Hardy Heron : découverte de la dernière version alpha d’Ubuntu

Bluetouff desktop ubuntuEt hop passage de Gutsy à la dernière version alpha d’Ubuntu, la Hardy Heron alpha 6. Oui je sais, ces noms d’oiseaux sont débiles, mais puisque c’est la tradition on va s’y plier, de toutes façons cet OS a de sérieux arguments autrement plus importants que ses noms de codes. Si vous ne connaissez pas encore Ubuntu, voici ce qu’il faut en savoir au niveau des versions et du support :

Ubuntu , comme OpenBSD sort tous les 6 mois. Ubuntu offre une version LTS de son OS : (Long Term Support) ce qui permet aux professionnels d’envisager des déploiements sachant que la version LTS sera supportée par Ubuntu et surtout maintenue (correctifs de sécurité, petites améliorations … vous ne serez pas en reste). La Hardy Heron : version 8.04 LTS prévue pour avril 2008 sera maintenue par Ubuntu jusqu’en avirl 2013 pour sa version server et jusqu’en avril 2010 pour sa version Desktop. Dans ces conditions, vous comprenez donc aisément que les choix faits par la Gendarmerie Nationale ou par l’Assemblée Nationale sont loins d’être dénués de sens même si chez Mandriva on peste de ne pas avoir opté pour un Linux plus franchouillard)

Attention, cette opération n’est pas recommandée si vous débutez sur Linux, il vaut mieux dans ce cas patienter jusqu’à la version finale. De mon côté j’ai pour habitude de ne pas utiliser le partitionnement automatique suggéré par l’installation standard d’Ubuntu et d’isoler mes partitions /home et /etc afin de ne pas perdre mes données et surtout mes précieux fichiers de configuration en cas de drame. Voici donc comment je m’y suis pris :

J’édite le sourcelist afin de lui expliquer quelles sont mes intention : ici taper dans les nouveaux répository de la Hardy :

$ gedit /etc/apt/sourcelist
Je fais un petit ctrl+f sur le mot gutsy (la version courante) et je décide de remplacer toutes ses occurrences par « hardy »

Je sauvegarde et je lance ensuite un petit aptitude update … tout simplement

J’ouvre l’outil graphique de mise à jour qui m’indique qu’une nouvelle version est disponible et que je peux lancer mon dstupgrade … grosses mise à jour, plus d’un giga de paquets téléchargés, l’opération prend au total chez moi 40 minutes mais cette opération peut varier en fonction de votre débit bien évidemment.

Opération réussie sans dommages collatéraux. Je dois bien avouer que j’étais un peu circonspect. Mais bon comme on approche de la version finale qui est prévue pour le mois d’Avril 2008, j’ai tablé sur le fait qu’elle était quasi parfaitement stabilisée. Bingo, je n’y perds vraiment pas au change à quelques petites choses un peu frustrantes mais contournables. Voici le bilan actuel :

  • un système de fichier bien plus réactif, un gnome qui semble doppé
    un nouveau kernel, le 2.6.24-12
  • Apparition de PulseAudio pour le demon de son
  • Intégration de nouvelles applications comme Brasero pour graver des CD et DVD, du célèbre client bittorent Transmission, un nouveau calendrier intégrant le world clock applet, un très bel outil graphique de visualisation des performances, …
  • Un firefox 3 beta 4 … super mais c’est un peu ce qui m’a le plus embêté, l’addon webdevelopper n’ayant pas encore été porté et la procédure d’upgrade m’ayant cassé Iceape j’ai du lancé un petit apt-get autoremove afin de pouvoir installer seamonkey dans de bonnes conditions. Et comme seamonkey fonctionne à la perfection et supporte mes addons cheris (y’en a plein pâr là : https://addons.mozilla.org/en-US/seamonkey/browse/type:1/cat:all?show=50 donc … pas de problème. Seule petite ombre au tableau mais qui personnellement ne me dérange pas outre mesure : l’installation du dictionnaire français me revoit une « unexpected error » ..; ce genre de message à la microsoft un peu débile qui vous dit que l’erreur est « inattendue » … vous croyez une expected error serait vraiment une erreur vous ?

Voilà ce que l’apt-get autoremove a viré chez moi afin de permettre l’installation de Seamonkey

g++-4.1 gnome-bin gnome-libs-data libart2 libblas3gf libfaad2-0 libgfortran2
libgnome32 libgnomesupport0 libgnomeui32 libgnorba27 libgnorbagtk0
libmp4v2-0 liborbit0 libstdc++6-4.1-dev libsuperlu3 libungif4g tmw-data

Concernant firefox3 beta4 c’est une assez bonne surprise, relativement stable pour une béta, bien plus rapide que son grand frêre, il ne lui manque vraiment que la compatibilité de certains addons qui ne tardezront pas de se mettre à la page, on peut donc être confiant.

Vous pouvez découvrir toutes les nouveautés de la Hardy Heron ici : http://www.ubuntu.com/testing/hardy/alpha6

En ce qui me concerne, la Hardy Heron est bonne pour le service, je suis très heureux d’avoir réalisé cette mise à jour, il y a un gain évident en performances. Une petite frayeur au premier reboot : le demon de son ne fonctionnait plus (il a lui aussi subit un lifting pendant l’upgrade… une petite mise à jour, l’installation du package linux-386 et un reboot plus tard tout était revenu dans l’ordre. Ca commence donc a sentir très bon pour cette nouvelle édition d’Ubuntu qui en configuration desktop mérite son succès… simple convivial, performant et doté de plus en plus de fonctionnalités qui commencent à) faire de l’ombre à OSX auquel on le compare souvent.

Une impression de performances, une stabilité quiest déjà là, un desktop 3D assez stabilisé avec une nouvelle version de Xorg … cependant, contrairement à la kubuntu 8.04 qui accueillera KDE4 on ne notera pas de révolution sur cette version.

Rien ne vous empêche d’installer kde depuis les repository d’ubuntu, ça fonctionne très bien.

Plone3.1 est disponible en version béta

logo1.jpgPlone est un système de gestion de contenu professionnel écrit en langage Python. « Professionnel' », ça veut dire en clair qu’il dispose de fonctionnalités avant tout tournées vers les professionnels, à mi chemin entre sytème de gestion de contenu et framework permettant le développement d’applications métiers, il offre des conforts que l’on retrouve dans aucun autre CMS écrit en PHP puisqu’il s’appuie sur un socle applicatif robuste et ultra riche, Zope.

Je dois avouer que depuis la sortie de Plone3, j’attendais impatiemment la sortie de Plone3.1, même si grâce à Trollfot, j’ai pu avoir plus qu’un avant goût de ce qui manquait à plone 3.0.

Plone 3.1 est une version de maintenance qui vient corriger quelques bugs mineurs mais qui apporte surtout son lot de nouveautés, plus de portlets, des fields supplémentaires : le field image pour les portlets (les petites boites autour de la zone de contenu) faisait cruellement défaut mais grâce à StructuredDocument je pouvais déjà jouir de cette indispensable fonctionnalité.

Googlag : le moteur de recherche hacktiviste qui trouve des trucs … ben ouai des trucs quoi …

Goolag, c’est le dernier coup de communication du cDc le Cult of the Dead Cows, prestigieuse team de hackers à qui l’on doit entre autres le légendaire cheval de troie, Back Orifice. Avec une bonne dose d’humour, le cDc a lancé son moteur de recherche hacktiviste engagé contre la logo.jpgcensure opérée par le gouvernement chinois sur Internet (en fait on peut mettre la France dans le même panier, c’est ce vers quoi nous nous orientons : le filtrage du Net). C’est drôle, pas dénué de sens, et ça trouve la même chose que Google vu que .. c’est du Google. La blague pourrait s’arrêter là, mais non, Goolag scanner est en fait une application qui tire le meilleur parti de Google pour aller chercher des choses sur le net … beaucoup de choses, des choses qu’un certain Johnny nous avait appris à trouver.

Pour l’instant l’outil Goolag Scanner n’est disponible que sur Windows et peut être downlodé ici.

Pour l’instant, la promesse de Goolag, c’est d’offrir du p0rn aux chinois, le cDc devrait être déclaré d’intérêt public.

Découvrir Goolag Scanner

Zetetic et TesLogos.com : le Web2.0 ou le retour des pieds nickelés sur le net

On les croyait tous morts depuis l’explosion de la bulle internet, oui mais voilà, avec tous ces nouveaux outils ultras conviviaux que sont facebook, mySpace, les blogs bidule et trucmuche, les trackbacks, le ixaimelle, le airaissaisse, … on assiste au retour en force de soit disant professionnels qui s’adonnent à des pratiques détestables… les plaies du Net ont encore de l’avenir. Petite plongée de le monde palpitant des startups du 2.0

Le spam :

Le spam c’est mal tout le monde le sait, surtout quand il est opéré par bots à l’intelligence ultra relative surpassant miraculeusement celle du commanditaire. C’est comme ça qu’après le spam régulier de fils de commentaires ou de forums sur certains de mes sites, j’ai décidé d’agir.

Notre premier winner du mois s’appelle Teslogos.com, opéré par la société « onlinedev » …
Mode opératoire : un posteur fou qui vient pourrir vos threads de discussion dont certains carrément techniques avec un message de ce type :

« bonjour j’adore ton site, viens visiter le mien http://teslogos.com » (on ajoute 2 lol, un kikoo et 9 smiley, ce qui nous donne :

  • Soit un échappé d’MSN qui s’est égaré sur le web
  • Soit un bot spammeur méthodique pluggué sur le réseau neuronal d’un skyblogger

… fallait pas me le demander deux fois, je suis allé visiter leur site, une belle application de vente en ligne en php (gestion des clients, gestion des annonces, gestion d’une régie publicitaires ….) avec un « petit oubli » qui conduit à la fuite des données personnelles de tous les clients de teslogos.com et à un trou béant qui m’aurait permi comme vous allez le découvrir, de faire ce que je voulais sur ce site web… Mais je suis quelqu’un de bien élevé, même si j’ai une dent contre ce pourisseur de blogs, je me suis borné a envoyer un petit mail aux auteurs du site (dont les bureaux sont situés juste à côté de chez moi …), ce mail est parti le 6 février et , presque un mois plus tard, toujours pas de réponse, le courant d’air numérique sur le site est toujours présent, une grande preuve de professionnalisme, bravo.

Je me suis donc demandé si teslogos continuait à spammer, comme Google est mon copain je lui demande; pour mémoire, j’avais trouvé en février 25 000 occurrences de leur spam et de pas mal de variantes comprises. Aujourd’hui nous en sommes à 31400, … et oui Teslogos.com continue allègrement le spam.
Je n’avais pas souhaité publier quoi que ce soit mais puisque teslogo n’a pas eu la courtoisie de répondre, que les bonnes pratiques ne sont pas respectées, et enfin que le trou signalé est toujours présent, je trouve normal d’alerter ses clients … donc voilà, vos données personnelles sont accessibles en deux clics par la négligence de ce site web, en voici un screenshot :

Teslogos.com le spammeur qui se fout de vos données persos … mais alors complètement

Notez que ce screen est bien daté d’aujourd’hui

Voilà, ça devrait suffire pour la partie « je fais du marketing 2.0 de la mort »

Passons maintenant à Zetetic, attention tenez vous bien « agence de communication interactive », terme que je n’avais plus croisé depuis 1996, à l’époque où des agences de communication manifestement incompétentes, composaient des pages html sous MS-Frontpage (beurk) et les compilaient sur un cdrom avec un petit flash à deux balles si le budget dépassait les 50 000 francs, je me suis intéressé à Zetetic suite à un petit article d’un blog que j’apprécie et qui faisait état de plagiat manifeste de ses contenus par la dite agence de communication interactive.

Pomper les contenus de petits jeunes talentueux sans même poser un lien sur la source SAYMAL!

J’ai donc voulu en savoir un peu plus et je me suis baladé sur leur site web histoire de comprendre de visu ce qui se passait et évidemment, je suis tombé sur une belle bande winners. Là encore pas de doute possible il s’agit bien de rescapés de l’éclatement de la bulle internet qui essayent de refaire surface avec le web2.0 … attention séquence émotion :

  • copiés/collés de contenus sans citation de la source
  • Comme on connaît pas trop les machins en ajax là, on fait un gros blob en flash avec des effets de transparence qui rappellent étrangement jQuery, ouai mais voilà ça c’est du 2.0 canada dry, le flash c’est une techno du 20e siècle pour les sites web.
  • Je passe ensuite sur les aspects techniques (code html indigne de professionnels, parfaite méconnaissance des moteurs de recherche, …) et le baratin commercial avec des fautes alors qu’il n’y a que 3 pages au site web, je cite : « Nous vous proposons de développer des logiciels sur mesure pour vous aidez dans vos projets »… ouai ben non merci hein, je vais m’occuper du dev et de ma communication tout seul finalement, même si je suis loin d’être une bête en orthographe….
  • Je finis par découvrir un blog WordPress bien planqué sur lequel je découvre les articles pompés du blog lejournaldublog, pas une référence, pas un lien … oui c’est carrément malhonnête de leur part.

D’un autre coté, comme je l’explique dans mon commentaire sur lejournaldublog, la rédaction n’a vraiment pas à s’en faire vu que c’est mis en place par de supers amateurs et que le journaldublog est de tout points de vue d’une qualité nettement supérieures à Zetemachin à qui je recommande vivement de faire une proposition d’embauche aux auteurs du journal du blog qui connaissent les standars web, ajax, les balises métas, le comportement de bots référenceurs, ne collent pas du style dans leur html, rédigent de vrais contenus…

Bref si vous avez besoin d’un beau site web et d’une communication sur le net efficace, allez plutôt passer un mail chez lejournaldublog pour voir ce qu’ils peuvent faire pour vous au lieu d’aller chercher à faire confiance à des « morts vivants », comprenez des entités du Net qui l’on pensait disparues depuis 1999.

Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui, si vous avez de remarques, des excuses à formuler, des insultes à proférer, n’hésitez pas 😉

Premiers pas avec Django : un framework en Python pour développer rapidement et efficacement – Acte 1

test-ok.pngComme vous le savez sûrement WordPress c’est sympa, c’est convivial, relativement modulaire, agréable pour le gestionnaire de contenus, ça fait de belles urls bien proprettes … oui mais voilà un geek sur wordpresss, au bout d’un an, il s’emmerde … il a en a surtout raz la casquette de devoir mettre à jour 20 pluggin tous les mois. Du coup il se demande s’il ne va pas en virer ou faire un métabundle …; mais non c’est idiot, trop de temps pour un résultat sûrement pas sexy qui posera par la suite des problèmes de maintenabilité.

Ma problématique du jour est la suivante : j’ai besoin d’un truc assez passa partout qui me permettrait de faire fonctionner plusieurs petites appli très simples, blog, moteur digg like… sur des urls en sous domaine, rien de sorcier. mais là tout de suite, on voit bien que

Worpdpress + pligg face à Django tout seul qui sait tout faire, … on prend donc Django. Ruby on Rails aurait lui aussi pu convenir, mais c’est Python qui nous intéresse 😉

Ce qui m’amène au jouet du jour : Django

Django est un framework reposant sur le langage objet Python, Django est un outil à destination des développeurs.

On va commencer par faire nos premiers pas avec lui

Petite install de Django, on va utiliser la méthode svn plus à même de garantir une maintenabilité parfaite.

$ svn co http://code.djangoproject.com/svn/django/trunk/ django

En fonction des OS, des versions des OS, il va falloir localiser votre installation, sur Linux, python est souvent dans le /usr/lib; mais si ce n’est pas là pas de panique

python -c "from distutils.sysconfig import get_python_lib; print get_python_lib()"

ce qui me renvoi pour mon os :

/usr/lib/python2.5/site-packages

C’est parfait je sais où se trouve mon install de Django

$ cd /usr/lib/python2.5/site-packages && ls
Django-0.97_pre-py2.5.egg-info README django

Comme je veux avoir vite un truc en production, je suis les bons conseils distillés sur le site de Django et j’installe le mod-python,

$ sudo apt-get install libapache2-mod-python

Il faut maintenant s’assurer que les pages .py s’affichent correctement et pour ça il va déjà falloir modifier le fichier de copnf default de notre apache2

$ cd /etc/apache2/sites-available/
$ emacs default

A la 10e ligne on trouve ceci :

<Directory /var/www/>
Options Indexes FollowSymLinks MultiViews
AllowOverride AuthConfig
Order allow,deny
allow from all
# Uncomment this directive is you want to see apache2's
# default start page (in /apache2-default) when you go to /
#RedirectMatch ^/$ /apache2-default/
</Directory>

On va le transformer en ça :

<Directory /var/www/>
Options Indexes FollowSymLinks MultiViews
AllowOverride AuthConfig
Order allow,deny
allow from all
AddHandler mod_python .py
PythonHandler mod_python.publisher
PythonDebug On
# Uncomment this directive is you want to see apache2's
# default start page (in /apache2-default) when you go to /
#RedirectMatch ^/$ /apache2-default/
</Directory>

c’était histoire de déclarer ici que notre Apache est beau, que notre Apache, est puissant que notre Apache comprend maintenant Python ! … d’ailleurs pour s’en rendre compte on va tester ça en créant un petit fichier de test, intelligemment appelé test.py

$ sudo emacs /var/www/test.py

on y colle ceci :

def index(req):
return "Yeaaah my Apache knwows kungfu !!!";

on enregistre maintenant le tout, puis on redémarre apache

$ sudo /etc/init.d/apache2 restart

J’ouvre mon navigateur et et là top du top, mon Apache connait le kungfu …

test-ok1.png

On passe maintenant à la config de base du httpd.conf

$ sudo emacs httpd.conf

on va y placer ceci

<Location "/monsite/">
SetHandler python-program
PythonHandler django.core.handlers.modpython
SetEnv DJANGO_SETTINGS_MODULE monsite.settings
PythonDebug On
</Location>

Notez que le debug est sur « on » pour le moment.

On va maintenant s’installer notre petite base de données, on va ici choisir du MySQL5 qui aura aussi besoin de mysqldb

$ sudo apt-get install mysql-server python-mysqldb

C’est donc parti pour l’installation de notre Django , je me place dans le répertoire du trunk Django que j’ai svn checout à la première étape et je lance le script d’install :

$ sudo python setup.py install

Si tout c’est bien passé je dois avoir quelque choses comme ceci qui m’indique où l’egg se trouve

running install_egg_info
Writing /usr/lib/python2.5/site-packages/Django-0.97_pre.egg-info

Il ne reste plus maintenant que les confs post installation à se farcir, elles sont très bien documentées sur le site de support :

ZiPhone en pratique : désimlocking et jailbreak en quelques clics

Petit teste de ZiPhone : jailbreaker un iPhone en 1.1.4 en toute simplicité, ou presque

J’ai franchi le cap en mettant à jour mon iPhone pour tester ZiPhone. Petit rappel, il s’agit d’un iPhone US tout récent, livré en 1.1.3, jailbreaké avec Independence et utilisé sur le réseau de Bouygues.

Voici donc comment je m’y suis pris cette fois ci :

  • iTune est à jour
  • j’ai backuppé mes données
  • je downloade ZiPhone
  • j’ouvre ZiPhone pour voir à quoi ça ressemble et j’en profite pour jeter un coup d’oeil rapide au ReadMe file c’est toujours instructif.

Le fichier readme de Ziphone

  • je branche l’iPhone sur son socle relié à mon mac,
  • iTune se lance m’informe d’une mise à jour dispo en 1.1.4,
  • je lance la procédure d’upgrade du firmware
  • le firmware se télécharge
  • l’iPhone se prépare à la mise à jour, là il va falloir être très patient, allez vous faire un café.

pendant ce temps … long, très long, une dizaine de minutes, l’iPhone reboot une fois…

  • 20 minutes après je commence à trouver le temps un peu long du coup je débranche l’iPhone, impossible d’arrêter iTune qui part en sucette, un kill à coup de terminal … rien à faire, je suis obligé de rebooter le mac à la barbare …
  • je redémarre … re splendide erreur.
  • J’éteins complètement l’iPhone, je le reconnecte, je retente la restauration, à c e stade tout se passe impeccablement bien.
  • la restauration passe au poil, ce sera mon lot de consolation
  • Restauration de l’Iphone

    l’iPhone reboot mais simlocké

  • l’iPhone reboot mais évidemment, il est simlocké :\ … je vais enfin pouvoir tester notre ziPhone !
  • je le lance et je choisis la première option (do it all) dans mon cas puisque je repars from scratch sur l’iPhone, ça reboot en mode text et ça injecte tout notre petit monde, comme sur Independence lors de mon premier contact avec l’iPhone, on voit bien toutes les étapes des opérations lancées par ZiPhone.

  • l’iPhone reboot encore une fois, mais cette fois c’est parfait, le voilà jailbreaké désimlocké, l’installer.app est là, il ne me reste plus qu’à réinstaller mes applications, restaurer mes mails, mes préférences, mes 4 mp3 qui se battent en duel.

    ZiPhone termine son oeuvre

  • A noter une nouvelle icone ZiBri qui donne accès au blog, c’est parfait je la conserve 🙂 Une belle application open source, merci aux développeurs.

unlocked.jpg

Si à la fin, en essayant d’installer des applications vous avez une erreur de type Package download failed, commencez par faire un clear queue, puis installez en priorité le BSDSubSystemTool. Au besoin redémarrez votre iPhone, pour moi ça a suffit à venir à bout de ce petit désagrément

ZiPhone 2.5 : le firmware 1.1.4 de l’iPhone est tombé, jailbreak confirmé

ziphone25.jpgAttention : n’upgradez pas tout de suite ! Si le jailbreak fonctionne, tout n’a pas encore été testé correctement pour l’instant.

Déployé depuis 4 jours, ce firmware n’aura mis que quelques heures à céder à ZiPhone 2.5.

ZiPhone est disponible depuis hier pour Windows comme pour Mac et peut être downloadé ici.

Toujours de plus en plus simples, les applications qui proposent de déplomber les iPhone pullulent. C’est devenu un vrai sport et les délais entre la sortie du firmware et les releases de ce type d’applications se raccourcissent… de là à penser qu’Apple commence à se poser des questions sur sa propre politique de distribution basée sur l’exclusivité avec certains opérateurs, il n’y a qu’un pas.

Google Android vs SDK Apple … deux stratégies, deux mondes.

Android sur un iPhone pour bientôt ?Apple, qui a récemment retardé la sortie de son Software Developpement Kit qui devrait permettre aux développeurs de proposer de nouvelles applications tierces « officielles », entendrait selon certaines choses vues sur des blogs « répondre » au projet Google Android.

A en lire certains, comme celui-ci, j’ai cru déceler une énorme incompréhension, des terribles imprécisions ainsi qu’une méconnaissance des problématiques et de la tendance forte du marché de la téléphonie mobile.

Pré-requis

  • Apple = monde propriétaire ;
  • Android = open source.

Pour faire simple, on va commencer par le SDK de Apple : ce bundle d’outils de développements va se limiter à un seul appareil, l’iPhone. Pour Apple, c’est un avantage, ça permet d’avoir les spécifications précises de tous les composants utilisés. Pour les développeurs et les utilisateurs finaux, en fait on a pas le choix, il faut posséder un iPhone et rien d’autre. Note importante : le core de l’OS reste lui fermé, Apple n’ouvre pas ses repository pour qu’un développeur puisse soumettre une modification sur le core de l’OS, d’ailleurs, modifier le code source du core est même illégal, vous devenez un vilain pirate.

Première conclusion : si je veux installer un firmware d’iPhone pour profiter de toutes les supers applications tiercesdans un autre terminal … je ne peux pas. En revanche si je veux installer un Linux sur mon iPhone … ça je peux ! Niveau universalité, Android prend une longueur d’avance.

Passons maintenant au projet Google Android : on nous avait longtemps annoncé la venue prochaine sur le marché d’un gPhone … on en aura pas un mais mais des centaines, de plusieurs marques différentes, le boulot de Goolgle n’étant pas de fabriquer des téléphones, la compagnie américain a opté pour une stratégie à la Microsoft : « on va faire le bidule qui fait tourner ton machin, là… », et comme contrairement à Microsoft notre modèle est plutôt gratuit, on va utiliser du Linux déjà très présent dans la téléphonie (Sony Erickson, Motorolla … même Nokia s’y met …), tout mettre en open source. Le business modèle de Android est juste de founir une interface logicielle qui permet aux utilisateur d’accéder dans les meilleures conditions possibles à des services Google, gratuits ou payant. Ici le software n’est là que pour vendre du service.

Non content de fournir un système d’exploitation pour téléphones, Google a évidemment pensé aux développeurs : accès au code source et grands concours de développement d’applications pour Android, en mettant sur la table 10 millions de dollars de récompenses aux développeurs qui auront réalisés les meilleurs projets.

Oui, Apple pourrait très bien mettre la même somme sur la table, mais ce n’est pas trop la mentalité de la maison.

Les objectifs et les approches de Google et Apple sont donc très différentes, bien évidemment, Apple vend aussi de la musique en ligne et aimerait à faire payer certains services … iLife ? Mais iLife et les services .mac, face à Google aujourd’hui, c’est peanuts.

Pour ce qui est de la sympathie des développeurs pour l’iPhone, oui il y en a, mais seul Google est capable de fournir à des constructeurs de téléphones mobiles un système interopérable, et surtout, avec ses sources…

Là où je ne peux pas être d’accord, c’est quand je lis ce genre de phrase :

« Google Android est aujourd’hui au mobile ce que Linux est à l’ordinateur … un outil fabuleux mais réservé à une niche »

Google Android attaque la téléphonie : aujourd’hui quand vous décrochez un téléphone mobile ou GSM, vous avez 95% de chances de tomber sur du Linux à la première tonalité sans le savoir; C’est une monumentale erreur de considérer Linux comme un p’tit nouveau,un outsider, sur un marché où il règne déjà en maître incontestable et incontesté.

« Le kit de développement pour l’iPhone viendra, dans moins de 10 jours, sérieusement affecter le potentiel de croissance d’Android »

Même si tous les développeurs Linux se mettaient à coder pour l’iPhone à la sortie d’un SDK tout pas libre pour faire des softs qui ne fonctionnent que sur un téléphone à 600 euros, il leur faudrait 2 ans minimum avant d’arriver à la profusion d’applications déjà disponibles sous Linux. Erreur numéro 2 donc, Android ne part pas de rien, il part d’un truc qui fonctionne bien avec déjà énormément d’applications portées ou portables. En clair vous avez plus de chance de voir l’année prochaine un téléphone mobile capable de faire tourner OpenOffice qu’un iPhone avec MsOffice.

Pour le potentiel de croissance d’Android, il sera, par nature au minimum 5 fois plus soutenu que celui de l’iPhone à horizon 1 an, c’est mathématique.

3GSM : Au Barcelone Mobile Expo Google Android retient l’attention

AndroidLe Barcelone Mobile Expo (3GSM 2008) aura été pour Android, le système d’exploitation open source de Google, l’occasion de se présenter à la pesse, pas mal d’images de gPhone ou tout simplement de l’OS lui même qui rappelons le n’est pas encore terminé (d’ailleurs, l’affreuse interface graphique que vous pouvez voir sur ces images ne sera surement pas ce à quoi Android va ressembler à son lancement grand public. Rappelons que pour contrer l’iPhone, nous avons longtemps entendus parler d’un gPhone. Prenant tout le monde à revers, Google a décidé de s’allier a de nombreux constructeurs de téléphones pour leur proposer un OS open source commun sur une base Linux : Android. Cette architecture ouverte alliée à la motivation de développeurs qui bénéficient d’un kit de développement, d’un émulateur et de tout ce qu’il faut pour s’amuser, a déjà tout pour séduire. On attend compiz sur iPhone dans pas longtemps 😉
Google devrait facilement arriver au second semestre 2008 à proposer une première version utilisable d’Android.

Voir le Google Code du projet Android

Make my iPhone sexy : main script execution error avec le firmware 1.1.3

Un scan nmap et c’est le drame

Previously in prison … euh Jailbreak : pas le droit de toucher à passwd sous peine de bricker votre iPhone.
Pour palier la lacune de passwd, j’ai voulu éditer le /etc/master.passwd … manque de bol, impossible d’installer le bsd subsystems tools. Une vieille histoire de permissions foireuses, pas très grave mais blocante pour la suite des opérations : du coup pas de vi, pas de ls, pas de cat, pas de chown …. fâcheux pour les permissions… bref un truc inutilisable. Voici ce qui a fonctionné pour moi :

-sh-3.2# cd /Applications
-sh-3.2# chmod +s Installer.app/Installer

Je redémarre complètement l’iPhone

Je retente l’installation du bsd subsystem tool et hop tout passe comme une lettre à la poste : nous y voici, je peux maintenant éditer à coup de vi mes pass encodés.

-sh-3.2# cat /etc/master.passwd
##
# User Database
#
# Note that this file is consulted when the system is running in single-user
# mode. At other times this information is handled by lookupd. By default,
# lookupd gets information from NetInfo, so this file will not be consulted
# unless you have changed lookupd's configuration.
##
nobody:*:-2:-2::0:0:Unprivileged User:/var/empty:/usr/bin/false
root:/smx7MYTQIi2M:0:0::0:0:System Administrator:/var/root:/bin/sh
mobile:/smx7MYTQIi2M:501:501::0:0:Mobile User:/var/mobile:/bin/sh
daemon:*:1:1::0:0:System Services:/var/root:/usr/bin/false
unknown:*:99:99::0:0:Unknown User:/var/empty:/usr/bin/false
_securityd:*:64:64::0:0:securityd:/var/empty:/usr/bin/false

Ne le faites pas … c’est un splendide moyen de le bricker.