Previously, dans notre Internet civilisé
Fin mai dernier, pour avoir donné un coup de pied dans la fourmilière en dénonçant une probable opération de blanchiment d’argent sous couvert de lutte pour le libre accès à la culture et le partage, je découvrais deux personnages assez improbables, Zac et Aurélien. Le premier dans le rôle de la victime des majors, le second dans le rôle du sauveur, qui montait une association dont l’objet officieux (et louable) était de sauver son copain… et l’officiel, de « faire des trucs ». Le duo surprenant était porteur d’un message assez curieux et dur à décrypter dans lequel je ne me reconnaissais pas, je n’étais pas vraiment le seul, mais à l’époque peu osaient encore le dire. Ceci m’avait valu un beau déni de service, mais grâce à l’ATILD, le DDoS s’est arrêté, les menaces physiques aussi, trop sympa.
Une campagne de calomnie entreprise par Aurélien Boch sur moi et mes entreprises s’en suit, « massivement relayée » par une seule personne. Dans ce billet, je mettais bien la ligue Odebi en perspective de cette histoire la pensant sincèrement victime d’une manipulation.. et manipulation il y a eu, la ligue s’est bien faite avoir mais je ne pense pas qu’il faille espérer de communication à ce sujet de sa part. Même si je doute qu’elle mette aujourd’hui tant d’entrain à soutenir les agissements de l’ATILD ou/et de Zac, du moins publiquement…
Opération pieds nickelés
Cette franche camaraderie entre Zac et Aurélien a durée jusqu’en août dernier, où les 11 000 euros ne suffisant pas à éviter la détention provisoire à Zac, et où la somme manquante, soit plus de 8000 euros à 43 centimes près, arrive d’une banque de Port-Louis, un paradis fiscal, sur le compte de l’ATILD. Mes soupçons de blanchiment d’argent se précisent, le mot « délinquant » que je n’avais pas hésité à employer et qui m’avait valu les foudres de certains, prenait tout son sens. En fait, on passe même dans un tout autre registre d’infractions pénales que la justice expliquera surement mieux que moi.
Toujours en août, suite à cette tentative supposée d’opération de blanchiment, comme prévu, Aurélien Boch, annonce qu’il claque la porte de l’ATILD, en assumer la présidence est devenu bien trop lourd et se rendre complice directement ou indirectement n’est pas la meilleure des postures. Aurélien se dit maintenant victime de menaces physiques, le coupable qu’il désigne à demi-mot est Zac. La situation fait couler beaucoup de pixels chez les wareziens qui se sentent floués par Zac et l’ATILD.
Opération Payback
Des rumeurs de reprise, puis reprise avortée. Fin septembre, l’opération Payback qui viserait le site HADOPI.fr est annoncée sur le site de l’Association qu’Aurélien Boch semble vouloir maintenant « bien sous tous rapports ». Un refresh de page plus tard, la page d’accueil du site de l’ATILD est modifiée, et Aurélien lance un appel au calme. Encore un épisode curieux qui semble témoigner de petites frictions en interne.
Aurélien est, fin octobre 2010, toujours le président de l’association, et le site de l’ATILD est piraté, la page d’accueil modifiée affiche quelques obsénités peu inspirées. Un bien sordide spectacle.
Opération popcorn
- Tout commence hier avec le flame d’Aurélien qui songe à engager des poursuites à l’encontre de celui pour qui l’association s’est un peu montée.
- Et hop sur le coup à chaud, second round, la version de Zac… Zac avoue au passage avoir frauduleusement accédé à la correspondance d’Aurélien… Moi, je sors le popcorn !
- EDIT : La réplique de Zac à Aurélien a disparue de Numerama, vous pouvez cependant en trrouver une copie ici.