Free et Hadopi une drôle de polémique

Dans un article paru sur DSValley, Free serait « accusé d’être prêt à appliquer HADOPI ». Remettons les choses à leur place car derrière le sensationnalisme du titre, il y a des réalités qu’il serait bon de ne pas perdre de vue.

1° on reproche à Free d’être le seul opérateur techniquement capable d’appliquer la loi (un comble, mais que fait la police ?).

2° on lui reproche d’être capable d’appliquer une loi dont les décrets d’application ne sont pas publiés (donc d’appliquer une loi qui n’existe même pas !).

3° on lui reproche sa capacité à s’adapter rapidement même aux choses les plus absurdes (Free y’en a marre maintenant, y a t-il seulement une seule chose que vous ne sachiez pas faire ?).

4° Free n’a pas recruté Christine  Albanel !

Rappelons nous simplement que Xavier Niel a été le seul FAI à violemment s’opposer à HADOPI, dés le début … les autres ont suivit. L’opposition de Xavier Niel au projet ne portait pas un instant sur la capacité de Free à couper Internet sans couper les autres services (ça c’est pour les autres FAI qui sont techniquement tous à la ramasse), elle portait sur le fond à savoir le fait qu’un FAI se voit confier le rôle du gendarme.

Faire un procès d’intention à Free là dessus est à mon sens déplacé et la psychose qui semble s’être emparée de certains utilisateurs de l’ADUF laisse augurer des moments bien rock & roll quand elle arrivera chez un opérateur comme Numéricable qui fournit toujours des routeurs avec le WEP activé par défaut.

Donc on respire un grand, on décompresse, on attend les décrets d’application et on félicite Free pour sa capacité d’innovation … stop. Le délire qui tend à dire que Free est HADOPI READY® aurait aussi pu débuter avec le lancement de Freewifi, c’est surtout une annerie car Free est toujours READY®, par contre HADOPI ne l’est pas DU TOUT  … moi de mon côté, je suis un optimiste et je préfère regarder vers l’avenir sereinement comme avec ce genre de choses.

Merci à PCInpact qui pose les bonnes questions aux bonnes personnes.