HADOPI : Pascal Nègre défend son bébé

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Pirate Lolcat by icanhascheezburger.com

Pascal Nègre, PDG d’Universal Music France, en tournée d’auto-promotion pour son bouquin, donnait hier une interview à TF1.fr, aka je vire abusivement les salariés qui ne sont pas d’accord avec HADOPI. Ouais… vous sentez le coup venir là déjà… Pascal Nègre… TF1… faut pas s’attendre à un moment de journalisme aspirant au Pulizer. Et ça commence dés le titre, par une citation de Pascal Nègre « Grâce à Hadopi, le disque a arrêté de chuter« … HADOPI aurait donc un effet sur les ventes de disques ? C’est étrange ce que dit l’ami Pascal car c’est pourtant pas ce que semblent dire les chiffres selon Guillaume. Là, il y en a au moins un des deux qui ment effrontément, à votre avis c’est qui ?

Voyons les arguments de Guillaume développés sur Numerama, je cite :

« Selon l’Observatoire de la Musique, le chiffre d’affaires de l’industrie phonographique a encore plongé de 13,7 % au troisième trimestre. Depuis le début de l’année, les recettes dues aux ventes de CD et DVD musicaux ont baissé de 9,8 % à 507,2 millions d’euros, tandis que le marché numérique progresse de 25 %, mais à seulement 64,2 millions. La hausse relative du numérique, qui d’ailleurs ralentit au lieu de s’emballer, est encore loin de compenser la baisse des CD. »

Voilà pour les chiffres, vainqueur par KO : Guillaume

Je me suis fait violence, j’ai lu l’Interview de Pascal Nègre, je me doutais bien que j’y trouverais des perles… bingo !

Les révolutions de Pascal (Talkin’about a revolution ?) … to me ?

Pascal est une sorte de lolcat à sept vies, dans l’Industrie du Disque il a vécu pas moins de 4 révolutions qui auraient du le tuer… et il est toujours là.

Comment ceci est-il possible ?

« Lorsque j’ai commencé mon métier, le disque vivait quatre révolutions : l’arrivée du CD, les radios libres, la publicité télé, et la baisse de la TVA. Aujourd’hui, avec les supports dématérialisés et  le buzz internet pour parler de nos artistes, je vis de nouveau une révolution. La différence, c’est qu’à l’époque il n’y avait pas de piraterie. »

Pascal découvre la piraterie avec Internet, mais où était il donc ces 15 dernières années ?

Allez on va mettre les fessées dans l’ordre et rafraîchir la mémoire de Pascal :

1° On commence par les radios libres, je vais me la faire méthodique, ça va être rapide, je regarde ce que raconte Wikipedia sur les radios libres…  et je tombe sur quoi en première phrase ?

« Une radio libre, initialement synonyme de celui de radio pirate, »

… Headshot !

2° On continue avec la seconde révolution du lolcat Pascal : l’arrivée du CD. J’étais certes très jeune, mais je l’ai connu, allez, séquence émotions, souvenez vous des actions intentées contre Philips et Sony par l’industrie du disque, ces CD et ces graveurs qui permettaient de copier à l’identique un support numérique… de pirater tout votre merveilleux catalogue. Le « CD c’est la mort de la musique » claironnait votre industrie qui s’éveillait à la duplication numérique.

3° La troisième révolution de Pascal, c’est la pub à la TV… chacun ses références culturelles, pour moi, la révolution ce serait sa suppression. Mais la TV et les magnétoscopes pour enregistrer Dimanche Martin, ça aussi ça a failli tuer la culture, souvenez-vous Pascal :

Reportage Piratage INA

4° La Quatrième et dernière révolution de Pascal c’est la TVA à 5,5% sur le disque qui est la seule révolution n’ayant pas connu les « pirates ».

5° C’est aussi une révolution, une vraie révolution, qui profite à tout le monde et non pas à l’Industrie du Disque… c’est Internet, mais cette révolution là, ce n’est pas la vôtre Pascal.

La complainte de Pascal (blues en La mineur pour énormités majeures)

« Le problème, c’est que lorsque l’industrie du disque a expliqué que tout n’était pas génial dans Internet, on nous a traités d’hommes préhistoriques ! »

À titre personnel je vous qualifierais plutôt de rapaces et de pleurnichards perfusés aux brouzoufs du contribuable. Pire encore, vous êtes prêts à sacrifier les libertés de tout un peuple si les technologies de reconnaissance de contenus (oui, je parle bien de DPI), peuvent vous donner l’illusion de sauver votre industrie. Au final, nous savons tous que ce sont vos salaires que vous sauvez, pas les artistes et encore moins la création. Pour cette offensive sur les libertés, j’ajouterais donc le qualificatif de terroriste (un prêté pour un rendu).

« Plutôt que des brontosaures, on a peut-être été des pionniers. »

Les pionniers sont des gens qui créent, qui évoluent et qui impulsent une dynamique du vivre mieux. Votre industrie de copie de galettes en plastique, là, elle meurt Pascal. Les pionniers sont des bâtisseurs, des explorateurs… bref tout le contraire de votre industrie qui est restée scotchée sur ses belles années 80.

« La manière dont on s’est adapté pourrait inspirer d’autres industries. »

LOL ! Elle est bien bonne celle ci ! si les autres industries s’inspiraient de celles du Disque, on aurait des « cartes voitures jeunes », des « cartes boucherie jeunes » , des « cartes électroménager jeunes »… le tout aux frais du contribuable qui devrait s’acquitter de 50% de la facture… exemplaire cette industrie du disque ! Si on poursuit même l’exemple de l’industrie du disque jusqu’au bout, on aurait d’ailleurs pas une « carte voiture jeunes » mais une « carte calèche jeunes ».

Deezer de midi à quatorze heures

« Pardon ? Deezer  a eu accès à tous nos catalogues !  C’est d’ailleurs ainsi qu’ils sont passés de rien du tout à une marque connue. »

Plus la peine de chercher l’offre légale de midi à 14h, grâce à la sympathique Industrie du Disque, nous avons en France une offre légale de qualité : Deezer, iTune, Deezer, iTune, Deezer… c’est une belle réussite, merci Universal ! Et quand on vous parle de Jiwa ? Ah c’est vrai, vous causez pas aux pauvres dans votre milieu :

« Jiwa a déposé le bilan en disant qu’on demandait des droits impossibles mais il ne faisait pas 25.000 euros de chiffre d’affaires par mois. Ils n’ont jamais payé un catalogue ! Avant de payer les droits, ils n’arrivaient même pas à payer leurs salariés. »

Salauds de pauvre !

« En France, on a tout de même une richesse d’offres et de plateformes démente. Aux Etats-Unis et en Allemagne, il n’y a qu’iTunes alors qu’Apple ne représente que 40% du marché français.« 

C’est un point intéressant, j’ai pu observer, à la sortie de la carte musique jeunes, que vous n’êtes toujours pas fichus de proposer un catalogue unifié sur une seule plateforme. Bilan, il faut plusieurs cartes si vos goûts sont trop éclectiques. Bravo, là encore il y a de quoi pavoiser, ça fait 15 ans que vous n’êtes pas fichu de proposer un catalogue unifié.

(…) un ange passe

Et on arrive enfin au plat de résistance, les bébés de Pascal :

Le DADVSI qui selon lui protège son Industrie. Dans les faits, les DRM n’ont fait qu’accélérer la chute des ventes de CD puisqu’il devenait impossible de lire les CD légalement achetés sur son ordinateur ou sur son autoradio. D’ailleurs le succès est tellement énorme que l’industrie a du abandonner les DRM et que les parlementaires continuent à se cacher derrière leur petit doigt quand on leur demande le rapport d’impact de cette ânerie. Mais pas de doute pour Pascal, le DADVSI, ça vous a vachement protégé :

« A l’époque, la loi DADVSI (NDLR : Droit d’auteur et droits voisins dans la société de l’information) a mis quatre ans à adopter une directive européenne qui nous protégeait enfin…« 

Pour HADOPI, je ne reviens pas sur le chiffre, on a vu que Guillaume de Numerama était vainqueur par KO, on va donc éviter de frapper un homme à terre. On va juste s’amuser un peu de la crédulité de Pascal Nègre qui pense peut être que le contribuable est prêt à sponsoriser 50 000 identifications d’IP par jour pour ses beaux yeux. Pascal Nègre concluera sur l’Epic Success de la carte Musique Jeune :

« Et cela redonne de la valeur à la musique…. »

Soit Pascal, mais pour moi votre carte machin, c’est une prime à la casse pour tenter de doper artificiellement des ventes qui plongent irrémédiablement… votre métier change Pascal, ce n’est pas sale.

40 réponses sur “HADOPI : Pascal Nègre défend son bébé”

  1. Cette interview sur TF1.fr est consternante: le mec croit à fond en ce qu’il dit. Hallucinant 8|

    Enfin, il aura quand même eu le mérite de me faire rire 🙂

      1. Ah c’est sûr qu’il est difficile de le porter dans son coeur celui-là, surtout après le coup Hadopi : faire survivre son business-model agonisant aux frais du contribuable, fallait le faire.

        Ah, si seulement la Hadopi était là quand on s’échangeait nos VHS, l’industrie cinématographique n’aurait jamais coulé. Ah, elle n’a jamais coulé? Le piratage ne tue pas les industries alors? M’aurait-on menti? :]

  2. Et bien avant les CD, on avait des cassettes audio, et des postes doubles-cassettes qui permettaient des copies à la chaîne, on avait même, sur nos Amiga 500 et Atari ST, des musiques et chansons digitalisées pas légales du tout que tout le monde s’échangeait sur disquettes.
    Le piratage ne date pas de l’ère Internet, non, vraiment pas.

  3. Je viens de regarder : cette année, je n’ai acheté que 7 ou 8 CDs de musique, et _tous_, dans des caves de bar après un concert gratuit. Des CDs auto-produits, qui se vendent bien, parce que les gens qui fréquentent ce genre de bar sont bien conscients que ces musiciens méritent leur argent : ils viennent de le prouver sur scène.

    Il est là, le vrai commerce de la musique.

    1. Supposition : les amoureux de la musiques n’auraient jamais arretés d’acheter de la musique ? Les majors poussent à une consommation industrielle de musique pour un grand public loin d’être des mélomanes ? Finalement les plus lésés dans l’histoires sont les musiciens indépendants et les amoureux de la musique, du genre ceux qui téléchargent un peu de musique mais qui en achètent beaucoup, pas à Pascal Nègre, bien évidement.

    2. Exactement la même pour moi !
      Notamment le LP de Nephalokia, acheté à un de leur concert aux Pavillons Sauvages à Toulouse. Une salle associative avec des concerts où l’entrée est libre (mais nécessaire).

      C’est dans ces endroits qu’on VIT la musique. Contrairement aux grosses salles où on est vaguement spectateur. Quand à la musique enregistrée, ce n’est même pas vraiment de la musique, tout au plus la photo d’une oeuvre à une époque donnée. Preuve en est les nombreuses versions différentes qui sortent les unes après les autres…

      La musique enregistrée, c’est comme un bouquet de fleur : très beau, plus pratique qu’une plante en pot, mais faut pas oublier non plus que c’est de la musique morte…

  4. Ya un point ou tu te trompe Bluetouff, c’est sur son metier.
    Il en change pas, vendre de la merde très cher, il le fait toujours et le fera tant qu’il pourra.

  5. Toi tu es assez jeune pour avoir piraté sur cd mais tu as oublié un point antérieur. Pascal , notre grand frère, dans la piraterie, a du copier des 33t des Stones de ses potes sur K7 pour mettre dans sa R16. Je serais prêt a me les mettre sur le billot si c etait faux.

  6. Je ne répondrais pas volontairement au poste d’Olivier (désolé matouff :), je re-prendrais juste certains passages de l’interview:

    > La différence, c’est qu’à l’époque il n’y avait pas de piraterie.

    je pense qu’il évoquait le fait que la différence du piratage entre l’avant internet et l’après internet n’est pas le même. Avant, on pouvait plus considéré cela comme de la copie entre amis (ou sous le manteau). La propagation et la puissance de feu de diffusion était moindre que celle d’Internet.

    > lorsque l’industrie du disque a expliqué que tout n’était pas génial dans Internet

    On va pas se leurrer: tout n’est pas génial sur Internet. Mais bon, je pense que c’est probablement emmerdant de l’entendre d’un homme comme Pascal Nègre. D’un autre côté, nous sommes assez critique sur certains aspects d’Internet entre « nous », nous n’avons pas besoin de lui pour faire une autocritique.

    > Plutôt que des brontosaures, on a peut-être été des pionniers

    Par rapport à l’industrie du cinéma et l’industrie du livre, pourquoi pas. C’est vrai que Universal Music a commencé à ouvrir son catalogue numérique à des tiers dès 2005 (voire même un peu avant je crois) et la création d’une plateforme numérique de contenu interne à UM dès 2007/2008. (dont le projet avait commencé en 2006/2007 si je me souviens bien)

    En terme de pionnier, on pourra citer plutôt l’industrie du porno …

    > [Deezer] Ce que je disais, c’est que si l’on peut
    > écouter gratuitement toute la musique que l’on veut
    > avec simplement une publicité tous les quarts d’heure,
    > l’industrie

    Je reste sceptique sur ce genre de conclusion. Sachant que 9 chaines sur 10 marchent sur ce principe (pour les contenus audiovisuels) et pratiquement 100% des radios utilisent ce modèle économique (exception de quelques radios US, dont notamment Sirius, si je me rappelle bien) ..

    Pascal Nègre est-il donc entrain de dire que la quasi totalité de ses partenaires-diffuseurs se trompent de modèle économique ? Je trouve cela beau si c’était le cas.

    Après si M. Nègre a voulu spécifier « les modèles économiques de la musique liés à la diffusion sur Internet », c’est une autre paire de manche.

    > Et c’est ce que Deezer a fini par faire,
    > un an plus tard. […] Pardon ? Deezer a
    > eu accès à tous nos catalogues !
    > A un tarif qui avait un sens. Le fait que
    > ça puisse coûter de l’argent de lancer
    > sa marque, c’est normal.

    L’accès au catalogue d’Universal Music a été négocié par Deezer entre 600K€ et 700K€ à l’époque (source interne à UM proche du dossier à l’époque des deals..)

    > Une maison de disques à besoin de partenaires
    > techniques et de distributeurs.

    Remarquez que Pascal Nègre note que le « fait que ça puisse coûter de l’argent de lancer sa marque, c’est normal » et de l’autre « nous avons besoin de [..] distributeurs ».

    Si je résume bien: les petits nouveaux sans le sous mais ayant des technologies ou des modèles économiques viables: passez votre chemin.

    Bizarrement, ce genre de réflexion « étrange », je le retrouve fréquemment dans plusieurs réunions avec les majors/studios: « Les ****** (remplacez étoiles par le nom d’un gros distributeur en forme de fruit) ne nous laisse pas de marge de manoeuvre, il faut qu’on trouve un concurrent/outsiders ». Et quand des potentiels concurrents arrivent, ce sont les premiers – les majors – a demander un montant astronomique pour des petites entités..

    Tuez le bébé dans son berceau …

    > il ne faut pas oublier que la 3G n’existait pas encore !

    Petit rappel:
    – Universal fait partie du groupe Vivendi.
    – SFR fait partie du groupe Vivendi.

    Y’a pas un mec chez SFR ou Universal qui s’est dit « hey! mais si on faisait des abonnements mobile Internet moins cher ? » (*). Le principal frein de l’accès Internet sur mobile est la tarification. Rien de plus.

    (* = notez que beaucoup de personnes chez Universal Music tirent la sonnette d’alarme afin de faire bouger les choses, mais M. Nègre filtrant à mort et n’écoutant pratiquement personne, cela n’aide pas… toujours sources internes à UM..)

    > TF1 News : Vous voulez dire qu’ils étaient simplement mauvais?
    > P. N. : C’est vous qui le dites…

    Malheureusement, j’ai peur qu’il est raison…
    Jiwa a très mal négocié ses accords.
    Je n’en dirais pas plus.

    Voila, c’était tout pour le moment, à vous les studios 🙂

    1. > je pense qu’il évoquait le fait que la différence du piratage entre l’avant internet et l’après internet n’est pas le même. Avant, on pouvait plus considéré cela comme de la copie entre amis (ou sous le manteau).

      Toi, tu n’as pas dû regarder la vidéo Youtube.

        1. Oula desole si tu l’as mal pris, ce n’etait pas mon intention.
          Mais en effet je n’ai tique que sur cette phrase, parce que je suis d’accord avec le reste.

    2. Mon Benjamin 🙂

      Bon je vais essayer de te suivre dans l’ordre.

      Pour le piratage, il était tout aussi massif avec les vynils et les K7, Internet a juste fait disparaitre les gens qui les vendaient à la sauvette dans le métro ou aux puces, mais grâce à notre président Nicolas Sark… non je m’égare… grâce à HADOPI, tu as surement pu constater que ces vendeurs à la sauvette faisaient leur retour en force.
      La seule différence c’est que les gens comme Pascal Nègre ne prennent pas le métro et ne se baladent pas aux Puces de Saint-Ouen… par contre ils fréquentent Internet… tout se voit beaucoup plus du coup pour eux… conclusion dans leur tête, « c’est massif »… Ok on ajoute à ça la gratuité mais je doute qu’ils pleurent sur l’économie parallèle perdue à cause du Net.

      « Tout n’est pas génial sur Internet »… et oui c’est vrai, moi j’ai qu’un méga d’upload, y’a des nazispédophiles partout, les DNS root sont contrôlés par les ricains, SSL c’est d’la merde, Joomla c’est du caca, Windows c’est sale, le Microsoft Flight Simulator est responsable des attentats du 11 septembre, etc etc… Dans le genre Pascal fait la découverte du siècle… ça se pose là.

      +1 pour le porno qui fait ça depuis le début des années 90 en marque blanche et avec des plateforme d’affiliation qui feraient rougir Universal.

      « L’accès au catalogue d’Universal Music a été négocié par Deezer entre 600K€ et 700K€ à l’époque »

      Raaaah !! c’est pour ça que je te kiffe mon Benjamin !

      > Une maison de disques à besoin de partenaires
      > techniques et de distributeurs.

      krkrkr… pauvre Industrie du Disque, c’est vrai que dans l’agroalimentaire tout ça n’existe pas. Les frais engagés sur les artistes ? … des avances. C’est pas comme si d’autres entreprises avaient des frais de r&d hein… 🙂

      Pour les distributeurs, Pascal Nègre dit carrément que la France est très riche de distributeurs alors qu’aux US tout se concentre sur … là il est soit de mauvaise foi, soit il ne connait pas le marché US. Tout le monde sait bien que des gens comme google music, emusic, amazon, wallmart music … ne sont que des nains de jardins et que Deezer a lui tout seul pourrait racheter cash ces petits distributeurs anecdotiques…

      Bon on arrive ensuite dans les trucs qui ont le don de me foutre en boule, l’intégration verticale contenus/tuyaux, du coup je vais pas commenter histoire de pouvoir dormir cette nuit, ce truc est aussi mauvais pour mon palpito que pour la neutralité du Net.

      Pour Jiwa, je ne connais pas le fond de l’histoire, tu as l’air d’en savoir plus, on en causera si tu le veux bien autour de la mousse qu’on doit se faire depuis des mois 😉

      1. > Pour le piratage, il était tout aussi massif avec les vynils et
        > les K7, Internet a juste fait disparaitre les gens qui les vendaient
        > à la sauvette dans le métro ou aux puces, [..] ces vendeurs à la
        > sauvette faisaient leur retour en force.

        C’est bizarre, quand je passe dans les couloirs du métro et que je vois ces vendeurs, je me dis à chaque fois « ouah! les mecs old-schools, ils sont toujours à la vieille économie » 🙂

        Pour revenir au côté massif, sans idéologie, un simple calcul statistique suffit a voir (ou entrevoir) que si on prenait tous les vendeurs à la sauvette de France, ils n’arriveront jamais à avoir une distribution aussi forte que les échanges entre internautes. (déjà, imagines la gueule du sac à dos, du vendeur, contenant les CD pirates ! c’est un coup à se faire mal au dos cela ! la pénibilité du travail du vendeur à la sauvette, ca compte pour les retraites non ? 🙂

        > « Tout n’est pas génial sur Internet »… et oui c’est vrai,
        > moi j’ai qu’un méga d’upload, y’a des nazispédophiles partout,
        > les DNS root sont contrôlés par les ricains, [..]

        Rah! ma touff’, t’es caricaturale là ! allez je t’en veux pas, t’as plus le net depuis 2h déjà 😉
        Cependant, je prononcerais rien qu’un mot et tu verras qu’Internet ne produit pas que le meilleur (et c’est un mec qui squatte le net comme un porkass qui te dit cela):

        « Skyblog »

        Ah! je te vois, tu as les yeux révulsés… ah merde, tu convulses, touff’, touff!! reviens! 🙂

        >> « L’accès au catalogue d’Universal Music a été négocié
        >> par Deezer entre 600K€ et 700K€ à l’époque »
        > Raaaah !! c’est pour ça que je te kiffe mon Benjamin !

        Je sais, je sais, arrêtes, je vais rougir 😉
        Ceci dit, si le journaliste a besoin pour un prochain interview face à PN, je suis dispo.. peut-être qu’on aura une vraie itw sans complaisance.
        Par contre là, je sors les dossiers de soirée de PN, ca sera croustillant 😛

        > Pour les distributeurs, Pascal Nègre dit carrément que la France
        > est très riche de distributeurs alors qu’aux US tout se concentre sur 

        Aussi bizarre que cela puisse paraître, je connais même pas le nombre de distrib US/FR
        Faudrait que je me renseigne, tiens …
        Mais à vue de nez, je vois pas une tétrachié de distributeurs en France dans le domaine musicale, plus dans le domaine audiovisuel oui..
        /me note sur son calepin: « chiffres à rechercher: nbr. distributeurs dans le monde et par pays

        > Pour Jiwa, je ne connais pas le fond de l’histoire,
        > tu as l’air d’en savoir plus, on en causera si tu
        > le veux bien autour de la mousse qu’on doit se faire
        > depuis des mois

        A ce niveau là, on risque que de se recroiser qu’à SL2011 🙂
        Sinon passe dans le quartier, on peut se faire une p’tite mousse des familles
        (bon les gens, nous en voulait pas, on passe en mode crypto-private-with-pr0n 🙂

  7. Il y a un truc qui me fait peur avec ce genre d’interview sur une grande chaine a heure de grande écoute, c’est que Madame Michu et Mr Bertrand vont gober tout ce qu’il a dit.

    Comment voulez vous que le monde change si la majorité des gens croient en ces conneries ?

    J’en ai eu la malheureuse expérience en discutant avec mon beau père l’autre jour.
    Il n’a rien compris à ce que qu’implique Hadopi et tout le toutime. Et même après explication, ca lui passait complètement au dessus. Ca lui parait complétement abstrait.

    Pour beaucoup de gens la réaction c’est « ba c’est que du loisir, osef ».
    Oui mais non… c’est une partie de nos impôts qui partent dans ces conneries au lieu d’aller là où nous, le pauvre bon peuple, en a réellement besoin.

    Et ce qui m’inquiète le plus, c’est que c’est un domaine que je comprend. Du coup, comment croire les autres informations donnée par les medias quel qu’ils soit ?

    1. Oui, ça fait peur.
      La puissance des medias, ces sales fils de p**** qui « font l’opinion ».
      Sans faire de grands discours : je discutais récemment des attentats du 11 sept 2001 avec un collègue. Etonné que je lui parle d’explications « alternatives », il passe 10mn à essayer de me convaincre que la version officielle est fa-ta-le-ment la vraie, la seule, l’unique….
      jusqu’au moment où je lui parle de la Tour WTC7 (la 3ème tour à s’effondrer).
      Et là, il se tourne vers moi (nous sommes en voiture) et me dit « quelle 3ème tour ? » ! !

      Vindiou ! 10mn à chercher à me convaincre (au nom de quelle « supériorité » (intellectuelle ? je vous le demande…) Et il se rend compte que je connais le dossier 20 fois mieux que lui !
      Mais les medias avaient leur travail : travail de sape, de répétition, images chocs, informations partielles, dénonciation de « négationnisme et révisionnisme » pour ceux qui émettent des avis contradictoires….

      et pourtant, il y a eu une 3ème tour, touchée par aucun avion, qui s’est effondrée 6 heures après les WTC1 et 2.
      Et 9 français sur 10 l’ignorent, parc qu’aucun media n’en parle et que le « rapport officiel » a tiré un trait desssus !

      Après ça, on vit les infos de la télé et Figaro, Libé, etc… autrement.

  8. Puisqu’on parle de musique (après tout c’est bien le fond du débat) je me permet de faire une petite pub (pas méchante ^_^) pour un groupe auto-produit (ce n’ets aps mon groupe).
    Le son est plutot bon et le LP/CD est au prix incroyable de… 0€ (Vous donnez ce que vous voulez en fait 😉 ).
    Ils font des concerts toussa toussa…
    Allez jetez une oreille, c’est à http://www.wonderflu.com/

  9. Faut arrêter de raconter des conneries. bien sûr qu’on achète encore des CD, mais on zappe les intermédiaires et on achète direct aux concerts ou on essaye de passer par des plateformes plus « équitables » pour l’artiste que ces rapaces de major/fnac & co.
    Je me fourni régulièrement sur les stands des concerts, ou sur le net chez cd1d et quand je me prend le dernier high tone, le dvd d’ez3kiel/hint, l’album de fumuj ou de fedayi pacha JE PAYE et je suis content parcequ’au moins je sais que la tune va chez jarring effects et aux artistes, pas chez ces crevards de majors.

  10. Moi j’ai 31 ans. J’ai tanné mes parents pour avoir une chaine Hifi en classe de 6ème.
    A l’époque c’étaient des grosses chaines hifi avec des gros hauts-parleurs 2 voies, ça valait l’équivalent de 500€.
    Elles étaient TOUTES vendues en double-cassette et avec possibilité d’enregistrer le CD sur cassette.
    La notre avait aussi une platine vinyle, c’est ma mère qui avait insisté pour pouvoir copier les 33 tours sur cassette.
    Quand un de mes copains achetait une cassette ou un cd, ça circulait 10 fois dans la classe. On lui prenait le soir, on le copiait sur cassette et on lui rendait le lendemain.
    Il n’y avait pas de streaming, on faisait des compilations de musique à la mode en enregistrant la radio.
    J’ai même vu ma mère acheter une cassette en cadeau pour un de mes cousins et la copier avant de lui offrir. Pourtant, croyez-moi, elle n’a pas le profil de méchant pirate.
    Je n’ai pas eu d’ordinateur très jeune (1995), mais je peux vous assurer que chez tous les amis qui en avaient j’ai toujours vu des disquettes piratées.
    Il y avait même un jeu, je ne me souviens pas lequel, qui avait utilisé une protection anticopie originale.
    Ils avaient un manuel de plusieurs centaines de pages en papier glacé d’une couleur bizarre qui ne passait pas à la photocopieuse, et toutes les heures il fallait rentrer le mot demandé par le jeu pour pouvoir continuer à jouer (exemple : premier mot ligne 4 page 55). Je me souviens d’un copain qui avait les photocopies toutes sombres et on se bousillait les yeux à essayer de déchiffrer.
    Enfin, le piratage n’existait pas selon Pascal.

    1. Souvenirs souvenirs…
      Avec l’arrivée du numérique dematerialise on a fondamentalement change de paradigme. L’objet numérise n’a plus de prix. Il faut que les gens comme Pascal comprennent que l’on ne peux donner un prix a ce qui n’en a plus: quand on écoute un chanteur dans le métro on donne ou on ne donne pas. Point. Mais sa musique n’a aucun prix défini par l’artiste. Donc la métaphore du pirate ou du voleur n’est pas appropriée. je préfère la métaphore de la musique de rue.
      Comment rémunérer l’artiste de rue? C’est simple: tu fais un don. Il faut faciliter sur internet le micro-paiement. Avec si l’on veut une sorte de système genre licence globale qui offre un accès améliore a des musiques récentes et des accès aux concerts et autres produits dérives.

    2. Worms faisait pareil, avec 7 feuilles noires où c’était imprimé dans un espèce de noir brillant.. impossible à photocopier!

      Un pote m’avait prêté le jeu, j’ai copié les disquettes et recopié à la main ces ***** de feuilles jusqu’à ne plus parvenir à tenir le stylo 😀

  11. Le vrai problème de PN, et qu’il ignore, est que le produit disque n’intéresse plus les jeunes, cible autrefois prioritaire de l’industrie musicale, et feu la loi Hadopi n’a pas amélioré les choses. Autrefois un jeune se sentait fier en achetant un disque, en le prêtant à un pote… Aujourd’hui ce type d’échange « physique » autour de la musique est plutôt réservé aux mélomanes. Le jeune dira plutôt « tiens écoute ça », et t’enverra un lien sur deezer. A mon avis, deezer est le truc le plus intéressant qui se soit passé ces dernières années pour l’industrie de la musique (attention je ne parle pas de la musique), mais les gens comme Pascal Nègre n’ont pas encore compris le sens de tout ça, ils s’accrochent encore à leurs coffrets cds de noël dont personne ne veut.

    Les gens comme PN vont disparaître, et peu les regretteront, et encore moins les artistes. Du reste les plus jeunes d’entre eux ne savent même pas qu’ils existent, qu’il est loin le temps ou les musiciens rêvaient d’enregistrer chez Barclay ou EMI. Les artistes ont bien mieux compris le monde qui nous entoure que PN, normal c’est leur rôle, il suffit de voir comment certains utilisent Facebook pour communiquer, ça marche, ça concerne beaucoup plus d’artistes qu’auparavant, et c’est certainement parmi ces artistes qu’on trouvera les stars de demain.

    1. Tu as surement raison, mais tant que les artistes feront la queue pour profiter d’un réseau de distribution qu’ils ont verrouiller de A à Z, ils seront là pour longtemps, les distributeurs mourront avant eux… un jour je vous parlerai de comment les commerciaux d’Universal se pointent en conquistador chez les distributeurs et le mécanisme de reprises d’invendus qu’Universal leur impose.

      1. Oui, les artistes ont migré depuis belle lurette.

        L’art est depuis toujours la maîtrise de l’expression humaine sous toutes ses formes, le multimédia associé aux techniques informatiques répond directement à cette constance.

        Les réseaux étant le véhicule par excellence des créations, nous constatons ensemble que les artistes nous offrent de nouveaux horizons qui changent résolument nos perceptions, nos conceptions, nos idéaux.

        Les développeurs informatiques rentrent dans cette lignée d’artistes polyvalents. L’évolution n’a qu’une marche avant. L’adaptation est nécessaire. La rapidité fait partie intégrante de ce mouvement universel, et l’improvisation est un concept qui repose sur des bases solides et expérimentales.

        Cette évolution dépasse l’entendement, pour certains. Les chiens aboient, mais la caravane est déjà très loin… trop loin?

        Nous ne sommes plus dans la problématique Dadvsi, qui n’était qu’une fausse réponse à un vrai problème : les droits d’auteurs, brevets, et autres royalties à l’ère numérique.

        Nous ne sommes déjà plus dans la problématique Hadopi, qui n’était qu’une fausse réponse à un vrai problème: les circuits de distribution à l’ère des réseaux.

        Et le prochain débat sur la sécurité individuelle et collective se promet d’être une réponse stupide à un problème majeur.

        Pourtant, toutes ces questions sont depuis trèèèès longtemps abordées par de nombreux philosophes, anthropologue, observateurs indépendants, techniciens, chercheurs, psychologues, artistes,…

        Toutes évolutions bousculent les idées reçues et les réseaux informatiques n’échappent pas à la règle.

        Il est vrai que l’équilibre des rapports de force ne sont bien lisible pour un grand nombre. Car nous parlons de puissances, de confrontations, de stratégies, de destructions,…, en un mot: de guerres.

        Et là voyez-vous, les artistes les plus clairvoyants ne sont plus écoutés, donc entendus.

        L’homme est ce qu’il est, rien de moins, rien de plus. L’art est l’image de nos sociétés, et aujourd’hui c’est bien dispersé. Mais « putain” que c’est riche pour de pauvres mortels…

        Pour PN, la place des artistes dans son monde n’est plus en adéquation avec la réalité. Le débat n’a plus lieu d’être. Chacun restera sur ses positions, exactement comme les politiques qui ne reconnaissent jamais leurs torts. Faute avouée, assuré coupable. Même mieux en cas de dérapage incontrôlé: responsable, mais pas coupable.

        Bref, le jeu est clair, limpide comme de l’eau de roche, au petit jeu de la « baise”, les pratiques n’ont plus de morales, et la violence caractérisée qui en résulte ne devrait étonner personne.

        C’est notre monde et heureusement que l’évasion cérébrale nous empêche de disjoncter…

        Merci à vous tous d’être des observateurs attentifs de l’évolution en cours.

      2. « Tu as surement raison, mais tant que les artistes feront la queue pour profiter d’un réseau de distribution qu’ils ont verrouiller de A à Z, ils seront là pour longtemps »

        Si on va jusqu’au bout du raisonnement, on se rend compte que les artistes passent par cette mafia parce que le public passe aussi par là.

        In fine c’est le public qui est souverain. C’est la façon dont il va décider, d’une part, de ce qu’il écoute, d’autre part, de ce qu’il finance, qui va littéralement dicter les choix des artistes.

        Une BD géniale à lire absolument, pour voir comment marche, du point de vue d’un artiste, cette mafia:
        http://www.didiersuper.com/bd/menu.htm

        maisons de disque, radios, organisateurs de concert, un vrai panier de crabe.

        Moi je boycotte, y compris leurs festivals, et cette BD m’a conforté dans l’idée de ne pas laisser un demi-centime aller dans les poches de cette mafia.

      1. Il n’est pas fou non plus. Ce n’est pas un extra-terrestre infiltre parmi nous. Il ne vient pas du passe avec une machine a voyager dans le temps puisque celle-ci n’a pas encore été inventée.
        Bon sang, Pascal qui est tu? Ne me dis pas que tu ne fais cela que pour casser la croute!

  12. Bonjour,

    Je réagis parceque j’en absolument marre de lire toute les contre vérités de Monsieur Nègre.

    J’aurai bien aimé d’ailleurs qu’il lise ce que j’écris…

    Le piraterie n’a jamais existé, pauvre homme… rien à rajouter de plus que ce qu’à dit Bluetouff…

    « Pour raconter les coulisses de son métier de producteur, il sort un livre, Sans contrefaçon »

    –> Premier point : pourquoi fait-il un livre ? Pourquoi ne raconte t’il pas ça sur une galette en plastique destinée à être vendue ?
    Les livres audio, ça existe hein ! Alors pourquoi ne pas être solidaire avec son propre secteur ? Peut être parce que ça rapporte plus de vendre du papier, non ?

    –> Second point : la couverture du livre..
    C’est une honte à elle toute seule : On y voit un Pascal Nègre, tout de noir et blanc vêtu, très chic et détendu à souhait sur un fauteuil qui doit valoir 100 fois (designed by Stark maybe ?) la chaise pliable de jardin en bois sur laquelle je suis en train de pianoter.
    Non franchement, je serait artiste, je verrai ça, j’aurai honte…

    Vous savez, c’est un peu comme ces sociétés qui font des séminaires avec leurs employés deux fois par an dans des lieux prestigieux, avec champagne à gogo, petits fours, etc… pour leur dire que « la crise n’est pas finie et qu’il faut persévérer… » (en gros : vous voulez une augmente ? ben vous pouvez toujours courir, nous en haut on se gave bien sur votre dos)

    Ensuite…

    « TF1 News : L’industrie est tout de même un peu archaïque. Apple, le leader de l’offre légale, ne propose toujours pas de système d’abonnement sur sa plateforme iTunes…

    P. N. : Je ne suis pas le patron d’Apple ! En France, on a tout de même une richesse d’offres et de plateformes démente. Aux Etats-Unis et en Allemagne, il n’y a qu’iTunes alors qu’Apple ne représente que 40% du marché français. »

    Oui, il y a iTunes, lancé en 2004 en France (2003 aux US) et conspué par les majors eux même non ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/ITunes_Store

    Mais, attendez que je réfléchisse, n’y aurait-il pas aussi Napster (lancé légalement en 2002 ????)
    http://en.wikipedia.org/wiki/Napster

    Même Apple n’est pas pionnier, je vais être plus sévère, l’industrie musicale à la Pascal Nègre vient de régresser du statut préhistorique au statut d’amibe (qui je le rappelle est un organisme unicellulaire), fallait vous réveiller avant les gars, depuis le temps qu’on vous le dit !!

    Offre légal ? Exemple, non mais regardez moi ce bordel chez virgin media quand on va sur la page de David Bowie, c’est ça leur offre légale ?????

    http://www.virginmega.fr/artiste/david-bowie-3244%2c-1%2cpage1.htm

    Si je devais citer des pionnier en France, ce ne serait pas dans la musique, mais dans les jeux video : Metaboli !
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Metaboli

    Eux au moins ils ont senti le vent tourner dès le début (2001 quand même !) et n’ont pas attendu de se retrouver le bec dans l’eau pour proposer des forfaits que l’industrie musicale ne propose que depuis quelques années, voyez le résultat.

    Mieux : Steam
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Steam

    Comment résumer Steam ?
    –> une communauté énorme,
    –> un catalogue monstrueux,
    –> la possibilité de redownloader ses jeux (et pas sur une durée limité à un an comme sur certaines plateforme de musique..)

    Et puis, la phrase wikipedia qui résume tout (la dernière) :

    « Fin 2005, les premiers jeux tiers commencèrent à être vendu sur Steam. Ce fut le début d’une rapide accession en notoriété pour Steam en tant que plate-forme de distribution dématérialisée de jeux sur PC.
    De nos jours, la plupart des éditeurs de jeux vendent une grande partie de leurs titres sur Steam.

    Steam attire aussi les développeurs indépendants, qui y voient un bon moyen de réduire les couts de fabrication et de distribution et de gagner en visibilité[22]. »

    Voila, je crois que tout est dit.

    En fait, je commence juste à comprendre quelque chose, c’est qu’il faudrait mettre en place des cellules pédagogiques et psychologiques pour jeunes artistes, leur faire comprendre que :

    – Messieurs dames, on vous a lavé le cerveau !
    – Vous pouvez vivre de votre art, mais en vous passant d’intermédiaires tout en ayant autant de visibilité
    – Non ! Ce n’est pas une fatalité de ne pas passer par Universal, Warner et autres !
    – Jeunes artistes, jeunes producteurs, inspirez vous de Steam, créez une vrai communauté, oubliez ces lobbies, majors, mecs affalés sur des fauteuil genre « j’ai la classe » et passez vous de ces majors une bonne fois pour toute !

    J’ai fait long, sorry, mais là, fallait que ça sorte !

    1. @Emile,

      Nous comprenons tous ton agacement, mais inutile d’user tes nerfs, le PN n’est qu’une diversion d’un problème bien plus complexe.

      Comme la Hodapi, nous lui accordons trop d’attention. Ce ne sont que des trolls affamés perdus dans leurs contradictions.

      Mais s’ils font diversion, c’est qu’il se trame du plus gros, du bien lourd qui tâche, avec leurs philosophies de déphasés, effectivement il va falloir être vigilant.

      Ils ont besoin de temps, et faire perdre celui des autres, n’est qu’une stratégie de prestidigitateurs afin de sortir du chapeau la géniale récup de l’internet.

      La situation se dégrade, et pendant que les magiciens attirent votre regard en gesticulant la main droite, celle de gauche vous prépare le tour suivant.

      N’oublions jamais que les politiques ne sont que de simples portes-paroles d’intérêts particuliers avec des ramifications complexes sur des enjeux qui nous dépassent la plus part du temps.

      Il n’y a pas un monde, mais des mondes, il n’y a pas un réseau, mais des réseaux, il n’y a pas une logique, mais des logiques, il n’y a pas un rapport de forces, mais des rapports de forces, il n’y a pas un conflit, mais des conflits, il n’y pas un intérêt, mais des intérêts… Il y a ceux que nous voyons, et ceux que nous ignorons…

      La complexité n’est qu’une fuite en avant d’une Nature incomprise. Et c’est parcequ’il y a des milliards de personnes comme toi, comme nous, que certaines actions maléfiques se font descendre en plein vol. Merci à vous tous de mettre les points sur les I.

  13. Hello,

    D’un autre côté, il ne faut pas s’attendre à autre chose…TF1 et Nègre ne sont pas franchement des modèles d’indépendances et partagent bien des connexions avec le gouvernement (qui y voit bien son intérêt avec une TVA abusive, et un discours politique contrôlé).

  14. Les cadres dirigeants étant recrutés pour une mission / des objectifs et le PDG étant nommé par le board d’actionnaire. Je pense notre joyeux trublion a surtout pour but de consolider son poste aux yeux de ses actionnaires qui à priori ne comprennent (leurs représentants tout du moins) encore moins ce phénomène que lui. Il sait très bien qu’hadopi et consors sont du vent, pour connaître quelques consultants qui bossent en stratégie pour les directoins universal et sony. Et qu’il a un portefeuille de solutions bien plus « civiques » (on va dire) à sa disposition. Mais bon après 4 plans sociaux sucessifs ça ferait un peu tache de reconnaitre qu’ils sont devenus rien plus ni moins qu’une PME avec un représentant largué mais assi sur des réserves financières énormes.

    Ils vivent pour plus de 50 % de leurs revenus des droits d’exploitation de leur catalogue. Quand la direction aura bien sucé le reste de l’os, ces boîtes vont rebondir vers des formats plus modernes. Il faut attendre que les cadres qui ont endormi l’actionnariat partent.

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