Google Chrome disponible pour Mac OsX en Béta

Image 8Ça y est, le navigateur de Google est maintenant disponible en béta pour Mac OsX, c’est tout frais. Déjà disponible pour Windows et GNU/Linux, il ne manquait plus qu’une version pour le truc terreux à la pomme, c’est maintenant chose faite.

Rappelons que Chrome se caractérise principalement par sa légèreté et sa faculté à générer un processus par onglet finit la perte de toutes les pages ouvertes lorsque l’une d’entre elle vous pousse un vilain javascript ou un flash tout sale qui fait tout planter.

Autre bonne nouvelle, mais plutôt d’ordre cosmétique, Chrome s’est paré d’un joli gris OsX à la place de ce bleu Windows XP tout moche avec lequel on avait l’habitude de le voir.

Vous pouvez le télécharger ici

Si Eric Schmidt, le patron de Google était français, ce serait un criminel

Image 4Eric Schmidt, le patron de Google, a récemment eu des mots très malheureux, assimilant tout internaute désireux de protéger sa sphère privée, d’être un criminel. Il s’agissait d’une interview accordée sur CNBS dans laquelle le patron de Google déclarait que tout internaute s’inquiétant de ses données personnelles avait quelque chose à se reprocher.

« Si vous faites quelque chose et que vous ne voulez que personne ne le sache, peut-être devriez-vous déjà commencé par ne pas le faire »

Il faut comprendre qu’Eric Schmidt n’est pas très au fait du durcissement des politiques européennes visant à réduire les libertés individuelles en instaurant le filtrage de masse. Dans le monde de bisounours hémiplégique du patron de Google, la liberté d’expression est un acquis. C’est d’autant plus surprenant venant de cet homme que Google a toujours une politique assez respectueuse des internautes en matière de privacy. Google a toujours privilégié l’autorégulation par le Net et l’écoute des internautes aux demandes ubuesques de certains états.

Est-ce la fin d’une époque pour Google ?

Non, je ne le pense pas. Et même si Google a de quoi faire peur, malgré ces mots malheureux, il ne faut pas perdre de vue qu’en bon américain, Mr Schmidt n’est pas très au fait de certaines choses qui se passent en France. Je ne pense pas qu’il aurait eu ces mots s’il avait travaillé chez TF1 et envoyé un email à son député pour exprimer sa position sur une loi comme HADOPI.

Jacques Séguéla milite activement pour la Net Neutrality … si, si je vous jure

Après avoir récemment déclaré sur Canal+ que « Le Net est la plus grande saloperie qu’aient jamais inventée les hommes ! » (Voir la vidéo), seguelaJacques Séguélat s’en prend maintenant à Google en appelant à son Boycott « y’a qu’à faire la grève de Google » .. et faisons carrément la grève d’Internet, bon allez à partir de demain, si vous cherchez une information, envoyez un fax à Jacques Séguéla !!

… Jacques Ségéla me fait mourir de rire, mais essayons de dépasser un peu l’aspect comique de la chose et considérons les faits : s’il cherchait à discréditer ses propres opinions, l’ « inventeur de la publicité » comme il aime à se qualifier en toute modestie, il ne pourrait pas mieux s’y prendre.

Le publicitaire s’insurge contre le fait que Google ai refusé de retirer de ses résultats de recherche des représentations graphiques un peu bébêtes représentant Michelle Obama, la femme du président américain, en guenon. Même si ces images sont d’un humour douteux, Google a joué le jeux de la neutralité en refusant de les retirer et en réaffirmant ainsi son rôle de transporteur de données et non de censeur. Tout ceci défrise notre ami Séguéla qui, à l’instar des quelques stars sur le retour, regrette cette époque où seule sa caste pouvait écrire et produire des contenus visibles d’un public… alors que lui, du public, il n’en a plus vraiment.

Force est de constater qu’avec ce genre d’âneries, Jacques Séguéla est le meilleur ambassadeur de la Net Neutrality que nous ayons en France après Benjamin Bayart … bon ok c’est un autre style, mais Jacques Séguéla avec ce type d’intervention va très vite faire comprendre à beaucoup de monde l’importance de préserver le Net de la bêtise et de l’e-gnorance de pseudos intellectuels en mal de reconnaissance dans un 21e siècle qu’ils ne comprennent plus… la censure d’un outil reconnu par le Conseil des Sages comme indispensable à l’exercice de la Liberté d’Expression … venant de Jacques Séguéla, c’est drôle mais en plus c’est super utile pour faire comprendre le concept de Neutralité du Net au grand public.

Si le concept de Neutralité du Net ne vous parle pas trop, n’oubliez pas que mardi prochain, le 1er décembre se tiendra à la Cantine une table ronde sur ce vaste sujet.

HTC Magic : Un nouveau Google Phone (Android) arrive chez SFR au printemps

htc_magicLe HTC Magic embarquant l’OS mobile de Google, Android sera commercialisé en France le printemps prochain selon Franck Esser, PDG de SFR, après l’avoir été par Vodaphone qui vient de communiquer les spécification de la bête.
Il embarque une caméra de 3,2 mégapixels, le Wi-Fi, GPS, un touchscreen, mais pas de clavier coulissant en revanche sur ce modèle
L’Android Market c’est déjà plus de 800 applications, pas encore de quoi faire de l’ombre au niveau marketing à l’iPhone d’Apple, mais au niveau des fonctionnalités, Android commence à s’armer sérieusement.

HTC a fait de gros efforts au niveau du design, nous ne savons évidemment pas encore à quel prix et pour quel type d’offre ce smartphone sera proposé par SFR… soyons patients.

Alexander Limi quitte Google

evil_google_logoAlexander Limi, core développeur de Plone, un système de gestion de contenu professionnel en Python, vient d’annoncer sur son blog son dernier jour chez Google.
Alexander Limi y a officié en tant qu’interaction designer. Des conflits ont finalement poussés Alexander à quitter Google qui passera désormai plus de temps avec ses proches.
Bye Mountain View où tout est loin d’être rose… Hello Plone !
… oui car la bonne nouvelle c’est qu’Alexander Limi est de retour sur Plone 🙂

It’s nice to see you back to Plone Alex.

Le premier Chrome de Google

Et pan ! Un navigateur ! et open source en plus. Google joue encore une fois très gros et semble vouloir mettre le paquet sur un navigateur web, sur le terrain de prédilection de Microsoft. Comment ? en attaquant la où ça fait mal, en utilisant les bonnes idées des uns et des autres (safari pour webkit, opera pour la page d’accueil avec des vignettes de sites les plus visités …, une gestion des thread entièrement repensées (un proecess par onglet ouvert, finit les crash de vos 27 onglets à cause d’une flash tout pourris ! … tout ça alors qu’on commençait à murmurer des choses sur Internet Explorer 8!

Certes il ne faut pas s’attendre à ce qu’Internet Explorer soit complètement abandonné dans les six mois à venir vu qu’il jouit encore d’une notoriété immense due au fait qu’il soit pré-installé avec Windows toutes versions, sur toutes les machines usuellement achetées dans le commerce. Cependant Chrome veut aller plus loin et transformer le navigateur en un puissant client pour web applications.

Le navigateur est de coutume l’application par excellence qui est capable de vous faire oublier votre système d’exploitation en créant un environnement quasi autonome sur serveur distant, c’est tout à fait le cas de nombreux services de Google depuis le webmail jusqu’à Google docs en passant par Youtube…

Ne nous leurons donc pas, en proposant une killer app, même open source, Google a bien pour ambition de capteur la terre entière dans son G-universe. A horizon un an, beaucoup seront capables d’oublier leur suite office pour gérer ses documents en ligne via un navigateur riche aux fonctionnalités très étendues.

Tout de suite, les innovation de google ont porté sur l’implémentation et le rendu javascript, la sécurité, la rapidité … et à ce sujet, au lieu de verser dans le lien bateau ZDNet ou VuNet, voici le post d’un insider (Alexander Limi, lead développeur de Plone) qui nous parle de chrome un peu plus en détail, chiffres à l’appui.

Chrome en sa version beta est donc diponible uniquement pour windows pour le moment mais les version Linux / OSX ne devraient pas se faire longtemp attendre.

Keyczar : Google s’attaque à la cryptographie, open source svp !

Ça devient assez courant de voir Google là où on ne l’attend pas du tout, cette fois c’est au tour du monde très touchy de la crypto. Google entend offrir les moyens au développeurs d’utiliser plus aisément des algorythmes des chiffrement afin de mieux sécuriser leurs applications. SI keycsar, n’a pas, de l’avoeu même de Google, vocation à remplacer les OpenSSL, Pycrypto et JavaJCE sur lesquels il repose. Les plus de Keycsar sont :

  • une API simple ;
  • un système de rotation de clés ;
  • des algorithmes sécurisés ;
  • des modes et longueurs de clés sécurisés ;

Voir le GoogleCode du projet

100 000 comptes Google AppEngine sont disponibles !

Google AppEngine est un nouveau webservice Google à destination des développeurs souhaitant créer leurs application en ligne en se basant sur un framework web. sous le capot c’est carrément allèchant puisque Google AppEngine utilise sur Django un framework en python que nous sommes de plus en plus nombreux à affectionner.

C’est très discrètement et sans faire de pub que Google a lancé 100 000 comptes Google AppEngine pour les plus impatients d’entre vous !

Attention, 100 000 comptes c’est pas beaucoup à l’échelle de Google, alors si vous avez envie de tester ce nouveau service : ruez vous dessus !

C’est PAR ICI

Googlag : le moteur de recherche hacktiviste qui trouve des trucs … ben ouai des trucs quoi …

Goolag, c’est le dernier coup de communication du cDc le Cult of the Dead Cows, prestigieuse team de hackers à qui l’on doit entre autres le légendaire cheval de troie, Back Orifice. Avec une bonne dose d’humour, le cDc a lancé son moteur de recherche hacktiviste engagé contre la logo.jpgcensure opérée par le gouvernement chinois sur Internet (en fait on peut mettre la France dans le même panier, c’est ce vers quoi nous nous orientons : le filtrage du Net). C’est drôle, pas dénué de sens, et ça trouve la même chose que Google vu que .. c’est du Google. La blague pourrait s’arrêter là, mais non, Goolag scanner est en fait une application qui tire le meilleur parti de Google pour aller chercher des choses sur le net … beaucoup de choses, des choses qu’un certain Johnny nous avait appris à trouver.

Pour l’instant l’outil Goolag Scanner n’est disponible que sur Windows et peut être downlodé ici.

Pour l’instant, la promesse de Goolag, c’est d’offrir du p0rn aux chinois, le cDc devrait être déclaré d’intérêt public.

Découvrir Goolag Scanner

Google Android vs SDK Apple … deux stratégies, deux mondes.

Android sur un iPhone pour bientôt ?Apple, qui a récemment retardé la sortie de son Software Developpement Kit qui devrait permettre aux développeurs de proposer de nouvelles applications tierces « officielles », entendrait selon certaines choses vues sur des blogs « répondre » au projet Google Android.

A en lire certains, comme celui-ci, j’ai cru déceler une énorme incompréhension, des terribles imprécisions ainsi qu’une méconnaissance des problématiques et de la tendance forte du marché de la téléphonie mobile.

Pré-requis

  • Apple = monde propriétaire ;
  • Android = open source.

Pour faire simple, on va commencer par le SDK de Apple : ce bundle d’outils de développements va se limiter à un seul appareil, l’iPhone. Pour Apple, c’est un avantage, ça permet d’avoir les spécifications précises de tous les composants utilisés. Pour les développeurs et les utilisateurs finaux, en fait on a pas le choix, il faut posséder un iPhone et rien d’autre. Note importante : le core de l’OS reste lui fermé, Apple n’ouvre pas ses repository pour qu’un développeur puisse soumettre une modification sur le core de l’OS, d’ailleurs, modifier le code source du core est même illégal, vous devenez un vilain pirate.

Première conclusion : si je veux installer un firmware d’iPhone pour profiter de toutes les supers applications tiercesdans un autre terminal … je ne peux pas. En revanche si je veux installer un Linux sur mon iPhone … ça je peux ! Niveau universalité, Android prend une longueur d’avance.

Passons maintenant au projet Google Android : on nous avait longtemps annoncé la venue prochaine sur le marché d’un gPhone … on en aura pas un mais mais des centaines, de plusieurs marques différentes, le boulot de Goolgle n’étant pas de fabriquer des téléphones, la compagnie américain a opté pour une stratégie à la Microsoft : « on va faire le bidule qui fait tourner ton machin, là… », et comme contrairement à Microsoft notre modèle est plutôt gratuit, on va utiliser du Linux déjà très présent dans la téléphonie (Sony Erickson, Motorolla … même Nokia s’y met …), tout mettre en open source. Le business modèle de Android est juste de founir une interface logicielle qui permet aux utilisateur d’accéder dans les meilleures conditions possibles à des services Google, gratuits ou payant. Ici le software n’est là que pour vendre du service.

Non content de fournir un système d’exploitation pour téléphones, Google a évidemment pensé aux développeurs : accès au code source et grands concours de développement d’applications pour Android, en mettant sur la table 10 millions de dollars de récompenses aux développeurs qui auront réalisés les meilleurs projets.

Oui, Apple pourrait très bien mettre la même somme sur la table, mais ce n’est pas trop la mentalité de la maison.

Les objectifs et les approches de Google et Apple sont donc très différentes, bien évidemment, Apple vend aussi de la musique en ligne et aimerait à faire payer certains services … iLife ? Mais iLife et les services .mac, face à Google aujourd’hui, c’est peanuts.

Pour ce qui est de la sympathie des développeurs pour l’iPhone, oui il y en a, mais seul Google est capable de fournir à des constructeurs de téléphones mobiles un système interopérable, et surtout, avec ses sources…

Là où je ne peux pas être d’accord, c’est quand je lis ce genre de phrase :

« Google Android est aujourd’hui au mobile ce que Linux est à l’ordinateur … un outil fabuleux mais réservé à une niche »

Google Android attaque la téléphonie : aujourd’hui quand vous décrochez un téléphone mobile ou GSM, vous avez 95% de chances de tomber sur du Linux à la première tonalité sans le savoir; C’est une monumentale erreur de considérer Linux comme un p’tit nouveau,un outsider, sur un marché où il règne déjà en maître incontestable et incontesté.

« Le kit de développement pour l’iPhone viendra, dans moins de 10 jours, sérieusement affecter le potentiel de croissance d’Android »

Même si tous les développeurs Linux se mettaient à coder pour l’iPhone à la sortie d’un SDK tout pas libre pour faire des softs qui ne fonctionnent que sur un téléphone à 600 euros, il leur faudrait 2 ans minimum avant d’arriver à la profusion d’applications déjà disponibles sous Linux. Erreur numéro 2 donc, Android ne part pas de rien, il part d’un truc qui fonctionne bien avec déjà énormément d’applications portées ou portables. En clair vous avez plus de chance de voir l’année prochaine un téléphone mobile capable de faire tourner OpenOffice qu’un iPhone avec MsOffice.

Pour le potentiel de croissance d’Android, il sera, par nature au minimum 5 fois plus soutenu que celui de l’iPhone à horizon 1 an, c’est mathématique.