Cher contribuable, je te demande pardon

Capture d’écran 2014-01-10 à 11.26.25Cher contribuable, je te demande pardon. Je te demande pardon car je me rends aujourd’hui compte que je suis peut-être l’auteur de la recherche Google qui t’aura coûté le plus cher.

Nouvel épisode aujourd’hui de ma pseudo affaire qui m’opposait tout récemment en appel (un appel du Parquet, le plaignant initial n’étant pas partie civile) : voici que l’indexation de documents publics pas publics qu’il ne faut pas publier même s’ils sont publiquement accessibles sur un site du service public et qu’ils touchent à des questions de santé publique… fait son entrée  dans le code de la santé publique.

Il s’agit de l’Arrêté du 3 décembre 2013 relatif aux conditions de fonctionnement du site internet public unique mentionné à l’article R. 1453-4 du code de la santé publique et de son article 7 qui dispose

L’autorité responsable du site internet public unique prend les mesures techniques nécessaires pour assurer l’intégrité du site sur lequel elle rend publiques les informations mentionnées à l’article R. 1453-3 du code de la santé publique, leur sécurité et la protection des seules données directement identifiantes contre l’indexation par des moteurs de recherche externes.

Il fallait bien une loi pour expliquer aux administrations que comme n’importe qui, elles sont responsables de ce qu’elles mettent à disposition du public.

bortz rule

 

C’est vraiment consternant de voir qu’on est obligé de légiférer sur des tautologies et qu’en revanche, en matière de procédure de test avant la mise en production d’une application en ligne, probablement rien n’a changé…

Plus de pixels : 

Google Chrome disponible pour Mac OsX en Béta

Image 8Ça y est, le navigateur de Google est maintenant disponible en béta pour Mac OsX, c’est tout frais. Déjà disponible pour Windows et GNU/Linux, il ne manquait plus qu’une version pour le truc terreux à la pomme, c’est maintenant chose faite.

Rappelons que Chrome se caractérise principalement par sa légèreté et sa faculté à générer un processus par onglet finit la perte de toutes les pages ouvertes lorsque l’une d’entre elle vous pousse un vilain javascript ou un flash tout sale qui fait tout planter.

Autre bonne nouvelle, mais plutôt d’ordre cosmétique, Chrome s’est paré d’un joli gris OsX à la place de ce bleu Windows XP tout moche avec lequel on avait l’habitude de le voir.

Vous pouvez le télécharger ici

Firefox, Seamonkey, Internet explorer (ahahahah) et Opéra, faites vos jeux rien ne va plus

Le navigateur web est le premier outil du webmaster, il est impératif de disposer d’un ou plusieurs navigateurs (nous en préconisons au moins 2). Attention si le rendu d’une page doit toujours être vérifié avec Internet Explorer, il n’est pas considéré comme un navigateur offrant un confort de travail satisfaisant : préférez lui Mozilla Firefox ou Seamonkey qui disposent de nombreuses extensions qui vous faciliteront la vie.

Pour ma part voici ce que je pense des 4 ténors

Firefox : s’il ne devait en exister qu’un, ce serait lui. Un webmaster digne de ce nom devrait avoir Firefox installé sur sa machine. Extensible, offrant une expérience utilisateur incomparable. Firefox est open source et jouit des développement d’une large communauté. Il n’a de cesse de grignoter des parts de marché à son rival propriétaire de toujours : Internet Explorer. Depuis un peu plus d’un an, Firefox a cependant une très fâcheuse tendance à se « pachydermiser ». De plus en plus lourd, de plus en plus lent, il semble être à la peine avec des pages un peu chargées en javascript / Ajax.

Seamonkey : c’est sûrement la plus agréable surprise que j’ai eu en essayant un navigateur pour la première fois, un navigateur libre embarquant une suite d’applicatifs, un peu comme Netscape à sa grande époque (client mail/news, client irc, editeur html wysiwyg …). Seamonkey est étonnamment rapide, versatile et stable, il a l’air de tout savoir faire comme une application qui existe depuis 10 ans ! Utilisant le même moteur que Firefox il également extensible comme ce dernier. C’est à mon sens le meilleur navigateur du moment même si j’avoue ne pas l’utiliser pour autre choses que ses fonctionnalités de navigation et occasionnellement pour usenet.

Internet explorer : ceci n’est pas un navigateur, il ne doit être utilisé que pour vérifier vos pages par pure charité pour vos utilisateurs qui ne connaissent pas d’autre navigateur. Pour exemple il aura fallu attendre l’année 2007 pour voir apparaitre les onglets et le support du format d’image .png qui existaient déjà depuis 3 ou 4 ans sur d’autres navigateurs). Dans sa version 7, internet explorer dispose d’un filtre anti fishing qui ralentis considérablement les surfs. Internet explorer est l’une des plus grosses plaies de l’Internet : véritable aspirateur à virus, non extensible, installé par défaut avec Ms Windows, ne respectant pas les standards web, lourd et doté d’un moteur propriétaire qui défigure de nombreux sites.

Opera : Opera est un navigateur propriétaire doté de riches fonctionnalités mais s’adresse cependant plus à un public d’utilisateurs que de développeurs, il souffre encore d’un manque d’extensions à caractère professionnel. Son moteur est toutefois très honorable, il est particulièrement rapide et fiable. Ne perdez pas ce navigateur de vue car il est de plus en plus commun de le voir dur des terminaux mobiles : organizers /pda, téléphones, smartphone … beaucoup d’atouts mais un gros défaut : il n’est pas open source

Microsoft change de ton à propos de Linux

Microsoft, suite à une étude particulièrement controversée (pour ne pas dire complètement bidonnée) avait publié un site web pour le moins offensif à l’encontre de Linux afin de soutenir que la pérennité économique de Windows serveur était incomparablement meilleure que celle de Linux. L’affaire avait fait grand bruit en Angleterre révélant que l’étude commanditée par Microsoft omettait de préciser que les tests de performances pour ne citer qu’eux avaient été réalisés sur une machine moins performante pour Linux afin de bidonner complètement les résultats. A l’époque la cible était RedHat qui n’avait pas cédé aux avances de la firme de Redmond, d’ailleurs, au lieu de se fondre en explications, Red Hat avait tout simplement réalisé un clip magistral que voici :

[wp_youtube]RXDsRoc6MGo[/wp_youtube]

Get the facts, le site web en question, a récemment été refait, le ton s’est pudiquement mué en « compare ».

Visiter le site de Microsoft comparant Linux et Windows Server 2003