iHackLaw: et si on ouvrait les données de Légifrance ?

L’Open Data ou l’ouverture des données citoyennes est l’un des nouveaux enjeux de l’administration française. De nombreuses données publiques sont assez difficilement accessibles, même si elles sont en ligne.

Nous avons donc décidé aujourd’hui avec les ours de Bearstech de releaser iHackLaw, une petite API très simple qui ne demande qu’à être enrichie de vos contributions, pour s’inscrire dans la dynamique lancée entre autres par des collectifs citoyens d’advocacy comme la Quadrature du Net ou Regards Citoyens.

iHackLaw se concentre sur les données du site Legifrance.gouv.fr et cette première contribution devrait par exemple à terme permettre à des juristes de se créer aisément un outil de veille, ou même à des entreprises, soucieuses d’être informées de l’évolution de la législation sur leur métier, de s’offrir un outil à la fois simple, utile et technologiquement souple. Le code de cette API peut évidemment servir pour d’autres sources de données.

iHackLaw est libre, sous licence BSD, libre à vous de vous amuser avec, d’améliorer le code, de vous en servir pour créer une application mobile métier.

Open World Forum 2010 (du 30 septembre au 1er octobre)

open world forumParmi les manifestations où je ne me fais généralement pas prier pour venir, il y a l’Open World Forum. Cette année, comme pour les deux éditions précédentes, vous pourrez donc m’y retrouver, aux côtés des ours de Bearstech qui participeront d’ailleurs activement à des cycles de conférences avec de nombreux intervenants internationaux. Je serais également ravis d’y retrouver plein de gens que j’aime bien comme Pilot Systems, eNovance, Altic, Nuxeo, Smile, tous les copains de Ploss… et de très nombreux professionnels de l’Open Source.

Cette année, l’Open World Forum, c’est 3 jours de conférences et d’ateliers sur des sujets très variés, en rapport avec l’Open Source. 2010 est un cru qui donnera la part belle aux contenus ouverts, par exemple avec cette conférence sur les medias ouverts et cet atelier sur les médias vidéos ouverts. Cloud computing, gestion de contenu, business intelligence…. la planète open source s’enrichie d’années en années, elle s’invite dans tous les systèmes d’information et ne libère plus que des logiciels. Vous pouvez trouver le programme complet ici.

Open World Forum (du 30 septembre au 1er octobre) :

Toile-Libre a besoin de vous

Dans le réseau des gens bien qui font de l’Internet propre, il y a Toile-Libre, un réseau de passionnés, amoureux d’Internet, constitué en association et proposant entre autres des services d’hébergement associatifs de grande qualité et adaptés à des besoins spécifiques que l’on ne trouve pas chez des hébergeurs grand public à un coût raisonnable.

Aujourd’hui, pour continuer à proposer ces services, Toile-Libre a besoin de financement et organise un week-end festif les 21, 22 et 23 mai à Paris au 14-16 Quai de Charente, dans le 19e. En cette occasion, une Assemblée Générale Extraordinaire aura lieu le samedi 22 mai 2010 à partir de 14 heures.

Pour soutenir Toile-Libre, vous pouvez donc tout simplement venir faire la fête et si vous n’êtes pas disponible ce week-end, faire un don, et même, adhérer à l’association.

Il est crucial que des associations comme Toile-Libre perdurent, il en va de la propreté de notre Internet.

Hackable:Devices est en ligne

Hackable:Devices est une sorte de boutique/réseau social concentré autour de produits « hackables« , du matériel ouvert et bidouillable et  des communautés de hackers. Hackable:Devices importe et propose à la vente une  sélection de produits qui devraient ravir les nerds : Arduino, caméras HDD Elphel, Makerbot, Notebooks Lemote Yeeloong, Tux Droid 2.0, … Du matériel open source dont vous pouvez étendre les fonctionnalités. L’annonce de l’ouverture a été faite par les ours de Bearstech au 26C3.

Le concept de Hackable:Devices se décline autour de 3 choses :

  • Les utilisateurs (communauté de bidouilleurs autour d’un matériel).
  • Les produits : des produits sélectionné pour leur birdouillabilité et leur ouverture ;
  • Les événements : événements et convention auxquels les utilisateurs peuvent participer et se retrouver

Hackable:Devices propose des outils qui permettent aux hackers de documenter et d’échanger sur leur bidouilles hardware  et surtout faire se rencontrer des bidouilleurs, des créateurs, des industriels et des investisseurs. Hackable:Devices est donc aussi un canal de distribution rêvé si vous avez un produit basé sur du matériel et/ou du sofware libre et que vous souhaitez le tester avant une mise en commercialisation tout en obtenant des retours qualifiés, à savoir des personnes qui vont vraiment jouer avec le produit et en devenir ou pas prescripteur. La communauté de Hackable-Devices devrait vite compter de nombreux geeks et si le concept fonctionne devenir une plateforme d’innovation très intéressante sur le plan communautaire ou des industriels pourraient collaborer avec des créateurs à l’élaboration de nouveaux produits.

Visitez Hackable-Devices

PLOSS : 10 propositions pour relancer l’économie numérique grâce au logiciel libre

image-32PLOSS, le réseau des entreprises du logiciel libre en Ile de France  a publié un hier un communiqué de presse proposant, en 10 points, des mesures de relances économique gravitant autour du logiciel libre.

Voici les 10 mesures proposées par les entrepreneurs du libre pour propulser un peu plus haut encore un secteur qui ne connaît pas ou très peu la crise.

  1. La non-discrimination contre les logiciels libres dans les appels d’offres publics ainsi que des recommandations objectives, claires et actionnables sur l’usage des logiciels libres dans les administrations et collectivités.
  2. Une prise en compte accrue du logiciel libre dans l’enseignement et la formation professionnelle (ajustement des programmes, formations initiales spécifiques, thématiques prioritaires pour la formation continue, etc.).
  3. Une articulation claire des exigences d’interopérabilité au sein de l’administration, en mettant en avant les standards ouverts librement implémentables, et en finalisant en priorité le RGI (Référentiel Général d’Interopérabilité).
  4. Une position claire de la France contre les brevets logiciels, néfastes pour l’innovation, cause d’incertitude juridique et destructeurs de valeur pour l’économie.
  5. La condamnation des pratiques commerciales de vente liée de matériel et logiciel ou du « bundling » qui rendent l’accès au marché plus difficile aux produits challengers, en particulier issus du Logiciel Libre.
  6. Une orientation des investissements en R&D vers le logiciel libre, en tenant compte de ses spécificités (via notamment Oseo, des fonds d’investissement spécifiques, ou les pôles de compétitivité).
  7. Une simplification des aides, l’accélération des règlements et des conditions d’attributions (par exemple, condition sur les fonds propres) qui ne pénalisent pas les PME du libre.
  8. Sur le modèle du « Small Business Act » américain, l’attribution d’une part minimale de commandes publiques aux PMEs, afin de soutenir leur croissance.
  9. L’incitation fiscale en faveur de la participation au développement de logiciels libres et, dans le cadre de projets financés par l’état, l’encouragement au reversement de contributions au logiciel libre.
  10. Sur le modèle de la fondation Apache, l’introduction d’un statut particulier d’ « association à but non lucratif dédiée au logiciel libre », et l’instauration de la déductibilité fiscale des donations en nature sous la forme de code source ou de temps-homme au bénéfice de ces associations.

Pilot Systems sponsor de la Software Freedom Conference Kosova

image-111A Pristina, Kosovo du 28 au 30 août 2009, se tiendra la première Software Freedom Conference Kosova. Nos amis de Pilot Systems sont sponsors de cet événement (aux côté des incontournables Sun, MySQL et Mozilla) qui vise à réunir des développeurs locaux et la communauté internationale du Logiciel libre.
En cette occasion, un appel aux sujet de conférences a été lancé autour des thématiques suivantes :

  • Qu’est ce que le Logiciel Libre et Open Source ?
  • Comment le Logiciel Libre peut aider au développement d’une nation ?
  • Travail pratique sur l’utilisation de Logiciels Libres dans les écoles et entreprises
  • Comment le gouvernement et les institutions peuvent tirer parti du Logiciel Libre et Open Source ?
  • Présentation de projets par des développeurs locaux
  • VOIP
  • Comment travailler avec Microsoft en utilisant des Logiciels Libres ?
  • Copyright, licences et brevets

Pour soumettre vos propositions, vous pouvez utiliser ce formulaire en ligne mis à disposition par la SFK (Software Freedom Kosovo).

Plus d’informations :

Oracle devrait finalement racheter SUN Microsystems

imagesIl semble que IBM ai loupé le coche, Oracle annonce le rachat de Sun Microsystems pour la somme de 7,4 milliards de dollars.
L’information est parue sur BBC News et révèle que SUN est prêt à débourser $9.50 par action soit un bonnus de 42% par rapport à leur valorisation de vendredi dernier.
Espérons qu’Oracle saura préserver le caractère Open Source de Sun Microsystems qui est une entreprise qui a fait beaucoup pour le Libre. Les marchés, eux, accueillent plutôt bien la nouvelle, on s’en serait douté, l’action Sun ne se portait pas au mieux ces derniers temps.

HADOPI : Le « contre-logiciel » de Christine Albanel, c’était OpenOffice !

Ce billet n’est pas un poisson d’avril !

De jour en jour, les réponses du rapporteur Franck Riester et du gouvernement devant les interrogations de l’opposition sont de plus en plus risibles. Comme le souligne Mr Brard, ce texte respire l’amateurisme et l’improvisation.
Dans la catégorie je ne sais pas ce que je raconte mais je me démonte pas pour le dire, Kassandre a relevé, une fois de plus une quote ENORME de Christine Albanel
Je cite :
Répondant à une question du député Christian Paul, Christine Albanel a assuré que « sur les logiciels libres, il peut y avoir des pare-feu » et rajoute « Par exemple au ministère de la Culture nous avons Open-Office« .

Madame Albanel délire, le ridicule n’a jamais tué, certes, mais quelle preuve d’incompétence que de comparer un pare-feu à une suite bureautique !

Si comme moi vous vous demandiez ce qu’était un « contre-logiciel » dans la tête de la Ministre de la Culture, vous avez la réponse, c’était évidemment OpenOffice ! … logique non ?

Microsoft cherche t-il à décapiter l’Open source ?

image-7Selon une news parue sur CNET, Microsoft pourrait débaucher dans les prochains jours Sam Ruby, un guru de l’Open Source, actuellement en poste chez IBM.
Ces dernières années, nous avons assisté à un curieux revirement de situation de Microsoft qui nous a d’abord servi du « shared source » et qui semble enfin aujourd’hui souhaiter s’orienter vers de l’open source pur et dur avec Silverlight ou comme en témoigne les accords avec Novell ou encore cette page.
Cependant, en débauchant Sam Ruby que l’on connaît pour ses immenses travaux au sein de la Apache Software Foundation ou de la Linux Foundation, on peut se demander si Microsoft ne cherche pas à décapiter l’Open Source.

PLOSS : La FNILL vient de prendre un sacré coup de vieux

plossPLOSS est une nouvelle initiative des professionnels de l’Open Source. Les entrepreneurs du libre, réunis autour de valeurs communes, s’organisent pour constituer un pole business autour du logiciel libre. D’une manière générale, on peut considérer que PLOSS a pour ambition de s’intégrer dans un écosystème déjà très dense et de fédérer des synergies à vocation business : intégrateurs, éditeurs, simples utilisateurs, contributeurs reconnus de l’Open Source, PLOSS couvre un spectre que l’on retrouvait déjà dans la FNILL, à la différence près que le quorum a su éviter ce travers de sur-représenter les poids lourds au détriment des plus petits.
Cette place de fédératrice de synergies jusque là occupée par la FNILL, est dés aujourd’hui naturellement et légitimement occupée par PLOSS, qui réunit des poids lourds du logiciel libre comme Bull, Smile, AlterWay ou Nuxeo, mais aussi des structures plus modestes comme Toonux.
Le lundi 12 janvier se tenait une assemblée constituante à laquelle tous les membres fondateurs se sont exprimés dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale sur la gouvernance et le champs d’action souhaité. Si PLOSS affiche clairement ses ambitions en terme de business, il est crucial de ne pas s’égarer et donc, de s’intégrer au mieux dans cet écosystème. A peine née, PLOSS est déjà en passe de devenir l’un des interlocuteurs incontournable de la politique numérique en région Ile de France.
Aucun doute, PLOSS fera des petits et dépassera vite le cadre de l’Ile de France qu’il s’est pour l’instant modestement fixé et qui réunit déjà 27 entreprises très représentatives de l’économie du logiciel libre.
PLOSS est également parvenue à un consensus sur la présidence qui devrait être confiée à Eric Mahé que le monde du libre connaît très bien pour ses 20 années passées chez Sun Microsystems. Tout ceci ne peut que nous réjouir et laisse augurer de belles choses pour le logiciel libre en Ile de France, les mailing lists de PLOSS qui ont commencé cette semaine à vibrer en attestent, la volonté et l’enthousiasme sont au rendez-vous. Ce pôle d’entreprises devrait très vite être en mesure de se retrouver sur des marchés pour l’instant inaccessibles à beaucoup d’entreprises du libre qui n’ont pas encore atteint la taille critique.
PLOSS est déjà perçue par les entrepreneurs membres fondateurs comme un facilitateur que la FNILL aurait pu devenir si elle n’avait pas fait le choix de se recroqueviller sur elle même et principalement autour de Linagora, ou en sur-représentant de grosses structures pas forcément toujours représentatives du tissu économique du libre… ce qui explique que de nombreux membres fondateurs de la FNILL et ex ASS2L ont finit par se retrouver autour de PLOSS.

PLOSS a mis toutes les chances de son côté et semble déjà, de fait, la structure la plus représentative de l’industrie du logiciel libre en Ile de France… la FNILL est morte, longue vie à PLOSS !

Visiter le site de PLOSS