HADOPI : un projet de loi mort comme le disco ?

discoJe n’ai jamais été un grand fan de musique Disco, j’ai même tendance à dire qu’après toute la bonne musique des années 70, les descentes d’acides ont été violentes et ont plongé la musique dans ses heures sombres : les années Disco !
Oui mais voilà, Marc Cerrone a décidé de me faire aimer la Disco et si l’HADOPI est rejettée, je lui fais la promesse de me rendre à des rendez-vous professionnels en « pattes d’ef », en son hommage, pour avoir pris une position claire sur le projet de loi Création et Internet. Et quand Cerrone nous livre le fond de sa pensée, il n’y va pas avec le dos de la cuillère :

« La musique est condamnée à être gratuite et il faut trouver des solutions pour créer des revenus autrement » (…) « Je n’ai jamais autant gagné ma vie qu’aujourd’hui grâce aux droits dérivés alors que mes musiques sont pillées par les DJ pour des samples et que mes albums sont piratables »…

Et pour enfoncer le clou, ce sont déjà 86 artistes qui se sont prononcés contre la loi Création et Internet, tournant ainsi un peu plus en ridicule les 52 artistes un peu blaireaux qui en ont marre qu’on télécharge leurs oeuvres et à qui on a le toupet de refuser la nationalité Suisse !

Grâce à l’HADOPI je leverage mon crypto skills

plus-on-est-de-fous-moins-ya-d-hadopi Ouai bon, je sais le titre là il fait peur vu comme ça, mais en réalité, vous allez voir, installez vous dans le canap, ouvrez vous une bière et appuyez sur le bouton … et hop, vous voilà crypto terroriste !
– Mais comment t’as fait ?
– Ben c’est simple j’ai appuyé sur le bouton là, tu vois ?
– Et donc avec ce bouton, l’HADOPI c’est finit ?
– Oui
– Ca s’appelle comment ton truc pour leverager mon p2p en mode crypté ?
– Limewire.
– Ah bon Limewire fait ça ?
– Ben ouai regarde !

Bluesafe compte s’enrichir grâce à l’HADOPI

image-10On savait Cisco très friand de lois visant à fitrer l’internet pour vendre ses gros catalyst aux maisons de disques et aux fournisseurs d’accès. L’équipementier américain n’est donc pas le seul vautour prêt à fondre sur de nouveaux clients providentiels que la riposte graduée offrirait au marché des paranos. C’est aussi le cas de la société Bluesafe, une société bien de chez nous, dont le siège social se trouve dans le 8e arrondissement de Paris et qui profite du Buzz internet du moment, l’HADOPI, pour tenter de refourguer aux collectivités des points d’accès. C’est ce que j’ai découvert dans un très sérieux communiqué de presse, paru sur le site Les news du Net.

La méthode est particulièrement abjecte :

  • Premièrement parce que ce projet de loi est loin d’être voté (ne parlons même pas de l’application) et qu’un tel enthousiasme ne peut pas révéler de saines intentions.
  • En second lieu, parce que même si l’HADOPI venait à être adoptée, il y a peu de chances que le principe de liste blanche préconisé par Chrisitine Albanel soit retenu. Ceci impliquerait une politique d’accès à l’Internet pire que celle de la Chine pendant les Jeux Olympiques … que la France n’avait pas manqué d’épingler.
  • Ensuite par ce que l’amalgame fait entre la copie de fichiers sur Internet et les lois anti-terroristes par Bluesafe, n’est pas du niveau d’un professionnel sérieux mais plutôt d’une conversation de comptoir au Fouquets entre parfaits e-gnares.
  • Enfin parce que la manipulation est grossière, Bluesafe utilise une méthode détestable que les éditeurs anti virus connaissent bien .. utiliser la peur comme fond de commerce.

Le communiqué de Bluesafe est un habile mélange de baratin commercial et de spéculations Orweliennes, le tout sur un ton que l’on avait pas vu sur le Net depuis la dernière cohabitation… je cite :
«Une fois le visiteur authentifié, le hotspot privé Bluesafe contrôle les ressources Internet qui lui sont accessibles. Grâce à la technologie BGM, nos hotspots permettent aux entreprises d’activer soit une liste noire qui interdit les sites jugés illégaux soit une liste blanche qui autorise des sites ‘de confiance’ » précise Xavier Seringe, directeur technique.
Depuis 2006, Bluesafe propose des hotspots privés remplissant le cadre légal de la LCT, qui grâce au filtrage de l’accès Web intégré dans BGM répondront également au cadre légal d’une future loi HADOPI. »

Bluesafe ne mentionne pas si les sites sur liste blanche préconisée par Chrisitine Albanel seront stockés dans de la mémoire flash des points d’accès ou seront issus d’un feed rss du CSA, en tout cas le monsieur en manque pas une nous fourguer sa « nouveauté » implémentée depuis deux ou trois ans dans OpenWRT.
Bref je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer de ce communiqué de presse particulièrement crétin, j’espère juste que les concernés réagiront d’une manière un peu moins enthousiaste quand leur solution miracle aura transformé le net en minitel

HADOPI : Nicolas Dupont-Aignan veut légaliser le partage de fichier

image-8La cacophonie commence ! Contrairement à ce que veut bien nous faire croire Christine Alabanel, à droite, elle n’est pas toujours très soutenue non plus. Les accords de l’Elysée portent bien leur nom, ce sont les accords de la « bande Fouquets » comme les décrit Nicolas Dupont-Aignan sur son blog dans un billet agrémenté d’une vidéo qui exprime sans équivoque sa position.
Des prises de position franches que nous aimerions voir sur plus de blogs de députés, à la veille du vote d’une loi qui pourraient bien créer des précédents très dangereux pour l’ensemble de notre société.

L’UMP pirate le groupe MGMT et propose un euro symbolique de dédommagement !

umpL’UMP qui comme chacun le sais est très respectueux du droit d’auteur, à une ou deux exceptions prêt s’est permit de « pirater » un titre du groupe MGMT … et là on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agisse d’une copie dans le cadre familial puisque le titre en question à été diffusé en public, pour des meetings, sans l’autorisation des intéressés… sans parler des vidéos qui ont également tournées sur le web … droit d’auteurs et droits voisins piétinés, ni plus ni moins.
Pour enfoncer le clou et que tout le monde comprenne a quel point l’UMP est respectueux du droit d’auteur (une formations politique s’obstinant à faire passer une loi aussi idiote que l’HADOPI ne peut être que de bonne foi), il propose un euro symbolique de dédommagement ! Complètement hallucinant !
Cette proposition a été qualifiée de méprisante par l’avocate du groupe qui entend bien obtenir une réparation sérieuse.
Charité bien ordonnée …

Voir l’article sur le site du NouvelObs

Pascal Nègre : affablulateur ou imbécile ?

J’ai écouté avec une grande attention les arguments de Pascal Nègre sur l’émission French Connexion animée par Cédric Ingrand… celle ci :

Je passe sur l’épisode où il compare une fois de plus le Net au FarWest, qui m’a d’ailleurs rappelé l’argumentaire d’un certain Frédéric Lefèbvre … ou encore la coupure du téléphone « vous appelerez avec votre téléphone portable » (l’HADOPI va t-elle lancer un partenariat pour rendre les appels mobiles gratuits sur 97 destinations comme mon FAI ? … chouette, Pascal va nous faire aimer la riposte graduée !).

Je me suis pris une monumentale barre de rire quand Pascal Nègre en vient à poser la question de la répartition d’une licence globale dont il estime le coût par internaute entre 30 et 40 euros en plus de l’abonnement (très drôle cher Pascal, mais ça fait cher le Cyndi Sanders ou le dernier hit de la Star’Ac ).
Je cite : « D’abord, y a plein de gens qui vont payer la taxe qui n’utilisent pas leur abonnement pour télécharger de la musique et qui n’y sont pour rien. Deuxièmement, la problématique de fond c’est comment vous répartissez ? »

« Comment répartir les sommes perçues par la licence globale ? »
Voici une question bien débile que seul Pascal Nègre pouvait poser alors qu’il est le premier à payer des études (bidons?) pour savoir combien de fois tel ou tel titre a été « piraté ». Ainsi on peut savoir que le dernier album d’ACDC a été téléchargé x centaines de milliards de fois, et de manière très précise.
Il va falloir que Pascal Nègre nous explique par quel miraculeux procédé il arriverait à obtenir des chiffres de téléchargement par oeuvres pour traquer les « pirates » et que ces mêmes chiffres ne puissent pas servir à répartir les sommes perçues par une licence globale. La réponse est en fait très simple, il y a deux alternatives :

  • Soit ces chiffres qu’on nous annonce sont complètement bidonnés, et c’est sur cette base que les députés et sénateurs doivent voter la loi Création et Internet, dans quel cas il s’agit de faux et d’usage de faux pour servir les intérêts de sociétés privées (qui peut croire que c’est les auteurs que Pascal Nègre défend ?). Si c’est bien le cas, il va falloir que des têtes tombent et que l’on nous explique comment des sociétés privées arrivent à manipuler les politiques d’une manière si odieuse ;
  • Soit Pascal Nègre est un imbécile de première qui prend les internautes pour des cons et qui finit par se faire prendre à son propre jeux.

Etrangement, malgré tous les signes inquiétants qu’il donne sur sa santé mentale, j’ai du mal à imaginer que Pascal Nègre soit un imbécile… par contre je suis beaucoup moins réservé sur ses pseudos talents de manipulateur et de lobbyiste… peut être même s’est il offert les services de PIC Conseil, le cabinet de lobbying de Frédéric Lefèbvre (mais ça on y reviendra plus tard) !

Tout ceci confirme bien la nécessité d’ouvrir une enquête parlementaire contre Christine Albanel, que nous sommes déjà plus de 6000 à avoir demandé. je me garderai de vous donner ici le fond de ma pensée qui m’inciterait plus à demander la démission de Mme Albanel et des explications à Mr Lefèfèbvre dont le Figaro n’a étrangement pas souhaité se faire l’écho.

… cette emission va faire l’objet d’un second billet, pour causer wifi, un des thèmes abordés dans la seconde partie de l’émission par l’excellent Jean Bernard Magescas (FON) également présent sur le plateau, et que Pascal Nègre a judicieusement évité en s’esquivant à l’anglaise pour la seconde partie, croyez moi il l’a échappé belle :).

Combien faut-il d’internautes pour obtenir l’ouverture d’une enquête parlementaire contre Christine Albanel ?

image-5A l’initiative de l’excellent Numerama ce sont plus de 4200 internautes qui, en moins de 48h, se sont prononcés pour l’ouverture d’une enquête parlementaire à l’encontre de Christine Albanel sur Facebook ! Un incroyable succès qui s’explique sans doute par l’incroyable liste de griefs dont la Ministre de la Culture fait l’objet et que nous accusons ouvertement d’être à la solde de l’industrie et des lobby du disque, ce, au détriment du bien commun.
Voici la liste qui mériterait sans doute d’être encore complétée suite à son dernier show surréaliste devant les députés et son delirium sur le wifi :
* En octobre 2007, alors qu’elle n’en a pas les pouvoirs, Christine Albanel fait du chantage à Free pour obtenir la fermeture d’un service d’échange de fichiers contre l’accès à la 4ème licence 3G.
* L’an dernier, pour justifier de la lutte contre le piratage à grande échelle, Christine Albanel affirme dans un communiqué que 500.000 emplois représentés par les artistes et l’industrie culturelle sont menacés. Or lorsque Numerama a démontré d’après les propres documents du ministère qu’en tirant très fort sur la corde on obtenait au mieux 157.000 emplois culturels dont 100.000 (sic) pour la publicité, le ministère n’a jamais voulu répondre en détail à nos demandes d’éclaircissement.
* En novembre 2008, peu avant le débat au Sénat, la ministre de la Culture ouvre un site de propagande pour défendre le projet de loi Création et Internet, Jaimelesartistes.fr. Le site compte de nombreux lobbys parmi ses partenaires, qui sont finalement (mal) masqués pour ne pas risquer la polémique. Certains des lobbys fournissent des contenus au site. D’autres participent peut-être à son financement.
* Toujours sur ce site, le ministère de la Culture invite les visiteurs à signer la pétition coordonnée par la SACEM, une société privée d’auteurs, de compositeurs et d’éditeurs de disques. Un beau mélange des genres.
* Toujours dans la même période, le ministère envoie massivement des messages non sollicités aux internautes pour leur demander d’aller consulter le site de propagande. A l’appui du message, le ministère communique des évaluations chiffrées de l’ampleur du piratage, qui tous sans exception sont tirées d’études commandées ou réalisées par des lobbys de l’industrie culturelle. Ni le message ni le site ne le précisent.
* A aucun moment le ministère ne fait état de ses propres études réalisées en interne. Il a pourtant à sa disposition le Département des Etudes, de la Prospective et des Statistiques (DEPS). Mais il est vrai que ses études sont moins spectaculaires et ne vont pas dans le sens des lobbys…
* Idem pour les études de chercheurs indépendants, qui ne sont jamais citées.
* Dans l’enceinte-même du Parlement, devant les sénateurs, Christine Albanel a repris les mêmes chiffres catastrophistes, sans préciser aux élus qu’ils étaient issus d’études mandatées par des groupes privés qui ont intérêt à voir la loi votée. Cette omission a pu conduire les sénateurs à croire la situation plus grave qu’elle ne l’est en réalité, et à voter une loi qu’ils n’auraient pas adopté avec d’autres chiffres plus réalistes.
* Toujours au Sénat, Christine Albanel a fait référence à un sondage censé démontrer la popularité de la riposte graduée, sans préciser ni que le sondage était commandé par un lobby du disque, ni que dans la question posée aux Français la suspension de l’abonnement à Internet était opposée à la peine d’emprisonnement prévue dans le code pénal pour l’ensemble des contrefaçons.
* Lors du débat au Parlement et dans diverses interventions publiques, elle prétend que le retrait des DRM par les maisons de disques est un effort réalisé par anticipation du vote de la riposte graduée alors qu’il s’agit d’une décision mondiale prise par les maison de disques qui ont enfin réalisé que les DRM ne faisaient pas vendre plus d’albums, mais moins.
* Lors de son audition en commission devant les députés, Christine Albanel a assuré que le piratage en Nouvelle-Zélande avait diminué grâce à la riposte graduée. Or la riposte graduée n’était pas encore appliquée en NZ, et ne le sera peut-être, que dans des conditions beaucoup plus restrictives qu’en France ! Lors du débat au Sénat, Mme Albanel avait également fait part des exemples américains et britanniques, alors que la RIAA cherche encore des FAI prêts à collaborer aux Etats-Unis, et que la Grande-Bretagne ne souhaite pas déconnecter les pirates présumés.
* Non contente que la mission sur la lutte contre le piratage fut confiée au patron de la FNAC de l’époque, Christine Albanel a demandé à l’omniprésent professeur Pierre Sirinelli de diriger une mission similaire de concertation pour le filtrage du web 2.0. Or le Pr. Sirinelli a travaillé en 2007 pour le lobby français du disque à la rédaction d’un rapport préconisant le filtrage, ce qui devrait suffire à démontrer un conflit d’intérêt.
* Christine Albanel continue sans cesse de se référer aux accords de l’Elysée négociés par Denis Olivennes, alors-même que l’un des principaux signataires, Free, a fustigé la méthode employée et renié la substance des accords.
* Elle refuse de taper du poing sur la table contre les industries du cinéma sur la chronologie des médias, alors-même que consommateurs, sénateurs et députés l’exigent depuis plusieurs années.
* Elle feint d’ignorer totalement les problèmes graves posés par son projet de loi, tels que les risques d’accuser un innocent ou l’impossibilité pour une personne sanctionnée de prouver matériellement sa bonne foi.
* Elle nie le fait que l’accès à Internet puisse être un droit fondamental en Europe qui ne peut être violé que par ordre d’un tribunal, quand même bien même les députés européens ne cessent de le répéter.

HADOPI débat sur Plein Ecran (LCI) : Jérémie Zimmerman (La Quadrature du Net) Vs Pascal Nègre (Universal Music)

couvicLe petit événement de la journée, et pas des moindres, se tenait sur LCI vers 17h, Pascal Nègre rencontrait Jérémie Zimmerman co-fondateur de la Quadrature du Net. Un débat certes trop court mais très dense dans lequel on sent bien un Pascal Nègre aux abois, vacillant à plusieurs reprise devant les arguments développés par Jérémie Zimmerman. Dans les temps forts de ce débat, on notera par exemple l’énorme mensonge de Pascal Nègre qui affirme que les ventes de disques marqueront une très sensible augmentation une fois la loi Création et Internet votée et appliquée… ou encore une scène totalement surréaliste de Jérémie Zimmerman offrant l’excellent livre de Philippe Aigrin, Internet & Création (librement téléchargeable ici ou disponible à la vente) à Pascal Nègre… Comme je l’expliquais à l’autre Pascal ce matin, après le catastrophique oral de Christine Albanel, ça sent le roussit pour l’HADOPI… le Net se réveille !

EDIT(again)
Voici le lien sur le podcast pas tout a fait complet mais cette fois ci non coupé du début, la partie la plus importante

Le Talk Orange Le Figaro avec Frédéric Lefèbvre : alors c’était comment ?

Le portail d’Orange est bien connu pour ne pas aimer autre chose qu’Internet Explorer, le navigateur de Microsoft (au diable les utilisateurs de Linux et d’Apple, ils n’ont qu’à se payer un Windows après tout hein), et bien pour le podcast c’est pareil, il faut un porte-avion, trois hélicoptères et une colonne de chars pour visionner un pauvre podcast. Par delà le manque total de respect pour plus de 30% des internautes français, il y a la question, si chère à monsieur Lefèbvre de la lutte contre le piratage… J’ai donc du « pirater » un Windows (authentique) pour pouvoir visionner ce qui devait s’annoncer comme une pièce d’anthologie … de démagogie, pardon.
Vous allez me dire que c’est ma journée, toutes mes questions ont été censurées sans aucune explication, et voilà que quand je cherche à écouter le podcast, avec Internet Explorer pour écouter l’immonde flux WMV de m#@*$*@$@# … l’inéluctable se produit alors que je dispose de tous les codecs nécessaires etc … voilà ce que ça donne en image

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Petit message aux développeurs d’Orange et du Figaro :

Continuez comme ça, au moins Mr Lefèbvre aura eu beau raconter des bêtises en live, ce qui est cool c’est que personne ne l’aura entendu … médiatiquement parlant, vous ne pouvez pas faire de mal 😀

Dans votre infinie bonté si vous ou l’un des lecteurs de ce blog pouvait poster ce podcast sur un site de gens qui savent les diffuser, genre Youtube ou Dailymotion, je vous en serais fort reconnaissant.

Questions à Frédéric Lefèbvre sur le Talk Orange – Le Figaro

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Frédéric Lefèbvre sera l’invité du Talk Orange – Le Figaro ce soir en direct à 18 heures. Vous pouvez lui poser des questions sur cette page. J’ai moi même posé quelques questions au porte parole de l’UMP, je doute obtenir des réponses sincères, je doute même que mes questions soient publiées dans leur intégralité.
Cependant je vous propose de lire ces questions ci dessous :

Mr le député, votre volonté à vouloir légiférer sur l’Internet inquiète les internautes : une police du net mondiale, un contrôle du CSA, des sites web labélisés, un traitement automatisé des constats d’infractions et délits (Hadopi) sortant du cadre judiciaire et qui renverse la charge de la preuve mais interdit à l’accusé de se défendre … et en plus de ça fondé sur des postulats techniques que chaque internaute sait stupides.

Vous avez dit bien connaître l’Internet … expliquez nous comment vous comptez traquer un Internaute qui usurpera l’ip d’un tiers ou se servira de votre blog pour télécharger ou relayer une attaque ?

cf, au hasard :

http://www.fredericlefebvre.com/adm/ajax/admins/

C’est à votre blog qu’on coupera la connexion ?

Comment réagiriez vous si on coupait votre blog en pleine campagne pour un scrutin alors que vous n’êtes pas vous même le contrevenant ?
Vous dites connaître les moyens de vous protéger mais permettez moi d’en douter, avoir installé des serveurs dans les caves du 18e n’a visiblement pas fait de vous un expert en sécurité informatique à en voir votre blog …

Enfin :

Où sont les rapports d’impact sur l’économie numérique que n’importe quel député sérieux aurait exigé du ministère de la « culture » ? (et oui en France l’économie numérique ca se traite au Ministère de la culture … au passage, vous trouvez ça normal vous ?)

Question annexe :

Comptez vous des industriels du disque parmi les clients de PIC Conseil, votre cabinet de lobbying ?