vulgairement : Le noyau utilisera un fichier pour chaque type de processeur, et sur ce fichier seront mentionnées les instructions spécifiques aux processeurs ainsi que la transcription des jeux d’instructions de base afin d’utiliser ces instructions spécifiques.

C’est la tâche la plus complexe à mettre au point mais c’est en cours. Le plus difficile est de rendre les choses le plus limpide possible afin de permettre à d’autres de reprendre le travail.

Nous sommes catégoriquement contre le système de noyau Linux, à savoir le système modulable. Le manque d’unicité de ce noyau, le fait qu’il faille réadapter à chaque fois les paquets pour chaque distribution, est un frein majeur à l’expansion de Linux.

Nous pensons que s’il y avait UNE norme Linux et que toutes les applis Linux pouvaient tourner sur toutes les distribs, le système se développerait bien plus vite.

Le fait de ne (pas toujours) pouvoir réutiliser des paquets Debian sous Ubuntu n’a aucun sens. Le but est donc de faire un noyau performant et unifié.

Le noyau devra supporter des applications des 2 système nativement, Windows et Linux, c’est à dire sans émulation (pour Linux, seuls les paquets Debian et autres distribs majeures seront pris en charge).

Sécurité et droits d’accès :

Les comptes Administrateur et Utilisateur ne seront plus seuls.

Il est prévu de tout pousser à l’extrême en faisant 4 ou 5 types de comptes :

– Super-administrateur : Les droits seront supérieurs au « root » du linux actuel. C’est impossible me direz-vous, si vous répondrais-je, avec encore plus de commandes et des priorités totales, notamment sur le Hardware. Destruction de PC garantie pour les bidouilleurs.

– Administrateur : Tous les droits mais des interdictions pour les risques de destruction logicielle / matérielle

– Utilisateur : Compte normal. Interdiction d’installation / désinstallation. Le compte sécurisé.

– Enfant : Compte Utilisateur paramétrable à souhait sur le contrôle parental, les applis autorisées…
Au coeur du système dans la mesure où les enfants vont de plus en plus dans le cyber-world, et c’est pas toujours très bon.

– Invité : Le compte minimal.

Un passe pour l’admin sera demandé à l’installation. Le super-admin sera verrouillé par défaut et accessible que depuis l’admin. Après tout se fera depuis un compte utilisateur avec des élévations de droits requises.
Le système Linux en somme.
Certains applications pourront s’exécuter toujours en admin dès le démarrage, mais il faudra gérer ça de manière sûre.

Centralisation et Sectorisation :

Certains choses devraient être centralisées, et d’autre non.

Les applications ne devraient JAMAIS être centralisées, car elles proviennent de plusieurs éditeurs différents. Microsoft a fait cette erreur cruciale, Linux ne l’a (presque) pas faite.

Chaque application ne pourra donc s’installer que dans son dossier d’installation et pas ailleurs. Ou alors en ayant des droits de super-admin. Pas de composants placés ailleurs que dans le dossier d’installation.

system32 sera le répertoire de Windows et rien de plus, pas de DLL supplémentaire venant de DivX ou Real…
=> Pour l’instant, nous hésitons entre le fait d’obliger à copier chaque bibliothèques dans chaque dossiers d’applications, ou le fait de faire un fichier de configuration (par exemple pour les .exe, permettant de référ

encer les versions des DLL nécessaires).

Je pense que la première se fera, avec une possibilité copie automatique…

Les disques durs se font de plus en plus gros, donc copier un grand nombre de fois la même bibliothèque n’est pas tellement un problème…

Cela éviterait notamment les problèmes de rétro-compatibilité dus au vieillissement des applications qui ne supportent plus les nouvelles versions des bibliothèques…

Typiquement les jeux qui utilisent de vieilles versions de Direct3D ou DirectDraw… Ici, chaque application pourra s’exécuter dans l’environnement de son époque en ayant dans son répertoire une copie du DirectX correspondant…

A voir…

La configuration DOIT être centralisée, car il n’y a qu’une seule configuration, un seul PC. Il faudra donc 1 menu de config avec des interface graphiques pour tout.

Notamment afin d’éviter les conflits de raccourcis claviers, très chiants sous Linux…

Pour ce qui est des systèmes d’interface graphique, il faudra collaborer avec l’équipe de KDE / compiz-fusion… A voir…

La base des registres de Microsoft ne devrait pas être centralisée. Chaque clé de registre d’un programme devrait être dans un fichier genre .reg contenu dans le dossier de celui-ci.

Un équivalent de gestion du registre est à l’étude pour Phoenix, car il faudra forcément gérer cette plaie.

Drivers :

Support des pilotes des 2 systèmes nativement, avec en priorité le support des pilotes graphiques Windows.

Les pilotes Linux sont très faciles à créer, du fait de la limpidité des standards. Tant que l’on a les spécifications du matériel, tout fonctionne bien.

Les pilotes windows sont très chiants à créer, et il faut payer cher pour avoir les normes. Mais ils sont incontournables, surtout au niveau graphique.

Le fait est que Linux ne tourne correctement que sur du matériel standard. Il faudra donc remédier à cela.

Le prise en charge devra être effectuée sur les micro-noyaux parallèles à cause de l’évolution des normes.

Le support du plug and play, très mal géré sous linux, sera essentiel ici. Support du stockage de masse, des baladeurs mp3, et des téléphones portables.

Inclusion de drivers propriétaires obligatoire donc. C’est un frein pour certains linuxiens, mais pas pour nous.
Exécution sécurisée :

Contre les viri, il faudrait un système permettant d’identifier nativement un virus de manière heuristique.

Linux n’a pas le défaut des viri car les dépôts des packages sont bien protégés. Mais aller chercher des paquets ailleurs devient dangereux.

L’exécution d’un exécutable devra donc conduire à son analyse, et une sorte d’UAC devra prévenir l’utilisateur en cas de réalisation de certaines opérations dangereuses (pas de fenêtre ouverte, écriture dans le système, etc.), le tout conduisant à un % de probabilité de virus et à un avertissement.

Le tout étant de ne plus jamais avoir à utiliser d’anti-virus, de les rendre obsolètes, à moins qu’un type s’amuse à exécuter un virus en super-admin.

Gestion du réseau :

Celle de Linux sera conservée, bien meilleure. Il faudra faire quelques modules pour la compatibilité windows, mais rien de bien méchant.

DirectX et émulation :

La prise en charge des jeux vidéo est une nécessité aujourd’hui.

C’est chiant à dire, mais Windows ne reste n°1 du marché qu’à cause de 60Mo de DLL.

Il sera donc essentiel ici de prendre en charge directX, le support de toutes les versions jusqu’à la 11 devra être prévu sans devoir tout réécrire (en réutilisant les DLL de Microsoft).

De même, l’émulation des consoles devra être une priorité, des vieilles consoles jusqu’à la PS2 et XBOX.

C’est là que les micro-noyaux vont aider, notamment avec le support du noyau Windows.

Il faudra s’arranger aussi pour articuler les applications graphiques comme KDE/Compiz et les jeux vidéos sans avoir de conflits (style désactiver l’un quand on lance l’autre…), système à l’étude, idées bienvenues.

Chiffrement :

A l’heure où nous entrons dans les rêves d’Orwell avec des lois votées de plus en plus liberticides, il apparaît comme nécessité de créer des système sécurisés nativement.

à la clé

– Support du chiffrement de dossier

– Support du chiffrement de disques durs

– Support de plusieurs types de chiffrements via des modules

– Support des chiffrement multiples (selon la clé que vous entrez au départ, seuls certains fichiers seront visibles ou pas, permettant de cacher une partie de son disque dur, en cas par exemple de confiscation du PC par les autorités)

– Possibilité d’effacement d’un fichier par réécriture successive afin de le détruire complètement (les flics peuvent remonter jusqu’à 32 fois chaque clusters)

Les problèmes juridiques :
Nous avons décidé de nous passer des problèmes de licence. En effet, il existe des brevets sur le double-clique, sur le clique droit, sur la barre de progression…

Il est évident qu’un système libre compatible DirectX fera hurler Microsoft.

Nous avons décidé d’ignorer ce problème, estimant que les brevets étaient un inutile frein à l’innovation. Nous verrons en temps voulu…

Où ça en est :

Au début.

Pour l’instant, ce projet reste un ensemble d’idées.

Seules quelques milliers de lignes de codes ont été écrites, les prémices du noyau.

Cela représente bien peu de choses, mais il est indispensable de savoir où nous voulons aller.

Donc n’hésitez pas à balancer ce qui passe par la tête, tant que ça reste constructif.

Je répète que ces idées devront concerner le bas-niveau, pour l’interface graphique et toutes ces fioritures, on en est pas encore là.

———————————- FIN —————————————

Windows Vista : un système d’exploitation pour glandeurs

Voici le log d’une conversation irc qui retrace mes folles aventures de ce matin, le troubleshooting et l’aide en ligne ne m’ont pas aidé, les mises à jour plantent systématiquement sur une machine que j’ai booté 3 fois sur un Vista officiel… comment font les gens pour bosser sur ce système d’exploitation par nature totalement improductif ?

[10:11] <bluetouff> bon je vais me lancer dans une documentation pour Windows
[10:11] <Beatnik> yo julien
[10:11] <bluetouff> ca veut dire qu’il faut que je lance windows …
[10:11] <bluetouff> et si je le lance ca veut dire 2h de mises à jour
[10:11] <bluetouff> grmph
[10:14] <julesdesbois> uh?
[10:14] <julesdesbois> c est quoi ce windows pour se mettre a jour pendant deux heures ?
[10:14] <bluetouff> un vista d’origine du vaio que j’ai pas allumé depuis pas mal de temps, allez c’est parti
(…)
[10:19] <bluetouff> arf … un service pack
(…)
[12:18] <bluetouff> windows a toujours pas finit ses mises à jour
[12:18] <bluetouff> etape 2 sur 3
[12:18] <julesdesbois> ahahaha
[12:18] <bluetouff> ….
[12:18] <bluetouff> ça n’en finit pas
[12:19] <julesdesbois> saybeau
[12:19] <bluetouff> putain mais comment ils font les gens en entreprise pour bosser la dessus ?
[12:19] <bluetouff> en fait ils ne peuvent pas bosser
[12:19] <bluetouff> et le pire c’est que avec cette merde tu peux pas bosser pendant la mise à jour
[12:19] <bluetouff> c’est pas booté
[12:20] <bluetouff> un mec sous windows doit bosser 1 heure par jour en fait
[12:27] <julesdesbois> oui c est a peu pret ca
[12:28] <julesdesbois> dailleurs la j’ai fait mon quota
[12:43] <bluetouff> ahahah
[12:43] <bluetouff> la mise a jour a planté
[12:43] <bluetouff> code 800701643
[12:44] <bluetouff> « Windows update a rencontré une erreur inconnue »
[12:44] <bluetouff> ahahahaha
[12:44] * bluetouff est plié de rire
[12:44] <bluetouff> il est 12h44 et j’ai pas commencé à bosser
[12:55] <francois_fon> ahahah
[12:55] <francois_fon> excellent
[12:55] <francois_fon>
[12:56] * francois_fon veut un boulot avec un PC sous windows dans une boite bien payé
[12:56] <julesdesbois> ouned by microsoft
[12:56] <julesdesbois> vient chez sony
[12:56] <francois_fon> yes
[12:56] <francois_fon> avec un pc sous millenium svp
[12:56] * francois_fon est plus productif avec millenium
[12:56] <julesdesbois> hihihi
[12:57] <bluetouff> c’est parce que t’as pas essayé le wifi avec millenium
(…)
[13:24] <francois_fon> « je suis débordé cette semaine, j’aurais pas le temps de bosser sur ce dossier, j’ai 2 mises à jour windows à faire »
[13:24] * francois_fon rêve déjà sur son futur job
[13:24] * francois_fon comprend pourquoi les gens ne passent pas au libre du coup
[13:25] * francois_fon va chercher un boulot
[14:05] <bluetouff> bon ben vous allez rire
[14:05] <bluetouff> j’ai finalement trouvé le coupable
[14:05] <bluetouff> il s’agit de office
[14:05] <bluetouff> une version d’essais qu’il faut activer moyennant la maudique somme de quelques centaines d’euros (le prix de ma machine)
[14:06] <bluetouff> le seul truc c’est que moi je l’ai desinstallé vu que cette daube bouffait de l’espace disque j’ai préféré l’allouer à ma partoche linux
[14:07] <bluetouff> vista veut absolument mettre à jour un truc qui n’est pas installé sur mon ordi
[14:07] <bluetouff> génial non ?

Radiohead vs french majors : In Rainbow a été un vrai carton commercial

Je me suis rendu hier soir à la Cantine pour assister à un débat bouillonnant sur l’HADOPI. Les arguments des défenseurs de l’HADOPI m’ayant estomaqué par leur démonstration d’incompétence, voir de mauvaise foi, je n’ai pas daigné rester jusqu’à la fin.

J’accuse très ouvertement les partisans de l’HADOPI de nous mentir à bien des égards,

  • avouant par exemple à demi mot que la double peine pend au nez des internautes ;
  • arguant que le téléchargement est la seule et unique cause de l’effondrement de 50% en 5 ans des ventes de cd (un support en fin de vie qui ne correspond plus aux usages que nous faisons de la musique de nos jours
  • prétendant avoir la parade à ceci ;
  • ou encore à ça ;
  • ou ça

(…) bref, ils sont complètement aux fraises et je m’en amuserai presque s’il n’y avait pas ça.

Au lieu de me relancer une énième fois dans une argumentation qui démonte uns à uns tous ces mensonges, voici un exemple de plus qui vient contredire ces thèse avancées par Monsieur Hervé Rony hier soir à la Cantine.

Pour le lancement de son dernier album, Radiohead a choisi de le diffuser au format mp3 sur son site web, laissant à la discrétion de l’internaute le choix de les rémunérer ou non. Les premières chiffres ont commentés à circuler cette semaine, l’opération est un succès sans précédant :

Au total, Radiohead a écoulé à ce jour 3 millions d’exemplaires de In Rainbows, sous forme de CD (1,75 million), de boîtiers de luxe vendus par correspondance (100 000) ou en téléchargement. Par ailleurs, l’album a été écouté plus de 17 millions de fois sur Last.fm, avec qui l’éditeur Warner/Chappell, dépositaire de tous les droits, a pu passer un deal avantageux. Et 1,2 million de fans auront assisté aux concerts de leur tournée.

Lire la suite sur le blog de Philippe Astor

Solutions Linux 2009 : Microsoft va nous servir du Silverlight 2 ?

Il y a une époque pas si lointaine que ça où Microsoft pestait contre la licence qui a fait la gloire de l’open source : la General Public Licence, la qualifiant de « cancer » pour l’industrie logicielle. Aujourd’hui ce qui est sur, c’est que Redmond ne sait plus trop sur quel pied danser, la sortie de Silverlight 2 (le concurrent de flash signé Microsoft en est une illustration supplémentaire). Il commence à devenir évident qu’après avoir loupé un train, Microsoft va mettre le paquet pour s’imposer sur un pan de marché qu’il a laissé béant et dans lesquels Sun ou IBM se sont engouffrés. Et pour ça, Microsoft compte sur Silverlight 2 qui se démarque de flash par un point très important : il n’est pas compilé et les bots peuvent donc plus simplement indexer ses contenus. Mais voilà, présent sur 25% des machines dans le monde pour le moment, il va falloir se bouger pour arriver au même taux de pénétration que le Flash d’Adobe, et pour celà il va falloir taper tous azimuts : il y aura bien une version Linux et surtout, une partie du code pourrait se voir ouverte. L’intégration  à la plate-forme de développement Eclipse assuré par Soyatec garantissant même que le Silverlight PowerPack Control sera bien open source. Impensable il y a encore 5 ans, voilà Microsoft qui arrive dans le secteur de l’Open Source…. Et ce n’est pas sa première tentative. En France, au rendez-vous annuel des professionnels du libre, au Salon Solutions Linux, Microsoft a tenté sa première incursion il y a 4 ans en nous servant un immonde « shared source » qui n’a trompé personne. Comprenez « vous êtes une multinationale, vous êtes un Etat, voici le prix de la licence qui vous donnera le droit de voir le code source de notre application mais sûrement pas de le modifier … ». En 2008, après une année où il a boudé le Solutions Linux, Microsoft a fait profil bas sur ce même salon, passant d’un stand de 150m2 à un un stand de 3m2 … Deux fois plus petit que la taille moyenne d’un stand associatif, Microsoft avait il anticipé la crise 🙂 ?

Toujours est il que cette année, pour le Solutions Linux 2009, on commence à se douter de ce que Microsoft va nous servir… de l’animation vectorielle web avec un nouveau pluggin libre qui viendra pourrir un peu plus nos navigateurs pour communiquer avec un core serveur d’application propriétaire et des parties de code bien obscures… Silverlight n’est en rien la solutions libre miracle concurrente de flash que ce dernier veut nous promettre, nous devrons donc attendre encore un peu afin de disposer d’une technologies d’animation vectorielle adaptée au web et surtout 100% libre.

Apple : 2 nouveaux Macbook et Macbook Pro, un nouveau Macbook Air et le retour du 13″

macbookproPour ceux qui ont eu la chance de posséder un ebook G4 ou un powerbook en 13″ et qui se sentent un peu nostalgiques de ces super bécanes, voici une excellente nouvelle, Apple a dévoilé ses nouveaux Macbook et Macbook Pro en 13 et 15″ ainsi qu’un nouveau Macbook Air. La bonne surprise vient surtout des Macbook Pro : Ecrans rétro éclairé par Led, nouveau cerclage sombre de l’écran, nouvelle carte graphique sur-amphétaminée Nvidia 9600M GT, mémoire vive DDR3 à 1066mhz, un trackpad multitouch et une en verre (bientôt interdites à la vente en France ? 🙂 ), ssd jusqu’à 128go en option, coque en aluminium… côté CPU même on reste dans le haut de gamme sans s’envoler vers des fréquences hallucinantes mais un bus à 1066mhz et un cache de 3mo ce qui peut laisser augurer d’une autonomie correcte (Apple annonce jusqu’à 5h en utilisation bureautique en wifi … à essayer donc.

Je vous laisse les découvrir sur le site d’apple.

Elcomsoft Distributed Password Recovery : un cracker de passwords qui utilise les GPU Nvidia !

elcomsoft password crackerNvidia n’avait peut être pas pensé à ça. D’après cette news parue sur Clubic, un nouveau logiciel du nom de Elcomsoft Distributed Password Recovery, utiliserait le GPU des cartes graphiques Nvidia pour afficher d’insolentes performances pour venir à bout de clés wifi cryptées en WPA, du gestionnaire LAN de NT, de Windows Syskey, de Windows Domain cached credential, des comptes utilisateurs d’Oracle, des documents Office de la version 97 à 2007, des documents au format ODF ainsi que des archives zip et des chiffrages PGP, ou EXE ou encore du noyau UNIX (et non Linux!)… on est plus en sécurité nul part ma petite dame avec tous ces punks à gros GPU !

Une excellente nouvelle non ? Les cartes graphiques vont devenir illégales ou les gens comme Monsieur Henrard vont ils comprendre qu’ils risquent fort de faire eux même les frais d’une loi stupide que le gouvernement tente de faire passer en force ? Pour mémoire, Olivier Henrard (Ministère de la Culture) s’exprimait en ces termes sur Les Numeriques :

Cela signifie-t-il la fin des partages de connexion Wifi pour cause idéologique : réseaux FON, partage social… ?
Voici la réponse détaillée :
« Cela signifie simplement que les abonnés à ces connexions, comme tous les autres abonnés, seront responsables de l’utilisation qui est faite de leur accès à Internet par d’autres personnes qu’eux-mêmes. A eux de s’assurer que cette utilisation est conforme à la loi. Et si ce n’est pas le cas, ils se verront appliquer, comme tous les autres abonnés, les mesures prévues par la loi : une différence de traitement ne serait pas conforme au principe d’égalité. Je rappelle par ailleurs que l’obligation de veiller à ce que son accès Internet ne fasse pas l’objet d’une utilisation illégale est d’ores est déjà mise à la charge de tout abonné par la loi (article L. 335-12 du code de la propriété intellectuelle) : le projet Création et Internet ne fait que tirer les conséquences de ce principe existant. »

Comprenez que c’est à vous, les particuliers, de trouver la parade au GPU de la carte graphique de votre voisin… il est évident que nous les internautes, nous disposons tous comme Monsieur Henrard, Madame Albanel, Monsieur Nègre ou Monsieur Rogard, de toutes les compétences nécessaires pour créer nos propres algorithmes cryptographiques ultra secure pour ne pas avoir à changer nos mots de passe tous les quarts d’heure… c’est évident, si la loi le dit c’est que c’est intelligent et si nul n’est sensé ignorer la loi, nul n’est non plus sensé avoir moins de bac +8 pour utiliser internet 🙂

Monsieur Henrard a ici loupé une bonne occasion de se taire ! Le report de responsabilité sur les utilisateurs dont le conseiller de Madame Albanel parle se voit très malmené face à de nouvelles techniques de cracking qui ne peuvent que garantir une sécurité que l’on sait maintenant précaire face à de nouvelles techniques aussi efficaces sur le papier. Les moyens de chiffrement commencent à montrer leur limite face à la phénoménale puissance de calcul de ces GPU.

Merci à Epx’ pour le link 😉