Ce titre, c’est celui du New-York Times, vous savez, encore un de ces dangereux organes de pseudo presse, des dangereux gauchistes, 3 gus dans un garage du Bronx quoi … Cet accord multilatéral entre les USA et 36 pays ne fait pas l’unanimité… et pour cause. Sensé lutter contre la contrefaçon, l’ACTA est une HADOPI like en plus musclée. Les préoccupations des pro ACTA est aujourd’hui, en vrac :
- de faire en sorte que les développeurs d’application P2P soient considérés comme des criminels ;
- des fouilles aux frontières de tout matériel électronique pouvant stocker le moindre MP3 (faut ce qu’il faut ma p’tite dame… pas de lecteur SD à déclarer sur votre gaine ?) ;
- de se passer d’un juge pour appliquer toute sanction ;
- de s’asseoir sur la neutralité du Net (le DPI n’est plus loin) ;
- de faire tout ça dans le dos des principaux intéressés pour éviter un débat contradictoire…
Alors que d’un côté Steven Tepp , avocat lobbyiste en chef de l’US Copyright Office affirme que le piratage est « Un problème global qui nécessite une solution mondiale« , l‘American University’s Program on Information Justice and Intellectual Property dénonce de « graves conséquences pour la économie mondiale et la capacité des gouvernements à promouvoir et à protéger l’intérêt public. »
Alors que le gouvernement américain commence à comprendre que l’impact du piratage sur l’industrie culturelle a été largement bidonné par les lobbies, ACTA continue son bonhomme de chemin.
Aujourd’hui c’est une pétition réunissant 650 signatures qui dénonce la menace pour l’intérêt public que représente ACTA. Pour l’Union européenne, c’est groupe des verts européens qui a signé le document (11 de ses députés) aux côtés d’universitaires, de l’EFF…
Et les autres ils sont où ? Ouhouh l’ISOC !!!