Oracle devrait finalement racheter SUN Microsystems

imagesIl semble que IBM ai loupé le coche, Oracle annonce le rachat de Sun Microsystems pour la somme de 7,4 milliards de dollars.
L’information est parue sur BBC News et révèle que SUN est prêt à débourser $9.50 par action soit un bonnus de 42% par rapport à leur valorisation de vendredi dernier.
Espérons qu’Oracle saura préserver le caractère Open Source de Sun Microsystems qui est une entreprise qui a fait beaucoup pour le Libre. Les marchés, eux, accueillent plutôt bien la nouvelle, on s’en serait douté, l’action Sun ne se portait pas au mieux ces derniers temps.

Vidéos GCU Solutions Linux 2009 -)

Elle sont là, elle sont belles, elles sont propres … ah non merde c’est du flash. Bref elle sont là, vous les attendiez : LES VIDEOS DE LA GCU PARADE 2009 au solution Linux sont en ligne.
Le thème cette année tournait autour de Christine et des 5 gus qui soutiennent le projet de loi au nom aussi débile que son contenu : l’HADOPI !

C’est donc un cru historique !

Voir les vidéos

/-)

Enjoy

IBM sur le point de racheter SUN Microsystems ?

sun-microsystems-logo-pro_0050005000225941La rumeur se fait persistante, IBM se montrerait intéressé par le rachat de SUN Microsystems. Si ces rumeurs se confirmaient, il s’agirait d’une nouvelle menace pour Microsoft qui devrait faire face à un nouveau géant qui puise sa clientèle dans un public déjà pas forcément acquis à sa cause. Sun et IBM sont deux entreprises qui ont beaucoup investi dans les technologies Open Source.
En tout cas ceci semble sérieux puisque le Wallstreet Journal s’en fait l’écho. On parle d’une offre portant sur la somme 6,3 milliards de dollars pour cette transaction.

Microsoft cherche t-il à décapiter l’Open source ?

image-7Selon une news parue sur CNET, Microsoft pourrait débaucher dans les prochains jours Sam Ruby, un guru de l’Open Source, actuellement en poste chez IBM.
Ces dernières années, nous avons assisté à un curieux revirement de situation de Microsoft qui nous a d’abord servi du « shared source » et qui semble enfin aujourd’hui souhaiter s’orienter vers de l’open source pur et dur avec Silverlight ou comme en témoigne les accords avec Novell ou encore cette page.
Cependant, en débauchant Sam Ruby que l’on connaît pour ses immenses travaux au sein de la Apache Software Foundation ou de la Linux Foundation, on peut se demander si Microsoft ne cherche pas à décapiter l’Open Source.

Installation du driver Nvidia sur Debian Lenny

L’installation des pilotes graphique Nvidia au moment où je me suis penché dessus posait quelques problèmes puisque les dépôts stables ne proposaient pas d’image kernel Nvidia valide rien de bien grave, j’ai simplement utilisé l’image proposé en sid.

On commence donc par éditer le sourcelist
$ sudo emacs /etc/apt/sources.list

On y ajoute les 3 lignes suivantes temporairement
deb ftp://ftp.us.debian.org/debian/ sid main contrib non-free
deb ftp://ftp.us.debian.org/debian/ testing main contrib non-free
deb ftp://ftp.us.debian.org/debian/ stable main contrib non-free

On lance un petit update
$ apt-get update

On passe en root et on installe le nécessaire
$ su
# apt-get install nvidia-kernel-source module-assistant nvidia-settings nvidia-xconf
ig

On construit le driver proprement
# m-a prepare && m-a a-i nvidia
# grep -q ^nvidia /etc/modules || echo nvidia >> /etc/modules
# apt-get install nvidia-glx
# rmmod nvidia

# modprobe nvidia

On édite le xorg.conf pour indiquer qu’on veut utiliser le nouveau driver
# emacs /etc/X11/xorg.conf

et on indique à la section device la ligne suivante :
Driver "nvidia"

Vous pouvez maintenant redémarer au prochain lancement du gdm vous devriez loader le nouveau driver Nvidia

Enfin, pensez à virer les dépots de sid et contrib que nous avions ajouter en rééditant le sourcelist
$ sudo emacs /etc/apt/sources.list

Et en supprimant ces 3 lignes :

deb ftp://ftp.us.debian.org/debian/ sid main contrib non-free
deb ftp://ftp.us.debian.org/debian/ testing main contrib non-free
deb ftp://ftp.us.debian.org/debian/ stable main contrib non-free

On lance encore un update
$ apt-get update

Et voilà c’est finit.

HTC Magic : Un nouveau Google Phone (Android) arrive chez SFR au printemps

htc_magicLe HTC Magic embarquant l’OS mobile de Google, Android sera commercialisé en France le printemps prochain selon Franck Esser, PDG de SFR, après l’avoir été par Vodaphone qui vient de communiquer les spécification de la bête.
Il embarque une caméra de 3,2 mégapixels, le Wi-Fi, GPS, un touchscreen, mais pas de clavier coulissant en revanche sur ce modèle
L’Android Market c’est déjà plus de 800 applications, pas encore de quoi faire de l’ombre au niveau marketing à l’iPhone d’Apple, mais au niveau des fonctionnalités, Android commence à s’armer sérieusement.

HTC a fait de gros efforts au niveau du design, nous ne savons évidemment pas encore à quel prix et pour quel type d’offre ce smartphone sera proposé par SFR… soyons patients.

Alexander Limi quitte Google

evil_google_logoAlexander Limi, core développeur de Plone, un système de gestion de contenu professionnel en Python, vient d’annoncer sur son blog son dernier jour chez Google.
Alexander Limi y a officié en tant qu’interaction designer. Des conflits ont finalement poussés Alexander à quitter Google qui passera désormai plus de temps avec ses proches.
Bye Mountain View où tout est loin d’être rose… Hello Plone !
… oui car la bonne nouvelle c’est qu’Alexander Limi est de retour sur Plone 🙂

It’s nice to see you back to Plone Alex.

PLOSS : La FNILL vient de prendre un sacré coup de vieux

plossPLOSS est une nouvelle initiative des professionnels de l’Open Source. Les entrepreneurs du libre, réunis autour de valeurs communes, s’organisent pour constituer un pole business autour du logiciel libre. D’une manière générale, on peut considérer que PLOSS a pour ambition de s’intégrer dans un écosystème déjà très dense et de fédérer des synergies à vocation business : intégrateurs, éditeurs, simples utilisateurs, contributeurs reconnus de l’Open Source, PLOSS couvre un spectre que l’on retrouvait déjà dans la FNILL, à la différence près que le quorum a su éviter ce travers de sur-représenter les poids lourds au détriment des plus petits.
Cette place de fédératrice de synergies jusque là occupée par la FNILL, est dés aujourd’hui naturellement et légitimement occupée par PLOSS, qui réunit des poids lourds du logiciel libre comme Bull, Smile, AlterWay ou Nuxeo, mais aussi des structures plus modestes comme Toonux.
Le lundi 12 janvier se tenait une assemblée constituante à laquelle tous les membres fondateurs se sont exprimés dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale sur la gouvernance et le champs d’action souhaité. Si PLOSS affiche clairement ses ambitions en terme de business, il est crucial de ne pas s’égarer et donc, de s’intégrer au mieux dans cet écosystème. A peine née, PLOSS est déjà en passe de devenir l’un des interlocuteurs incontournable de la politique numérique en région Ile de France.
Aucun doute, PLOSS fera des petits et dépassera vite le cadre de l’Ile de France qu’il s’est pour l’instant modestement fixé et qui réunit déjà 27 entreprises très représentatives de l’économie du logiciel libre.
PLOSS est également parvenue à un consensus sur la présidence qui devrait être confiée à Eric Mahé que le monde du libre connaît très bien pour ses 20 années passées chez Sun Microsystems. Tout ceci ne peut que nous réjouir et laisse augurer de belles choses pour le logiciel libre en Ile de France, les mailing lists de PLOSS qui ont commencé cette semaine à vibrer en attestent, la volonté et l’enthousiasme sont au rendez-vous. Ce pôle d’entreprises devrait très vite être en mesure de se retrouver sur des marchés pour l’instant inaccessibles à beaucoup d’entreprises du libre qui n’ont pas encore atteint la taille critique.
PLOSS est déjà perçue par les entrepreneurs membres fondateurs comme un facilitateur que la FNILL aurait pu devenir si elle n’avait pas fait le choix de se recroqueviller sur elle même et principalement autour de Linagora, ou en sur-représentant de grosses structures pas forcément toujours représentatives du tissu économique du libre… ce qui explique que de nombreux membres fondateurs de la FNILL et ex ASS2L ont finit par se retrouver autour de PLOSS.

PLOSS a mis toutes les chances de son côté et semble déjà, de fait, la structure la plus représentative de l’industrie du logiciel libre en Ile de France… la FNILL est morte, longue vie à PLOSS !

Visiter le site de PLOSS

Toonux rejoint PLOSS, l’association cluster des entreprises du Logiciel Libre et Open Source en région Ile de France et à Paris

logo-toonuxToonux rejoint la communauté d’entreprises PLOSS, L’association cluster des entreprises du Logiciel Libre et Open Source en région Ile de France et à Paris. PLOSS réunit les entrepreneurs du Logiciel Libre et Open Source pour favoriser la ‘coopétition’, développer, structurer et solidifier un écosystème dynamique. La communauté PLOSS s’est fixé 6 objectifs :

  • Réunir les entrepreneurs du Libre en favorisant la coopétition
  • Développer, structurer et solidifier l’écosystème
  • Développer l’emploi dans l’industrie du FLOSS en IDF
  • Favoriser l’innovation, informer et aiguiller vers les pôles de compétitivité
  • Etre une source active de contenu et de connaissances, de partage et de visibilité sur les sujets techniques
  • Fédérer les initiatives de communication

Visitez PLOSS.fr

OpenBSD 4.4 : Puffy s’assagit avec Java et son cortège d’ applications

openbsd_armed

OpenBSD est une distribution libre de type Unix. Sa particularité (enfin l’une de ses particularités) est d’offrir en installation par défaut ce qui se fait de mieux en matière de sécurité. Avec seulement 2 vulnérabilités dans l’installation par défaut en plus 12ans, on est loin … très loin de microsoft qui patche des failles critiques après 7ans de dégâts en entreprise ! La sécurité c’est avant tout un process et chez OpenBSD c’est une affaire sérieuse, on parle de sécurité proactive : les développeurs OpenBSD auditent le code de chaque applications, il n’est donc pas rare de voir des vulnérabilités dans des packages de distributions linux qui n’impactent pas OpenBSD puisque le code suspect a préalablement été audité et corrigé.

Alors cette 4.4 ? Rien que du bon ! Ca faisait plusieurs années que je n’avais pas installé OpenBSD (j’ai encore une 3.9 qui tourne à la maison et OpenBSD est typiquement le genre d’OS qui sait se faire oublier tant il est stable et sollicite peu d’intervention, il est particulièrement apprécié pour de l’embarqué et pour le wif, domaines dans lesquels il met encore quelques bonnes longueures d’avance à GNU Linux), de ce côté là rien à changé : l’installation se fait en mode texte, non graphique, mais est très intuitif et ne posera pas grand problème si vous êtes habitué à installé une Debian par exemple (avant la Lenny et son somptueux installeur graphique). L’installeur d’OpenBSD est d’ailleurs même plus simple que celui de FreeBSD dont le système de partitionnement (avec les slices) est souvent déroutant pour un novice.

L’installation de base prend entre 5 et 10 minutes. Une fois le système rebooté, on peut se lancer dans les joyeusetés … let’s pimp my Puffy.

On part d’un shell en root, on commence donc par se créer un utilisateur avec la commande adduser.

Dans un premier temps, on ne va installer que le package wget :

# pkg_add -v http://ftp.arcane-networks.fr/pub/OpenBSD/4.4/packages/i386/wget-1.11.3.tgz

Ensuite, comme on aime bien avoir un système stable avec des applications qui ronronnent aux petits oignons, compilées avec tous les headers qui vont bien, on récupère les ports, puis on les décompresse dans son /usr

# cd /usr && wget http://ftp.arcane-networks.fr/pub/OpenBSD/4.4/ports.tar.gz

# tar -xvzf ports.tar.gz

… l’arbre des ports étant bien fourni, la décompression prends 3/4 minutes en fonction de votre configuration matérielle.

Nous voilà fins prêts pour personnaliser notre OS, nous allons ici nous concentrer sur une installation desktop de base, avec Gnome comme environnement graphique, mais rien ne vous empêche d’installer un kde, un WindowMaker, un fluxbox, un KDE … et oui, même un KDE4 … ou ce que bon vous semble.

On va simplement installe run bundle gnome complet comprenant quelques applications essencielles comme un client mail et l’excellent navigateur web Epiphany

.

# cd /usrports/x11/ && make install clean

Alors la oui attention c’est bourrin, faites ça avant de vous coucher, ca va prendre quelques heures, mais au final on a un desktop fonctionnel

On installe ensuite toutes nos applications complémentaires, j’aime par exemple beaucoup Claws, le client mail léger, complet et capable de gérer des comptes à milliers de mails sans aucun problème. Un client encore méconnu qui est pourtant une excellente alternative pour qui trouve evolution et thunderbird trop lourds

On en profite aussi pour faire quelques tunings de base comme déclarer son utilisateur dans le groupe wheel si ce n’est pas déjà fait.

# cd /etc && vi group

à la première ligne ajoutez « :votrepseudo », sauvregardez (:w) et quittez (:q) ; vous devez maintneant être en mesure de passer d’un utilisateur simple au compte root avec la commande « su »

Après de longues heures de compilation selon votre configuration, une fois achevez, lancez gdm et découvrez votre nouveau desktop

Depuis ma dernière instalation, il s’est passé bien des choses sur OpenBSD niveau packages, et tout particulièrement la libération de java … et oh un Eclipse !! dites moi pas que c’est pas vrai!! Open Office !! Vous ici ! OpenBSD devient une distro civilisée 🙂 Vous voyez presque votre comptable avec …

Dans les entrées remarquables on notera aussi les CMS Drupal et Easy Publish, et mon favorit, Plone 3 (en version 3.06 servit par un Zope-2.10)

Une application super sympa pour les gens qui ne connaissent pas trop la syntaxe de Packet Filter et qui sont plus habitué à IpTable, c’est FirewallBuilder que vous trouverez aussi dan la liste des applications proposées par cette OpenBSD, il s’agit d’une interface graphique qui vous permettra en quelques clics de poser vos règles et d’avoir un petit aperçu des fonctionnalités magiques de ce firewall.