Dans la multitude de bourdes de communications produites par le Ministère de la Culture, l’une des préférées des internautes est celle des 5 gus dans un garage, terme utilisé par le Ministère pour désigner selon lui la poignée d’agitateurs et opposants à son texte, qui, martèle t-il, est le résultat d’un « large consensus » … Au fil des semaines, on sentait bien que le large consensus se rétrécissait… et tout ça à cause de 5 gus dans un garage qui envoient des mails à la chaîne en fabricant de fausses adresses IP !
Voici la nécrologie rapide d’HADOPI :
- Malgré une pénurie d’adresse IPv4, les 5 gus dans leur garage ont donc fabriqué des adresses IP du Parlement européen pour mettre en garde la France sur un texte s’attaquant à un un moyen de jouir de sa liberté d’expression et le métant en garde sur le bien fondé d’une sanction applicable par une autorité non judiciaire … et oui déjà à l’époque ;
- Des gus de l’ARCEP se sont aussi joint aux gus fabricants d’adresses IP ;
- Des gus de la CNIL les ont vite rejoint ;
- Puis ce fut au tour des gus fournisseurs d’accès ;
- Puis vient le tour de gus artistes ;
- Les gus de l’Union européenne sont même revenus à la charge ;
- Ce fut ensuite le tour des gus députés cachés derrière un rideau ;
- Et enfin au tour des gus du Conseil Constitutionnel
Le ministère de la culture passe d’une main de fer dans un gant de téflon à une main de fer dans un gants gonflable, prêt à éclater au premier impact.
Une réponse sur “Comment 5 gus dans un garage ont ils réussi à tuer HADOPI ?”