Je dois vous avouer que quand j’ai commencé à entendre parler de CoPeerRight Agency (attention site en flash tout sale) et de l’un de ses concurrents, Advestigo, j’ai observé ces gens sous un drôle d’œil. Quelques mois plus tard, après une lecture assez régulière de leur blog, je dois vous avouer que ces gens me surprennent de plus en plus. En fait, ce qui me surprend le plus, c’est qu’ils aient été tant consultés et si peu écoutés. Il est évident que les personnes qui écrivent sur ce blog mènent de réelles investigations et suivent de prêt la « scène« . Des billets de qualité abordent la protection de la propriété intellectuelle avec un œil avertis et à des années lumières du torchon adopté par le Parlement. J’ai beau ne pas être d’accord sur le fond (outils de filtrage, criminalisation des échanges, néant abyssal de l’offre légale …), CoPeerRight Agency a le bon goût de mettre le doigt sur l’inutilité des mesures instaurées par HADOPI, leur dangerosité et sur le fait que la loi se trompe de cible…
Il faut croire que CoPeerRight Agency ne faisait pas partie de ces « professionnels » qui ont unanimement plébiscité les accords Olivennes dont Christine Albanel s’est tant vantée pendant les débats. Bien évidemment, il ne faut pas perdre de vue que CoPeerRight Agency est aussi éditeur de solutions logicielles visant à suivre les oeuvres sur n’importe quel type de réseau et qu’HADOPI 3 ou 4 pourrait bien remettre cette entreprise un peu « trop indépendante » sur de devant de la scène à des fins de flicage d’autres réseaux que le peer to peer.
Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là d’interlocuteurs intéressants que j’espère croiser un jour où l’autre.